La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) a joué un rôle prépondérant dans la résolution de la crise multiforme qu’a connue notre pays, avec son corolaire de guerre contre les jihadistes et les bandits armés du septentrion. Cet état de fait a été reconnu et salué à sa juste valeur par le nouveau Premier ministre Moussa Mara dans sa Déclaration de politique générale qu’il a présentée le 29 avril 2014 aux honorables députés à l’Assemblée nationale.
Pour rappel, la Minusma a appuyé le processus politique et réalisé un certain nombre d’activités de stabilisation concernant la sécurité, en prêtant une attention particulière aux principales agglomérations et axes de communication. Elle a en outre protégé les civils, surveillé les droits de l’homme, mis en place les conditions indispensables à l’acheminement de l’aide humanitaire et au retour des déplacés qui est en cours, à l’extension de l’autorité de l’État et à la préparation d’élections libres, ouvertes à tous et pacifiques…
Au regard de tous ces grands et bénéfiques actes posés, lors de la présentation de sa Déclaration de politique générale, le Premier ministre Moussa Mara, n’a pas pu s’empêcher de déclarer : «Nous en avons été réduits à implorer l’aide des autres et à les applaudir quand ils nous sauvaient de nous-mêmes. C’est le lieu de remercier très sincèrement tous les amis du Mali, la France, le Tchad, la Cédéao, l’Union Africaine, la Communauté internationale (la Minusma) grâce auxquels nous avons évité le pire. Même, si j’aurais préféré nous remercier nous-mêmes, nous Armée, nous Gendarmerie, nous Gardes, nous Citoyens capables de se sacrifier pour la collectivité contribuant à l’édification d’une Nation forte».
Pour le Chef du gouvernement, un long chemin a été parcouru avec l’aide de nos partenaires, mais beaucoup reste encore à faire, notamment dans la résolution définitive des questions de rébellion du Nord de notre pays avec le cas Kidal et dans le déploiement de notre administration. Et là, le Premier ministre Moussa Mara compte particulièrement sur la Minusma, dont il entend solliciter un nouveau mandat. «Le déploiement de l’administration et la restauration de la souveraineté du pays sur l’ensemble du territoire constituent notre priorité absolue qui n’est en aucune façon liée aux négociations. Sans le retour effectif de l’administration sur l’ensemble du territoire, rien de durable ne peut être construit au nord. D’abord les forces armées, la gendarmerie et la police, ensuite l’administration du territoire, après les autres services avec une priorité à la justice et aux services à fort impact sur la vie des citoyens (énergie, eau, santé, éducation…). Actuellement, le déploiement est progressif et nous allons l’accélérer pour que d’ici la fin de l’année, la souveraineté du Mali soit réelle sur l’ensemble de notre territoire.
L’ensemble des services publics, les agents publics sécurisés et plus motivés seront engagés à se déployer sur le terrain, sous la protection des forces armées, partout sur le territoire. L’administration sera soutenue pour une pleine fonctionnalité des services vers un retour à la normale d’avant la crise, et cela, d’ici un an. Les moyens engagés sur le budget national mais aussi les soutiens de nos partenaires seront sollicités pour atteindre les résultats affichés. Nous comptons travailler avec les équipes de la Minusma pour gérer cette étape et allons nous employer dans les semaines à venir pour que cette Mission soit dotée d’un nouveau mandat plus axé sur l’accompagnement de notre pays dans le recouvrement de sa souveraineté sur son territoire», a révélé Moussa Mara.
Il est aussi important de souligner que cette volonté du Premier ministre malien de voir la Minusma obtenir un autre mandat, s’explique par la nécessité d’appuyer notre pays dans un processus effectif et continu de cantonnement, de désarmement, de démobilisation et de réinsertion des combattants reconnus comme tels, à travers les différents services publics d’administration, de sécurité, de justice.
Mais, à en croire M. Mara, la réconciliation nationale ne se fera pas sans la supervision de la Minusma et sans la justice. «Nous sommes tous conscients que les destructions subies par les personnes et les biens du fait de la crise actuelle, sont tellement profondes que nous ne ferons pas l’économie de la justice et de la vérité pour comprendre et pouvoir se pardonner».
Autant dire que les autorités maliennes sont assez conscientes du travail colossal abattu par la Minusma dans notre pays. Raison pour laquelle elle était en vedette dans la Déclaration de politique générale du nouveau locataire de la Primature, Moussa Mara.
Bruno LOMA
minus Mali or moin mali
Est au mali pour partager ce pauvre pays que ces dirigeants n arrivent
pas agereŕ
La nord à dejas son autonomie et bko n’y poura rien
Ds peu de temps tout le sud ira au nord pr chercher du boulot principalement
a kidal. Chaque région sera indépendante sous les couleurs du Mali
et gao comme kidal gérera ses propres banques ,ainsi les petites et moyennes
entreprises auront des prêts pour un développement durable au nord
Abas le sud du Mali et abas ce gouvernement de ma famille d abord
SERVAL a sanctuarisé le MNLA à Kidal, la MIUSMA sécurise les bandits armés en agissant comme une force d’interposition en lieu et place d’une force d’appui à la sécurisation territoriale du Mali et en lutte contre le terrorisme djihadiste.
Dans la perspective d’une reconduite du mandat de la Minusma qui arrive à son terme, une mission onusienne, sous la conduite du Sous-secrétaire M. Mulet, a rencontré, récemment, les rebelles à Kidal avant les autorités gouvernementales ; rebelles que la MINUSMA reconnait avoir transportés à Kidal pour leur congrès ; il est à craindre que cette force onusienne aurait assuré la logistique, le gîte et le couvert des bandits armés dans leur sanctuaire de l’Adagh!
Cette attitude, plus qu’ambiguë de la MINUSMA, démontre, si besoin est, que cette force des Nations Unies agit en qualité d’interposition entre deux belligérants, le Mali et les rebelles touaregs sanctuarisés à Kidal par la volonté de Serval.
Ce qui est troublant dans cette affaire, c’est que le Sous-secrétaire M. Mulet des Nations Unies occulte le rapport d’une mission précédente de l’ONU qui dit, en substance, que le MNLA est une organisation terroriste, je cite: ” Le secrétaire général de l’ONU reconnait, dans un récent rapport, que « depuis le début de l’offensive menée au début de 2012 contre les forces armées maliennes, le MNLA a été responsable de pillages généralisés d’installations publiques, d’actes visant les ressortissants du sud du pays, de viols et de violences sexuelles, ainsi que du recrutement et de l’utilisation d’enfants et de jeunes provenant de fractions Touaregs locales et de proches de cadres du Mouvement. ».
Cette mise au point est nécessaire pour ressortir le rôle occulté du MNLA par Minusma et Serval dans la terreur qu’ont vécu les populations du septentrion malien pendant l’occupation en 2012 – 2013.
Dans un souci de légalité, Minusma et Serval, alliés de circonstance du Mali, devraient se tenir, littéralement, à l’atteinte des objectifs que leurs mandants, respectivement les Nations Unies et la France, leur avaient assignés, à savoir rétablir l’intégrité territoriale du Mali et sécuriser la zone contre les terroristes, y compris le MNLA et les milices ethniques de tout bord.
Aussi, je recommande aux autorités maliennes de tenir compte de cette analyse pour prolonger ou non la mission de la Minusma parce que, comme le dit un journaliste qui a analysé la situation, « las maliens ont besoin des sauveurs du Mali et non des sauveurs du Mali et de ses ennemis. Cela fait encore plus mal quand on est obligé de côtoyer, supplier le MNLA pour qu’il prenne part à d’hypothétiques pourparlers dont l’issue éventuelle risque bien d’aboutir à une distribution de privilèges. »
“Les moyens engagés sur le budget national mais aussi les soutiens de nos partenaires seront sollicités pour atteindre les résultats affichés”: quand les résultats ne sont pas obtenus ils ne peuvent pas être affichés, ils sont projetés; le français est difficile même pour les élèves du seul africain, après Senghor, qui manipule le subjonctif.
le meilleur du subjonctif en Afrique a-t-il lu ce passage?
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