«Ceux qui nous observent sont perplexes, ils ne comprennent pas ce qui arrive aux Maliens. Ils ne comprennent pas l’image si négative du peuple malien que certains s’évertuent à leur envoyer…». C’est en ces termes que le Pr Dioncounda Traoré, Président de République, s’était adressé aux hommes en uniforme, le vendredi 8 février 2013. Pour exécuter l’ordre de la hiérarchie militaire, l’armée venait de tirer sur les femmes et les enfants des bérets rouges, une de ses composantes.
Ce message adressé aux deux rangs (bérets rouges et bérets verts) est tout aussi valable pour la hiérarchie militaire ainsi que certains membres du gouvernement de transition qui doivent comprendre que la discipline est aussi valable aujourd’hui à la fois pour l’armée que pour les ministres du gouvernement. Au moment où toute la communauté internationale est au chevet du Mali, nous n’avons pas le droit de renvoyer une quelconque image négative de notre pays. C’est pourquoi, la récente sortie du Ministre de la défense devant la presse nationale et internationale a suscité bien d’interrogations chez bon nombre d’observateurs sur le niveau de concertation et de cohésion qui existe au sein de l’équipe gouvernementale. Sinon, comment comprendre que le ministre Yamoussa Camara prenne l’initiative d’organiser une conférence de presse pour anticiper sur un rendez vous important entre les bérets rouges et le chef du gouvernement ?
Comme pour mettre de l’huile sur le feu par rapport à cette question qui est à l’ordre du jour entre le PM et les bérets, il affirme : «Ceux qui sont restés (les bérets rouges) à Bamako sont des déserteurs, des insurgés, des indisciplinés et doivent être traités comme tels». Alors si tel est le cas, on se demande si le Premier ministre avait d’autres raisons de rencontrer cette unité. Répondant à la question que si sa position était un pied-de-nez au pouvoir politique, il se rétracte en disant : « cette conférence de presse n’est pas une mise en garde contre le pouvoir politique, mais notre ambition est de mettre en place une armée républicaine, une armée aux ordres du pouvoir politique légal ». Mais, le conférencier sera trahi par sa langue quand il affirme plus loin que «nous recommandons vivement que le pouvoir politique s’interdise de s’immiscer dans le fonctionnement quotidien des unités».
On regrette de constater que c’est bien là une mise en garde de ce haut officier de l’armée à l’endroit des pouvoirs politiques, voir une menace en direction du 1er Ministre que le président de la République a instruit de gérer la question de bérets rouges. On se demande comment Yamoussa compte créer cette armée républicaine avec des comportements qui constituent, à n’en pas douter, un obstacle à la réconciliation au sein de l’armée. Anéantissant du coup tout espoir de solutions négociées entre les deux unités qui, ensemble, forment l’armée malienne.
Face à des comportements de la part de certains individus dans cette période de crise, on comprend aisément le désarroi du chef de l’Etat, quand il déclare : «J’ai le sentiment que certains d’entre nous n’ont toujours pas compris la gravité de la situation dans laquelle nous nous trouvons, ou tout simplement ne donnent aucune importance à l’existence même de leur propre patrie». Ainsi, doit-on s’interroger sur les motivations réelles du report de la première rencontre entre le premier ministre et les militaires.
Abdoulaye Ouattara
Merci Mr le journaliste une bonne analyse bon courage , le générale camara , dahirou tiefi son au service de cpi sanogo
De grâce, pourquoi voulez vous qu’on fasse grâce aux gens qui ont tué inutilement d’autres. Et vous voulez construire une quelconque unité sur ça! Pour évitez d’autre bêtise, votre hiérarchie vous a affecté, vous refusez d’obéir. Vous organisez la guérilla avec vos familles contre l’armée. Vous refusez d’aller se battre au moment où vos collègues se battent à leur côté ceux des pays amis. Et en plus, vous osez se réclamer d’ATT. Je pense que le Chef d’état major doit purement et simplement radier les récalcitrant. Encourager de tel comportement dans l’armée serait préparer une bombe pour le futur.
ta position est perceptible dans ton analyse.L’analyse au lieu d’être objective est bourrée de passions.Fais attention m le journaliste.
Tous ces ministres militaires sont nuls, des vautours qui ne sont pas au gouvernement pour le pays mais pour le pouvoir et à la solde des nullards de kati
Yamoussa est un général d’intérêt c’est pourquoi il est sous tutel ou sous ordre du capitaine. C’est un charognard qui ne mange que sur l’effort facieuse de l’hyene!!!!!!!!!!!!
Yamoussa est un général d’intérêt c’est pourquoi il est sous tutel ou sous ordre du capitaine. C’est un Général Maliennnnn !!!!!!!!!!!! 😛
Les berets rouges doivent se battrent d’abord au nord pour la patrie( comme le fait actuellement les berets verts, les gardes, les gendarmes, les comado de l’armée de l’air, les comendo de la Dami qui sont tous au nord) et ensuite (après la guerre pour la patrie) ils pouront faire leurs sydicalisme( toléré) à Bamako. En en croire certains restés à Bka (malgré leur affectation au nord) ils ne seront jamais prets à renoncer aux nbreux avantages que le regime d’ATT leurs accordait au detriment des autres corp. 😈
Ce sont les forces spéciales du Mali.
Mais vous les journalistes, on dirait que vous n’avez pas d’autres sujets ou les lobby des bérets rouges sont puissants au mali; Foutaise!
Mr OUATTARA la vérité rien que la vérité et toute l averite
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