Dans sa livraison d’hier mardi 12 novembre 2013, le quotidien national “L”Essor” a apporté des précisions sur la mise en liberté provisoire, le samedi dernier 9 novembre 2013, de “l’ancien commandant du 33è Régiment des commandos parachutistes de Djicoroni Para et ex aide de camp de l’ancien président de la République Amadou Toumani Touré, le colonel Abidine Guindo, qui se trouvait en détention dans les locaux de la direction générale de la Sécurité d’État suite à l’affrontement meurtrier entre bérets rouges et bérets verts du 30 avril 2012”.
“L’Essor” affirme que “selon une source sûre, proche du dossier au tribunal de la Commune III du district de Bamako, la décision de mise en liberté provisoire du colonel Abidine Guindo avait été prise depuis le 9 août dernier, soit deux jours avant le 2è tour de l’élection présidentielle. Cette information vient ainsi tordre le cou à la rumeur selon laquelle l’actuel ministre de la Justice, Mohamed Ali Bathily, qui était un des avocats d’Abidine Guindo, aurait joué de toute son influence pour obtenir sa libération. Le gouvernement a, en effet, été formé le 8 septembre suivant, un mois après la décision du juge d’instruction de laisser l’officier sortir.
Le juge ayant pris sa décision depuis le 9 août, on peut alors s’interroger sur ce qui a pu retarder la mise en liberté provisoire de l’ancien chef des bérets rouges quand on sait que sa détention jusque-là dans les locaux de la direction générale de la Sécurité d’État était purement et simplement illégale”.
La Rédaction