Minuterie du 30 septembre : Sur la trace des disparus

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Loin d’imaginer le pire pour leur parent disparu femmes, enfants, frères ratissent encore terre, ciel et eau dans l’espoir de croiser un jour le miracle ; il en est de la vie de ces deux enfants réduite pour l’essentiel  à retrouver leur père, au prix de leur vie ?

 

Armee_malixRien n’est moins sur. Lamine et Sako respectivement 15 et 8 ans sont deux fils du sieur Siaka SANGARE. Les deux enfants à peine se donnent le temps d’un regard sur les classes sinon que de parcourir la distance Kati où ils résident avec leur mère Fatoumata PLEAH,  et Bamako au seul motif un jour de croiser comme seul le miracle sait le faire le chemin de leur père.

 

Aperçus entre la sécurité d’état et la gendarmerie, les gosses savent relater comme si cela datait d’hier, comment leur papa leur a échappé. Selon lamine le plus âgé, le Papa aurait quitté le domicile le 3 octobre vers 16 heures pour répondre à un appel téléphonique reçu  d’un certain FOUSSEYNI DIARRA de la sécurité du général SANOGO vraisemblablement.

 

 

A 16 heures précises, il aurait appelé Blaise, médecin, un ami sur à lui, à qui il aurait dit, je suis entrain de franchir le seuil de la porte de  du général si je n’en ressorts pas sache ce qu’il en est. Quelques minutes après toutes les tentatives de le joindre au téléphone sont restées vaines Pas de panique rassure et BLAISE et les voisins venus nombreux s’enquérir des faits. Si l’espoir tenait à ce qu’il serait entrain d’échanger avec la hiérarchie, cela s’est dissipé au fil des heures jours, puis des semaines et maintenant des mois, le deuxième mois que les parents d’ici et d’ailleurs ont été touchés sans que personne puisse attester avoir depuis ce jour  aperçu Siaka sangaré. Sergent chef de son rang, Siaka était reconnu de tous pour son sens élevé du devoir et son respect de la hiérarchie. Son courage et son endurance lui ont valu plus d’une fois prix et encouragement dans le domaine de l’athlétisme où il était bien souvent porte étendard des militaires. De la même manière, ismael keita sensé être du staff rapproché du colonnel Youssouf Traoré reste lui aussi sous haute protection du secret des temps. Que dire ? Pour avoir répondu à un appel téléphonique ismael à l’image de la plupart de ses compagnons d’arme reste encore introuvable. Ayant reçu une première information relative à son décès, son vieux père tout en sanglot se mit à ratisser toutes les casernes et garnison avant de s’entendre dire que Ismael est en vie mais gardé en lieu sur. Entre temps la triste nouvelle étant parvenue à son épouse en service dans une banque de la place piqua une crise à ameuter tout l’immeuble. Depuis silence radio. Pas d’Ismaël encore moins de ses nouvelles. Des larmes dans les familles SANGARE et keita, il n’y en a plus à force de les verser à flot, seul se dit on un miracle pourrait présenter Siaka, Ismael et bien d’autres disparus  aux leurs. C’est aussi le sens qu’il faut savoir donner à la vie: l’espoir.

 

BADRA

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3 COMMENTAIRES

  1. POURQUOI VOUS ACHARNER SUR SANOGO ET A PROPOS DU GROUPE MAUDIT/MNLA-MAA-HCA-YAD AG ALY. QUE DITES VOUS DE LEURS MANDATS D’ARRETS INTERNATIONNAUX? 👿

    • @Inziss, putain quand vous allez comprendre que tout accusé doit répondre devant la justice, si toutefois, il est convoqué par un juge d’instruction ? Ce n’est pas un acharnement. Sanogo aussi bien que tous les autres doivent répondre. Si il n’a rien à se reproché, étant légaliste comme il le prône au lendemain du putsch, pourquoi refuse t-il d’aller s’expliquer avec le juge ? C’est bien de critiquer le vaincu, mais quand c’est son tour, on se met au-dessus
      de la loi. Alors que nul n’est sensé ignorer la loi.

  2. PARADOXE MALIEN : un homme, accusé de tentative d’assassinat sur un militaire français a été arrêté,placé sous mandat de dépôt et sera présenté à un juge ce matin . Des militaires maliens dont SANOGO HAYA sont accusés de meurtres,viols,enlèvements ,séquestrations,disparitions forcées…. REFUSENT de répondre à la convocation du juge tout simplement. avec ça on veut bâtir un état de droit; HONTE A TOUS CEUX QUI DIRIGENT LE MALI OU ONT UNE PART DE RESPONSABILITÉ

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