Depuis l’acquisition des aéronefs et des avions de combat, la montée en puissance de l’armée de l’air est désormais un secret de polichinelle. En 4 mois, 650 missions commandos, soit environ 850 heures de vols des MI-35 et MI-24 ont été effectués par l’aviation militaire.
Selon la Dirpa (la Direction des relations publiques des armées), les aéronefs récemment acquis par les plus hautes autorités ont été importants dans la lutte contre le terrorisme dans le centre du pays durant l’opération Dambé, qui couvre le centre du pays caractérisé par deux zones : une inondée, l’autre, exondée.
Heureusement que l’armée de l’air est venue à la rescousse à maintes reprises aux troupes au sol dans ces deux zones. Selon la Dirpa, durant cette opération, les avions militaires ont effectué 650 vols, soit environ 850 heures, notamment sur la période de janvier à avril 2018. Les vols de reconnaissance des zones et de liaison couvrent respectivement 235 et 189 vols. Les appuis feu et les reconnaissances armées ont été effectués en 140 vols. De nombreuses roquettes et munitions de différents calibres ont été utilisées. Le MI-24 a effectué quatre missions de combat ; le MI-35, cinq dans les zones de Toguérécoumbé, Guanguel, Dialloubé (Wampire) et la forêt de Tina (Tenenkou).
Près de 700 personnes ont été transportées. Le soutien a aussi porté sur le transport de 20 tonnes de munitions et d’armes sur le terrain.
Le soutien et l’appui de l’aviation ont contribué largement à la neutralisation de nombreux terroristes pour ainsi pacifier progressivement cette partie du pays. En termes de missions d’évacuation sanitaire, 60 blessés ont été évacués du théâtre des opérations au cours de 60 vols. À cela s’ajoute le transport de 21 prisonniers.
Wassolo