Le médiateur de la CEDEAO dans la crise malienne, le président burkinabè Blaise Compaoré et une délégation de la junte ne sont pas parvenus vendredi à un accord sur la durée de la période de transition, après deux entretiens en trois jours. Celui que tous s’accordent désormais à appeler ” le capitaine ” semble vouloir une transition plus longue que les douze mois proposés par la CEDEAO.
Une première rencontre ” d’explications ” avait eu lieu déjà le mercredi 2 mai.
Il semble qu’après la reculade de la CEDEAO quant à l’envoi de ses troupes, qui sera désormais conditionné à ” la requête des autorités maliennes”, le Capitaine Sanogo tient à définir la durée de la transition pour savoir comment ” prendre ses responsabilités “.
Par rapport à cette durée, fixée à douze mois par la CEDEAO lors du sommet d’Abidjan, la junte ” a marqué sa disponibilité à poursuivre le dialogue avec le médiateur afin de trouver dans les meilleurs délais une solution définitive “, indique le communiqué conjoint lu par le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé.
La délégation du capitaine Sanogo ” a souligné la nécessité de tenir compte dans la détermination de la durée de la transition du temps nécessaire à la restauration de l’intégrité territoriale et au parachèvement du processus électoral “.
La transition doit se clore par des élections présidentielle et législatives. La tâche principale des organes de transition est de trouver une solution à la crise dans le nord du pays, tombé aux mains de rebelles touareg et des islamistes armés à la faveur du putsch du 22 mars.
Il faut rappeler que le capitaine Amadou Haya Sanogo avait rejeté la semaine dernière les décisions de la Cédéao fixant la période de transition à douze mois, de même que l’envoi de soldats dans son pays sans demande du gouvernement malien.
En sommet jeudi à Dakar, les chefs d’Etat de la Cédéao ont annoncé l’envoi d’une force militaire régionale dans le pays ” dès que le Mali en fera la demande “, et n’ont pas évoqué la durée de la transition. Comme on le voit, le patron du CNRDRE n’est apparemment pas pressé de pacifier le pays et d’aller aux élections. Et dire que l’un des ténors de la classe politique proche des positions du CNRDRE, IBK parle, lui, d’une transition de six mois.
Il faut signaler toutefois que la délégation des ex-putschistes à Ouagadougou a réaffirmé sa ” volonté de poursuivre le dialogue avec la Cédéao ” sur la base de l’accord conclu avec elle le 6 avril et qui a cadré le transfert du pouvoir aux civils, et promis l’ “adoption dans les meilleurs délais ” d’un calendrier pour sa mise en œuvre.
Par ailleurs, concernant la crise au Nord, Djibrill Bassolé a indiqué que des ” contacts sont en cours ” en vue d’un dialogue entre le gouvernement malien et les mouvements armés. ” Je pense que très bientôt nous aurons les premiers entretiens “, a-t-il dit, sans autre précision.
Les entretiens de Ouagadougou sont survenus alors qu’à Bamako des militaires fidèles au président Amadou Toumani Touré (ATT) renversé le 22 mars ont vainement tenté lors des combats lundi et mardi de reprendre les positions tenues par les ex-putschistes qui, bien qu’ayant accepté de rendre le pouvoir aux civils, restent omniprésents.
Bruno D SEGBEDJI
Manque d’honnêtété intellectuelle à ce journaliste quand il dit que c’est le coup d’état du 22 mars qui a occasionné la partition du pays.
il ressemble à un chien en rage, il nous m a fait trop honte trop noir en plus!!
Au cours de cet entretien il a dit entre autres qu’il est un honnête homme, qu’il fait ce qu’il dit et non l’inverse. Qu’il s’en ira lorsque ses hommes, ses soldats, auront tout ce qu’il leur a promis et qu’il était maintenant temps, au 21ème siècle, de cesser d’appeler ménagères leurs épouses qui doivent pouvoir apporter leur pierre à l’édification nationale, à travers des activités économiques.
Vous vous rappelez chers lecteurs que le 22 mars à 4h 50 mn, à la télévision nationale il avait dit que le régime du président ATT a été renversé pour incompétence dans la gestion des problèmes du Nord (au sujet desquels son gouvernement n’a rien entrepris), que l’incertitude pesait sur les élections générales, qu’il avait pèle mêle invoqué la corruption, la cherté de la vie et la paralysie de l’école malienne.
Depuis j’ai décidé de suivre l’homme à la trace afin de savoir s’il correspond au fil des actes posés à l’image qu’il a voulu nous donner de sa personne.
Aussi, je suis à l’aise aujourd’hui de dire, après enquêtes et recoupements de nombreux éléments, que le Capitaine est un officier qui ne tient pas parole.
Aussi, à propos du Nord, nous avons constaté plutôt la dégradation de la situation depuis son arrivée ; car coup sur coup, les villes majeures que sont Kidal, Gao et Tombouctou sont tombées alors que la rébellion n’avait nullement fait mystère de sa volonté d’accentuer son avantage à la suite de son forfait. Elle l’avait annoncée sur France 24, RFI mais le Capitaine n’a pu le circonscrire.
Mieux, à la suite de la pression des femmes du Camp de Kati lors de l’attaque de Gao, il a ordonné à nos soldats de décrocher et la ville de Gao est tombée sans combattre.
Le combat de principe
Mon Capitaine, le combat du journal Aurore fondé en 1990 est un combat de principe, celui de la défense de la démocratie. C’est pourquoi en compagnie des Echos et de la Roue il a livré un combat implacable contre le Général Moussa TRAORE, jusqu’à sa chute le 26 mars 1991 qui quoiqu’il arrive sera à jamais le jour de la libération de la parole dont vous avez entrepris la confiscation, depuis le 22 mars 2012.
En effet, depuis ce jour, toutes les déclarations politiques de citoyens maliens, qui ne sont pas en votre faveur, ne passent plus à la télévision nationale qui fonctionne grâce à nos impôts à tous.
Les armes et engins de mort que vous utilisez contre le peuple sont acquis grâce à ces impôts. Donc à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
Est-ce là votre façon de redresser la démocratie ? En tout cas, sous ATT chacun s’exprimait, y compris Oumar MARIKO qui était son adversaire le plus virulent.
Mon Capitaine, pourquoi vous, qui êtes si compétent, continuez de vous appuyer sur les officiers supérieurs que » l’incompétent » avait choisis pour faire face aux problèmes du Nord, je veux parler des Colonels Major Oud Meidou, El Hadji Gamou et du Colonel Didier Dakouo que vos hommes ont humilié à Gao. Si Oud Meidou a refusé de combattre pour vous parce que vous l’avez sollicité, Gamou et Didier Dakouo sont encore, par contre, toujours mobilisés par vos soins.
Il faut que le peuple le sache. Vous ne faites donc pas mieux qu’ATT sur ce plan. Au contraire la rébellion vous a infligé un camouflet, vous qui avez dit avec panache être venu pour régler le problème du Nord, alors que,, tous les observateurs avertis le savent, un cessez le feu unilatéral était observé par les rebelles depuis la chute de Tessalit, dans l’attente des conclusions de l
Je suis parfaitement d’accord pourvu q ce Pré désigné, soit issu de la volonté populaire. Car ce bouleversement bien que pénible pour notre pays constitue à n’en pas douter une grande opportuné, une occasion pour remettre les pendules à l’heure. Ce faisant, la présidence tant souhaitée par les uns et les autres, doit être assurée par un malien libre de tout engagement politique.
Que Dieu benit le MaLI
Bruno je suis ne supporte au politicard surtout ces requins et loups. Mais vous mentionnez que IBK veut une transition de 6 mois au plus, cela est errone. Allez lire ses declarations sur maliweb. Soyons realiste cas meme qui est debile pour voir une transition etre effectue en 6 mois dans cette situation?
Dans la situation actuelle je dirai, personnellement,18 mois a 24 mois pour un meilleur retour a la normal apres avoir regle le cas du nord bien sure. Mais cette transition doit avoir un president neutre, ni DT, ni IBK, SC,… et ni la junte. Le Mali ne manque de fils ou fille integre et credible tant sur le plan national qu’international.
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