Après avoir été reçus par le président de l’Assemblée nationale, Issiaka Sidibé le jeudi 14 décembre dernier, ils étaient plusieurs centaines de marcheurs à prendre le départ ce vendredi 15 décembre à la Place de la liberté de la marche pour aller remettre au PM leur mémorandum.
Cette marche était conduite par la présidente du Collectif des épouses et parents des militaires et paramilitaires poursuivis dans l’affaire dite « des bérets rouges », madame Dembélé Ladina Sissoko, non moins épouse de l’ancien chef d’Etat-major général de l’Armée, le général Dahirou Dembélé et le représentant des avocats de Amadou Aya et ses camarades, Me Mariam Diawara. Munis de morceaux de carton et des banderoles et autres affiches, certains à pieds, d’autres en voiture, ces marcheurs durant tout le trajet, ont dénoncé d’une seule voix ce qu’ils appellent la détention « prolongée » des militaires.
A la primature, c’est en présence de quatre membres de son gouvernement que le Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maiga a reçu une délégation du collectif. Il s’agit notamment du ministre de la Sécurité, celui de la Justice, du ministre des Droits de l’homme, du ministre de la promotion de la Femme de l’Enfant et de la Famille. Les deux parties ont échangé à huis-clos pendant une bonne trentaine de minutes. A la suite de ces échanges elles ont remis au PM, Abdoulaye Idrissa Maiga un mémorandum dans lequel elles dénoncent la détention prolongée de leurs époux et parents plus de trois ans. Elles invitent le PM de s’impliquer pour la libération provisoire de leurs époux « prisonniers ». « Le Collectif des épouses et parents vous demande humblement de vous impliquer personnellement dans le traitement du dossier de leurs époux et parents en votre qualité de superviseur de l’action gouvernementale pour que leurs époux puissent rentrer chez eux. ».
Par ailleurs, le Collectif a demandé au Premier ministre l’obtention d’une indemnisation à l’endroit de toutes les victimes (morts et blessés) des évènements du 30/4 au 1er 5/ 2012 et des familles inculpées, décédées en détention provisoire Siriman Fané et Amassougo Dolo.
A leur sortie d’audience, c’est une présidente du collectif coiffé d’un béret rouge, visiblement satisfaite des échanges qui nous a confié avoir trouvé une oreille attentive. « Le PM nous a demandé de rester derrière la loi, c’est ce que nous faisons depuis. Nous l’attendons avec grand espoir ».
Ces avec cette note d’espoir que le collectif s’est retiré de la primature.
Mohamed Naman Keita
Maliens sincères et démocrates du monde entier, restons vigilants pour réagir avec la plus grande fermeté si les criminels Sanogo sont libérés.
Le Peuple rendra sa justice si la justice malienne faillit à son devoir pour libérer les assassins et pilleurs du Mali que constituent Sanogo et ses complices.
Le précédent ministre de la justice a déjà dénoncé l’influence du pouvoir sur la justice et tout le monde sait que le 1er magistrat du Mali est un putschiste prêt à renvoyer l’ascenseur à Sanogo.
Soyons sur nos gardes pour donner une bonne leçon aux apatrides et ennemis de la justice qui vont libérer les criminels.
Les crimes de Sanogo et de sa bande de malfrats sont indéniables et Rien ne peut les arracher à la condamnation, en dehors du Bon Dieu.
Si jamais on les libère, le Mali connaîtra un triste sort car les nombreux crimes de sang ne sauront rester impunis.
IBK est un complice de Sanogo parvenu au pouvoir avec sa complicité et son soutien affiché mais il ne saura l’arracher à la justice.
Si la justice malienne ne les juge pas, la CPI est là pour prendre le relai, sinon la rue est là pour leur appliquer l’article 320.
Leurs crimes odieux clairs et irréfutables, donc ils seront jugés et condamnés.
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