Message du général Ibrahim Dahirou Dembele à la télé : L’ex-junte veut encore tirer les ficèles du pouvoir

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Lundi soir, l’Ortm a diffusé un one man show du chef d’état-major des armées du Mali, le général Ibrahim Dahirou Dembélé. Cette sortie médiatique était relative à la tristement célèbre histoire des Bérets rouges. Pourquoi l’ex-junte de Kati continue-t-elle toujours d’enquiquiner les gens avec son histoire de discorde avec le 33ème Régiment des commandos parachutistes? C’est la question que se posent beaucoup de Maliens.

 

Le général Ibrahima Dahirou

Les compatriotes se demandent quel peut-être le bien-fondé d’une sortie médiatique pareille, à un moment où notre armée nationale a besoin d’être unie et soutenue pour assurer la sécurité totale du territoire. Avec cette affaire dite des Bérets rouges encore pendante devant les tribunaux, il n’y a vraiment pas de quoi e faire des gorges chaudes. Bien au contraire, au nom de la réconciliation de l’armée qui doit se racheter aux yeux de la population,  ce dossier doit être traité avec la plus grande réflexion. En clair, les Maliens ont aujourd’hui d’autres chats à fouetter plutôt que de s’apitoyer sur le feuilleton«putschistes vs forces loyalistes».

Si cette sortie à la télé de l’extraordinaire général Ibrahim Dahirou Dembélé (gradé deux fois en l’espace de 9 mois, mais actuellement subordonné à un simple capitaine) vise à faire diversion et détourner les attentions sur Kati, ou pour donner du crédit à cette tanière militaire, c’est perdu d’avance. En effet, c’est désormais un secret de Polichinelle:  il est demandé au truculent capitaine Sanogo et sa meute de débarrasser le plancher du camp militaire de Kati pris en otage depuis le coup d’Etat du 22 mars 2012.

Le rassemblement organisé par les Bérets rouges au Camp para de Djicoroni, le jeudi dernier 31 janvier dernier, pour attirer l’attention sur leur sort et fêter le retour de leurs camarades embastillés depuis plusieurs mois, est une violation de l’état d’urgence décrété par le président de la République, selon le général Dembélé. Il voit cela aussi comme une atteinte grave à la hiérarchie militaire, si elle existe encore. Il a mis en garde  ceux qui sont à la base de cette mobilisation, avant de réaffirmer que des mesures seront prises pour les verbaliser. Qui s’attendait d’ailleurs au contraire de la part d’un chef d’état-major promu par le capitaine Sanogo ?

Pour rappel, les éléments du 33ème Régiment des commandos parachutistes appelés «les Bérets rouges», ont raté un contre coup d’Etat le 30 avril 2012. Par la suite, ils ont fait l’objet d’arrestations et de pires formes de tortures et d’atteintes graves aux droits de l’homme. On parle même de disparitions forcées comme l’ont souligné des organisations de défense des droits de l’Homme dans plusieurs rapports internationaux. La justice s’est saisie du dossier et depuis lors les enquêtes se poursuivent pour faire toute la lumière sur cette affaire. Récemment, le juge d’instruction en charge du dossier a ordonné la mise en liberté provisoire de certaines personnes détenues à ce sujet. Ils sont ainsi environ 29 sur la cinquantaine à avoir bénéficié de cette mesure judiciaire. Pour fêter cette libération provisoire de leurs camarades, les éléments du camp militaire de Djicoroni ont organisé la semaine dernière une rencontre dans leur fief, afin de manifester leur joie et réitérer leur entière disponibilité à la guerre sur champs de guerre.

Rokia Diabaté

 

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3 COMMENTAIRES

  1. Oui il n y a pas une armée sans discipline. Mais nous voulons une discipline pour tous. pas une discipline de béret c’est dire qu’il soit rouge, vert, bleu, ou chocolat. Où était ce général Dembélé lorsque la bande de délinquants de Kati faisait régner la terreur, séquestrait les paisibles citoyens en les spoliant de leur bien. Où était-il quand ces voyous de Kati procédaient à des arrestations arbitraires. Où était-il quand des militaires participaient à des marches auprès de leur fameuse COPAM et MP 22 pour assassiner le Président de la république. Où était-il lorsque récemment ce même Sanogo et sa clique ont voulu renverser le Président Intérimaire n y étant l’intervention de la France le Mali vivrait aujourd’hui dans le K.O total. Etait-il complice de toutes ces manœuvres

  2. Ce faux général doit être relevé purement et simplement tous ces valets qui ont été nommés par cette pacotille de capitaine doivent être remerciés .

    • non et non il a raison ce general a bel et bien raison. Je ne suis un partisant de coup d’etat mais trop cé trop. Il faut que les pseudo force speciales maliennes arretent leur connerie on en a marre. Plus de la moitié sont partie se battre. Alors qu’ils sache raison gardé. Ce qu’ils ont fait est pire que ce que Sanogo a fait. Ils ont tué des militaires maliens à Bamako à un moment ou une transition avait commencé. Il est clair que ces gens sont supportés par des politiciens verreux du FDR. Ces gents la font croire a tout le monde comme si eux sont mieux que les autres militaires maliens. Ils étaient au nord aussi qu’ont ils fait de mieux que le reste de l’armée nationale? Il faut de la discipline maintenant que notre président (Dionkis) est en contrôle. Ils ne sont qu’une minorité qui fait trop de bruit. Je crois honnetement qu’il faut purement et simplement les radier de l’armée. Héré bé chi héré bé clein!!!!!!!

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