Conscient de la gravité de la situation dans les régions nord du Mali, occupées par des rebelles, le Collectif des ressortissants du nord (Coren) a appelé à une marche pacifique à laquelle a pris part une masse populaire, le mardi 10 avril 2012 pour demander la libération du septentrion malien. La marche est partie de la place de la liberté en passant par la devanture du cinéma Babemba pour prendre fin au monument de l’indépendance.
La marche a été encadrée par un important dispositif de sécurité composé de policiers, de gardes et de gendarmes sous l’assistance des éléments de la protection civile. Elle a débuté aux environs de 8 heures à la place de la liberté. Au niveau du monument de l’indépendance, (destination), ce fut l’exécution de l’hymne national du Mali. Ensuite, le président du Coren a, dans son intervention, affirmé que cette marche constitue une victoire du Mali contre ceux qui œuvrent à la division de ses enfants et à la partition de son territoire. « Nous sommes ici aujourd’hui, non pas en tant que ressortissants du nord mais en tant que Maliens. Oui, nous sommes là en tant que Maliens venus des six communes de Bamako, de Kayes, de Koulikoro, de Sikasso, de Ségou, de Mopti, de Tombouctou, de Gao, et de Kidal. Nous sommes ici debout comme un seul homme pour signifier que le Mali est un et indivisible », a-t-il dit. A ses dires, pour la libération, pour l’indépendance, pour la paix, rien n’est trop grand pour le Mali. A l’en croire, ceux qui parlent de l’indépendance illusoire de l’Azawad constituent une infime partie de la communauté touarègue.
Il a indiqué que les populations des régions occupées sont aujourd’hui victimes d’atteintes à leur intégrité physique, avant d’exprimer sa compassion aux chrétiens de Gao, victimes de la destruction de leurs lieux de culte par les terroristes. Il a lancé un appel à la France pour traduire les porte-paroles des terroristes et islamistes du Mnla vivant sur leur sol, devant les juridictions criminelles. Le président du Coren a remercié tous les pays singulièrement ceux de la Cedeao engagés dans la recherche de solution, tout en demandant à l’État du Mali de décréter un deuil national. « Je suis nationaliste, je marche aujourd’hui parce qu’une partie de mon territoire est occupée. Je n’ai jamais marché dans ma vie et c’est la première fois que je marche pour la libération de notre pays », a dit l’ancien premier ministre, Ousmane Issoufi Maïga. Il a demandé à toutes les Maliennes et à tous les Maliens de se lever pour libérer le Mali. Le Président du Parena, Tiébilé Dramé, a indiqué que la déclaration d’indépendance du Mnla n’a pas de sens, car le Mali est un et indivisible. « Le peuple malien qui abrite ce vieux pays n’acceptera jamais ce fait accompli du Mnla », a-t-il conclu. Pour Abdoulaye Touré, président du Cnj-Mali, les bandits armés doivent être matés afin de trouver une paix durable. « Nous ne devrons plus attendre une force extérieure, nous devons prendre le pas dès maintenant pour la libération du nord », a-t-il conclu.
Aguibou Sogodogo
Hadama B. Fofana
Accueil Armée
tout ce monde dans la rue,vive le mali.et si on prenaient des armes.perso je suis pret.j ai un arsenal a bamako.j attend juste un declic.la patrie ou la mort nous vaincrons
cette marche prouve a ces imbeciles qu ils ne sont autre que des terrorists et bandita sans coeur qui ont prive des innocents de leur liberte. les Maliens doivent tous faire pour obtenir des equipement de guerre afin de reconquerir nos territoire perdu et secourir nos freres et soeurs en souffrance.
Les patriotes malien et malienne ne conté pas sur la CEDEAO ayez confiance à votre capacité le mali a toujours été un grand pays d’exemple pour l’afrique croyez à votre force et vous parviendrait incha-allah je le croire de toute les forces de ce beau pays intègre et hospitalier
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