L’Union nationale des journalistes du Mali (Unajom) sous la houlette de son président, Ibrahim Famakan Coulibaly, a entamé hier, dimanche une médiation entre les femmes des bérets rouges et le camp de Kati pour une sortie de crise, après les affrontements survenus entre les frères d’armes (les bérets rouges et les bérets verts). Cette cérémonie a regroupé plusieurs femmes du camp des bérets rouges et plusieurs journalistes venus recenser les préoccupations de celles-ci. Du coup ces femmes à la demande du président de l’Unajom, ont suspendu leur marche qui était prévue ce matin.
L’Union nationale des journalistes du Mali (Unajom) avec à sa tête, Ibrahim Famakan Coulibaly a entrepris une médiation le dimanche dernier auprès des femmes du camp des bérets à Djicoroni-para pour une sortie de crise après les affrontements entre les bérets rouges et leurs frères d’armes de Kati, les bérets verts. Il s’agissait pour le président de l’Unajom Ibrahim Famakan Coulibaly de venir recenser les difficultés et les préoccupations des femmes des bérets rouges meurtries dans leur chair après ces affrontements. Une situation qui a occasionné la fermeture du camp et le redéploiement de ses pensionnaires entre d’autres unités. Une initiative que les femmes n’ont pas appréciée.
Au président de l’Unajom ces femmes ont souhaité que soit mis fin à ces pratiques et que le camp soit rouvert aux bérets rouges. Sans oublier la régularisation de la situation salariale de leurs maris. Puisque ces femmes aujourd’hui manquent de tout : plus d’école pour leurs enfants, plus de nourriture dans les familles, bref, c’est la souffrance totale, qu’elles ont faire savoir au visiteur du jour.
A cet effet, elles ont lancé une prière à l’endroit des autorités et particulièrement auprès du capitaine Amadou Haya Sanogo pour qu’il s’apitoie sur leur situation. Elles l’invitent par la même occasion à libérer tous les détenus dans les camps en vue de faciliter l’entente et la réunification de nos forces de sécurité, seul gage de la reconquête du Nord.
La marche que comptait organiser ces femmes ce matin a été suspendue et les femmes n’ont pas oublié de saluer l’initiative du président de l’Unajom, Ibrahim Famakan Coulibaly. Ce dernier leur a rassuré de porter plus haut leur message et cela par voie de presse pour qu’une solution soit trouvée à leur situation préoccupante, avant de prier pour le retour de la paix dans notre pays.
Le président entend se rendre très prochainement à Kati pour remettre le message de paix des femmes du Camp des bérets rouges à leurs homologues du camp Soundiata Kéita.
Ousmane Daou
Ce pays est malheureux, que Dieu le sauve. En réalité, tout le malheur du Mali est arrivé par Alpha Oumar KONARE, président du Mali de 1992 à 2002. Comment? C’est lui qui a fait venir en 2002 l’ignare ATT, lequel a mis le pays dans un gouffre dont il ne sortira que si Dieu le voudra.
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