Suite aux révélations faites sur les contrats d’armement et d’équipement militaires par le Fonds Monétaire International (FMI) après une mission dans la capitale malienne, le Réseau d’Appui pour une meilleure Gouvernance au Mali condamne vivement la pratique de la surfacturation et demande au président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, de faire parler le droit.
u moment où l’année 2014 est décrétée par le président de la République comme celle de la lutte contre la corruption et la délinquance financière, il faut croire que la ruse ne manque chez certains pour contourner ce que les Maliens appellent ”un simple discours”.
L’ensemble de la population malienne a été consternée de ce que les institutions de Bretton Woods ont découvert, la semaine dernière, après une mission d’inspection dans la capitale malienne où les dossiers sur le fameux avion présidentiel et les équipements militaires ont été passés au peigne fin.
Sur ce dernier point, la mission du FMI a décelé une surfacturation de près de 30 milliards de nos francs. Ce qui a choqué l’ensemble de l’opinion nationale qui demande dès lors des comptes au président de la République en faisant tomber des têtes. Très remontée, elle s’attend à ce que ce présent cas serve d’exemple à ceux qui se nourrissent de la corruption à grande échelle et de la délinquance financière.
C’est ainsi que le Réseau pour une meilleure Gouvernance au Mali, qui assure une veille citoyenne sur les actions du gouvernement, à travers une déclaration, a vivement condamné cette pratique qui vient démontrer, hélas, que la moralisation des finances publiques n’est pas pour demain. Pas avant, en tout cas, que les délinquants à col blanc ne soient étranglés avec leur cravate.
” Nous demandons au Président de la République, d’user de ses prérogatives de premier magistrat du pays pour faire la lumière sur les fautes commises et de faire parler le droit “, peut-on lire dans ladite déclaration.
En outre, les membres du réseau exhortent le président IBK à ‘‘relever immédiatement les responsables du pays qui sont impliqués, de près ou de loin, dans cette affaire de leurs fonctions respectives” tout en les poursuivant devant les instances compétentes.
En effet, la simple résiliation totale ou partielle de certains contrats ne saurait suffire. Les Maliens s’attendent à ce que de tels actes soient punis afin que le changement tant prôné, mais dont ils attendent toujours le premier fruit par le régime actuel, soit effectif dans ce pays aussitôt que possible.
Aboubacar DICKO
Ce ”Réseau d’appui” demande une chose très compliquée à notre Premier Magistrat de poursuivre ses amis mafiosi. C’est comme si vous demandez au MNLA de s’attaquer sérieusement à son armée de djihadistes et de mercenaires. Comme quand vous demandez à la France de désarmer son MNLA et de libérer son AZAWAD.
Conclusion: la solution à nos problèmes de sécurité physique ou financière ne viendra que des pressions de la société civile malienne…
Pas que de la société civile. Le salut peut bien venir de notre Opposition qui a levé le lièvre. Si l opposition s assume, il y a beaucoup de bêtises qui vont cesser dans la gouvernance IBK
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