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Nord du Mali: les rebelles touareg libèrent trois soldats © AFP[/caption]
Combien sont-ils ces officiers, sous-officiers et hommes de rang, arrêtés et emprisonnés après les événements du 22 mars 2012 ?
Qu’importe !
Mais, au nom de la justice, ils doivent aussi être libres et bénéficier de l’amnistie dont jouissent actuellement les auteurs du coup d’Etat du 22 mars dernier.
Hélas, tous semblent être oubliés de nos jours, et continuent (pour ceux qui ont la chance d’être encore en vie) de croupir en prison.
Un coup d’Etat militaire est toujours suivi d’arrestations de militaires et même dans plusieurs cas, de mort d’hommes.
Dans le cas malien du 22 mars dernier, nous pensions vivre un coup d’Etat sans effusion de sang, mais, à peine 40 jours après, il y a eu un carnage.
En plus, du 22 mars 2012 à nos jours, plusieurs officiers supérieurs, sous-officiers et hommes de rang croupissent en prison. Mais, personne ne semble s’occuper ou se préoccuper de leur cas.
Où sont-ils ? Sont-ils détenus dans des conditions acceptables et dignes ? Que leur reproche-t-on ?
Ainsi, autant, cette question : (que leur reproche-t-on ?) est valable pour les membres de son CNRDRE, autant, elle l’est pour les officiers supérieurs, les sous-officiers et les hommes de rang arrêtés et emprisonnés.
En effet, pourquoi, a-t-on accordé l’amnistie au capitaine Sanogo et à ses hommes et pas aux autres, c’est-à-dire, ceux du 30 avril ?
Et pourtant, selon la Constitution Malienne, tout coup d’Etat ou putsch est un crime imprescriptible contre le peuple malien.
Ceux qui ont voté cette loi qui interdit toute poursuite judiciaire contre le capitaine Sanogo et le CNRDRE ont le devoir de faire libérer tous les militaires maliens actuellement en détention, car ceux-ci ne sont pas moins ou plus coupables que les membres du CNRDRE et leur président.
Parce que, au nom de l’Unité de l’Armée Nationale du Mali, du peuple Malien, militaires comme civils, nous devrons consentir à effacer les rancœurs, les rancunes et nous unir dans un seul "œuf" : le Mali.
C’est à ce prix et seulement à ce prix que notre vaillante armée nationale et le peuple Malien à ses côtés vaincront les cafards et scarabées qui ont envahi notre pays.
Liste de détenus portés disparus dans la nuit du 2 au 3 mai vers 2 heures du matin :
(1) 2
ème classe Adama Bakayoko
(2) 2
ème classe Youssouf Bamba
(3) Sous-lieutenant Aboubacar Kola Cissé
(4) 2
ème classe Brehima Coulibaly
(5) 1
ère classe Mamadou Dembélé
(6) 2
ème classe Bouillé Diallo
(7) 1
ère classe Ba Mory Diarra
(8) 1
ère classe Samba Diarra
(9) Sergent chef Youba Diarra
(10) 2
ème classe Baba Lamine Doumbia
(11) 2
ème classe Baba Lamine Kalouchi
(12) 2
ème classe Mama dit Bakoroba Kane
(13) 1
ère classe Abdoul Karim Keita
(14) 2
ème classe Kabine Keita
(15) 2
ème classe Aliou Bongana Maïga
(16) 1
ère classe Ibrim Maïga
(17) 2
ème classe Bourama Niaré
(18) 2
ème classe Clene Niaré
(19) 1
ère classe Aboubacar Poudjougou
(20) 1
ère classe Pakole Sagara
(21) 1
ère classe Yeba Traoré.
Boubacar Sankaré