Adoptée par le Conseil de sécurité en sa 6952ème séance, le 25 avril 2013, la Résolution des Nations unies envisage le déploiement des forces de la Minusma dans notre pays. Ce déploiement est prévu à compter du 1er juillet 2013 et cela, pour une durée initiale de 12 mois.
Le représentant de la Minusma au Mali a profité du plateau de la 77ème édition du club de presse de Radio Klédu, pour éclairer le grand public sur les sept mandats essentiels de cette mission onusienne au Mali. Pour la circonstance, il y avait Damien Cardona, porte-parole de la Minusma, Aurélie et Guillaume Ngefa.
La stabilisation des principales agglomérations et la contribution au rétablissement de l’autorité de l’Etat dans tout le pays, à en croire David Gressly, représentant de la Minusma au Mali, est l’une des missions clef de sa mission. La Minusma aura la tâche d’appuyer les autorités de la transition malienne à stabiliser les principales agglomérations, en particulier le nord du pays, en vue d’écarter les menaces terroristes. Elle prendra activement des dispositions afin d’empêcher le retour d’éléments armés dans ces zones. Elle contribuera à la mise en œuvre de la feuille de route de la transition, y compris le dialogue national et le processus électoral avec l’organisation et la conduite d’élections présidentielle et législatives transparentes, régulières, libres et ouvertes à tous, en apportant notamment l’aide logistique et technique voulue et en mettant en place des mesures de sécurité efficaces. Elle assurera, sans préjudice de la responsabilité des autorités de transition maliennes, la protection des civils immédiatement menacés de violences physiques, dans la limite de ses moyens et dans ses zones de déploiement. La Minusma aidera les autorités de transition malienne dans leur entreprise de promotion et de défense des droits de l’homme.
Sur le plan humanitaire, la Minusma mettra en place des conditions de sécurité indispensables à l’acheminement de l’aide humanitaire sous la direction civile, conformément aux principes humanitaires, et au retour librement consenti des déplacés et des réfugiés, en coordination étroite avec les acteurs humanitaires. Mais aussi de protéger les sites culturels et historiques du pays contre toutes attaques, en collaboration avec l’Unesco.
En faveur de la justice nationale et internationale, la Minusma aura à concourir, si possible et sans préjudice des responsabilités des autorités de transition maliennes, à l’action que celles-ci mèneront en vue de traduire en justice les auteurs de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis au Mali. Et cela, en tenant compte du fait que ces autorités ont saisi la Cour pénale internationale de la situation dans leur pays depuis janvier 2012.
Seyni TOURE
depuis janvier des contingents sont sur le terrain ca sera souhaitable de definir les 12mois pour la mission fera partie de janvier pour la misma oubien
Cette dernière phrase ” .. la justice…” est la seule valable. Sans justice, le pays est foutu pour longtemps
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