La situation actuelle de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) suscite quelques interrogations. Apparemment, de nombreux cadres de cette mission onusienne sont en train de lâcher le navire et les vraies raisons en sont toujours ignorées. La difficulté principale réside dans le fait qu’ils n’ont pas été remplacés à ce jour.
On se souvient que suite à sa promotion, en mai dernier, comme chef du Bureau régional de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest (BRENUAC) basé à Libreville, le poste de l’adjoint du patron de la MINUSMA, le Sénégalais Abdoulaye Bathily, est toujours vacant. Après la nomination du patron de la MINUSMA, Bert Koenders, à la tête de la diplomatie néerlandaise en fin septembre dernier, son remplaçant n’a toujours pas été trouvé. Toute chose qui fait dire à certains observateurs que la situation au Mali n’a plus le même intérêt pour l’ONU.
D’ailleurs, initialement programmée pour atteindre 12 500 hommes, la MINUSMA n’a pu mobiliser qu’environ 9 000 casques bleus.
A cela s’ajoute l’insuffisance des moyens militaires déployés au nord du Mali. Ce qui rend les forces onusiennes très vulnérables. Depuis son déploiement en juillet 2013, le bilan des pertes de la MINUSMA s’élève à plus de 30 morts et 90 blessés. Aujourd’hui, avec le départ du Général-major Jean Bosco Kazura, les forces onusiennes se retrouvent sans chef. Certes, les véritables raisons de ce départ ne sont pas connues, mais il semble qu’il y soit contraint.
Dans son discours lors de la cérémonie de décoration, le Chef d’Etat-major des forces armées maliennes, le Général Mahamane Touré a levé un coin du voile. S’adressant au Général Kazura il a dit ceci : ” tu connais tous les acteurs, les enjeux et c’est aujourd’hui, au moment même où ton apport est capital, que l’on décide de ne pas reconduire ton contrat, on te pousse vers la sortie “. Avant d’indiquer que la balle est maintenant dans le camp de la MINUSMA pour trouver des remplaçants aussi méritants que ceux qui sont partis. Le Général Touré a aussi mis en garde en ces termes : ” Les Maliens ont les yeux rivés sur la MINUSMA pour accomplir son mandat “.
Pour la succession du Rwandais Kazura, on parle de plus en plus du Tchad. On se souvient qu’avant la nomination de Kazura, ce pays a convoité sans succès le poste de Chef des forces de la MINUSMA. Son argument était surtout basé sur le fait que c’est le pays qui a payé le plus lourd tribut dans la crise sécuritaire au Mali avec plus de cinquante militaires tués et des dizaines de blessés dans ses rangs. Aussi, le Tchad assure, depuis le 1er décembre dernier, la présidence tournante du Conseil de sécurité de l’ONU. Il n’est pas aussi exclu qu’à ce titre des pressions aient été exercées pour évincer le Général-major Kazura de son poste. L’avenir nous édifiera davantage.
Massiré Diop
L DEPARTEMENT D MAITIEN DE LA PAIX DE L’ONU, DIRIGE PAR UN FRANCAIS EST ENTRAIN DE TT METTRE EN OEUVRE PR SABOTTER L MINUSMA E OUVRIR L’AVENUE PR L’OPERATION FRANCAISE BARKHAN DIRIGEE CONTRE LES INTERETS DU MALI. AINSI L’ONU (LA FRANCE) S’EST DEBARASSEE D PATRON MILITAIRE DE LA MINUSMA QUI EST DU “RWANDA”. ELLE VA SUREMENT POUSSER L TCHAD VERS L SORTIE (DEFICIT DE SOUTIEN). AINSI, L PATRON MILITAIRE REMPLACE E LA FORCE LA PLUS REACTIVE ELIMINEE, TT EN AYANT SES AGENTS INFILTRES PR ASSISTER L GROUPES ARMES, IL EN SERA FINI PR NOTRE INTEGRITE TERRITORIALE. RAPPEL: L MANDAT D L MINUSMA, TAILLE SUR MESURE, N’A JAMAIS ETE CORRECTEMENT MIS EN OEUVRE.
MALHEUREUSEMENT PR NS, NOS AUTORITES QUI TROUVENT LEURS COMPTES DS 7 SITUATION, BIEN QUE IMPREGNEES DES REALITES SUR LE TERRAIN, N LEVENT PAS L PETIT DOIGT PR DEFENDRE LE PAYS. L’ARMEE EST CANTONNEE; 1 PARTE D TERRITOIRE EST PERDUE SANS CONTROLE; LES MALIENS ST MASSACRES, LES TERRORISTES ST ELARGIS SANS JUSTICE; L CORRUPTION EST PASSEE PAR LA.
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