En partenariat avec le ministère de la Justice et la Direction générale des services pénitentiaires et de l’éducation surveillée, la MINUSMA, à travers le Haut commissariat des Nations unies sur les droits de l’homme, organise une formation de deux jours, sur les droits de l’homme en détention.
Au Mali, les conditions de détention sont particulièrement atroces. L’arrivée de Malick Coulibaly à la tête du ministère de la Justice pendant la transition a permis aux Maliens de voir la réalité dans nos prisons. Certains prévenus sont détenus pendant des années sans avoir eu droit à un jugement. D’autres encore, qui ont fini de purger leur peine, croupissent toujours en prison. Une réalité que les autorités promettent de corriger. C’est le message qu’a fait passer Mr Poudiougou le représentant du ministre la de la Justice à la cérémonie d’ouverture de cette formation.
Selon Guillaume NGEFA, le représentant du Haut commissaire des Nations unies sur les droits de l’homme, les personnes qui sont en prison sont des catégories de personnes qui doivent bénéficier de leurs droits. « L’objectif de cet atelier de formation est de permettre au personnel pénitentiaire du Mali de faire la différence entre les pratiques « contra-leguem » c’est-à-dire contraires à la loi et les bonnes pratiques », a-t-il ajouté. Et de conclure « il est rare que les personnes qui ont bénéficié de leurs droits en prison puissent une fois en liberté commettre des actes illégaux».
Mamadou TOGOLA