Les forces de la junte au pouvoir au Mali se sont emparées mardi de la caserne principale de la garde présidentielle, unité restée fidèle au président déchu Amadou Toumani Touré qui avait lancé la veille une tentative de contrecoup d’État. Des dizaines de riverains du camp Djicoroni, théâtre d’intenses combats depuis lundi soir, ont applaudi lorsque les troupes fidèles à la junte, qui a pris le pouvoir le 22 mars, ont pénétré dans la caserne abandonnée par ses occupants, rapporte un correspondant de Reuters sur place. “J’ai vu les corps de trois Bérets rouges dans une mare de sang”, a déclaré un témoin. Un autre dit en avoir dénombré une dizaine dans et autour du camp.
Selon la junte, les Bérets rouges de la garde présidentielle cherchaient à retourner la situation après le renversement du président Amadou Toumani Touré. Les combats, qui se sont déroulés aux abords du siège de la télévision publique (ORTM), de l’aéroport et des casernes des deux camps, ont fait au moins 27 morts, selon des sources médicales et les correspondants de Reuters. Le chef de la junte, le capitaine Amadou Sanogo, a dit avoir dépêché, dès les premiers accrochages, des unités vers la caserne de la garde présidentielle pour plaider en faveur de l’unité des forces armées maliennes.
“Durant l’échange entre mes hommes et les parachutistes, une partie de ces derniers a décidé de prendre les armes contre nous une fois pour toutes”, a-t-il ajouté. “Ils ont tenté de prendre Kati, de s’emparer de la radio et de la télévision ainsi que de l’aéroport. Mais nous étions préparés. Nous avons réussi à tuer certains (militaires) et à (en) capturer d’autres. Et parmi les prisonniers figurent des soldats étrangers que nous exhiberons à la télévision.” Dans une déclaration enregistrée et diffusée en boucle à la télévision, la junte a affirmé qu’elle contrôlait l’ORTM, l’aéroport de Bamako et le camp de Kati, la caserne des putschistes. “Ces sites ont été sécurisés et sont entre les mains des forces de sécurité”, a affirmé dans ce texte un porte-parole de la junte, le lieutenant Mohamed Issa Ouédraogo. Mardi matin, le directeur de l’aéroport a indiqué à Reuters que ce dernier était fermé en raison de combats. La junte militaire affirme que les événements de ces 48 dernières heures montrent que les partisans de l’ancien régime bénéficient de l’aide de combattants étrangers.
Pas de médiation
Des officiers subalternes, accusant le régime en place d’incurie et de laxisme face à la progression d’une rébellion touareg appuyée par des combattants islamistes dans la moitié nord du Mali, ont renversé le 22 mars le président Touré. Le putsch, qui est intervenu juste avant l’élection présidentielle prévue fin avril, a été condamné par l’ensemble de la communauté internationale, dont l’Union africaine et la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Les rebelles touareg et leurs alliés, notamment al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), ont profité de la confusion régnant à Bamako pour s’emparer de toute la moitié nord du pays.
Par la suite, la junte a nommé un gouvernement provisoire en vue de rétablir à terme l’ordre constitutionnel, mais les capitaines au pouvoir ont contrarié un plan avancé par la Cedeao visant à dépêcher au Mali une force de plus de 3 000 soldats chargés de superviser la transition. Mardi, le ministre burkinabé des Affaires étrangères, Djibril Bassolé, médiateur de la Cedeao dans la crise malienne, a indiqué que le groupe sous-régional n’avait toujours pas envoyé de troupes sur le terrain. “La Cedeao n’a pas envoyé de soldats sur place. Aucune décision n’a été prise à cet égard”, a-t-il affirmé à Reuters, qui l’interrogeait par téléphone de Ouagadougou, où des pourparlers prévus ce mardi entre représentants de la junte malienne et de la Cedeao ont été annulés.
Motif invoqué par le médiateur : l’avion envoyé la veille pour chercher les délégués de la junte n’a pas été autorisé à se poser à Bamako. Le ministre a ajouté : “En tant que médiateurs de la Cedeao, nous restons à la disposition pour poursuivre le dialogue, qui aidera le Mali à normaliser ses institutions politiques et à amener l’armée à se soumettre d’elle-même à l’autorité d’un gouvernement civil.” LaFrance, qui se dit “fortement préoccupée par les affrontements armés qui ont eu lieu hier et aujourd’hui à Bamako”, a lancé un appel à l’arrêt des violences et à la reprise du processus de retour à l’ordre constitutionnel. “Seul le rétablissement de la paix civile pourra permettre au gouvernement de transition récemment nommé de faire face aux exigences de la situation”, a déclaré Romain Nadal, sous-directeur de la presse au ministère des Affaires étrangères.
Le Point.fr – Publié le 02/05/2012 à 09:04
Sanogo et son CN…machin après avoir divisé le pays, maintenant ils ont entrepris de diviser l’armée. Que Sanogo et son CN…machin disparaissent pour le bien de notre pays.
Ce CN machin doit simplement disparaitre pour qu’il y ait la paix au Mali. Il faut dissoudre ce CN machin. Trop de bla bla bla. Nous en avons marre. Voilà ils ont divisé le pays et maintenant ils ont divisé notre fragile armée sous équipée et mal formée. Abas le CN machin, abas ATT, abas la CEDEAO et vive le Mali. Nous ne voulons pas ces bandits de Kati.
Du n’importe quoi! Ce Sanogo nous prend pour qui? Des mercenaires étrangers venus combattre à Bamako. C’est faux et archi faux. Que CN machin nous respecte. Depuis quand avez-vous vu des mercenaires ou des militaires étrangers portant leur carte d’identité sur eux. C’est faux Sanogo, arrête de nous mentir. Ce ne sont pas des militaires étrangers. Trouvez autre chose pour nous divertir. Aucun mercenaire ne part au combat en portant sur lui des papiers d’identité.
Si nous voulons évité là mains mise sur le pouvoir malien,suivant Capitaine Sanogo .jsui pas sûre de la position de ADO ni de Blaise (mercenaire étranger ).Nous voulons un mali uni et prospère et non un Duekoue(ville de côté d’ivoire ou une famille entière à été massacré.)
Je dis stop CEDEAO organisation corrompue
Epargnez-nous vos bla bla. Personne n’a envie d’entendre (ou de croire) que le Burkina ou la Cote d’Ivoire voullaient envahir le Mali, puisque cela n’est pas possible et je defie quiconque, militaires ou expert en defense d’essayer de me convaincre de cette theorie a la con.
Les evenements de 48 denieres heures au Mali ne sont que la resultante du refus de militaires(PUTSHISTES ET ANTI-PUTSHISTE COMPRIS) de faire leur devoir et leur gout prononce pour le pouvoir et ses avantages.
SI VOUS VOULEZ VOUS ENTRETUER DONC, NE LE FAITES PAS ICI EN PLEIN VILLE, ALLEZ-Y LE FAIRE PLUS AU NORD, IL Y A PLEIN D’ESPACE LABAS.
MAIS DE GRACE ALLEZ-VOUS EN. SANOGO ET SA CLIQUE, VOUS AVEZ OUVERT LA BOITE A PANDORE ET NE PENSEZ PAS QUE C’EST FINI, CAR CECI N’EST QU’UN COMMENCEMENT.
MAINTENANT DIONCOUDA ET MODIBO DIARRA, SOYEZ DES HOMMES, PRENEZ VOS RESPONSABILITES ET ORDONNER A TOUS CETTE FRIPOUILLE DE SE METTRE EN ORDRE DE BATAILLE DES DEMAIN
QUE TOUS LES MILITAIRES SE DEPLACENT A SEVARE ET MOPTI EN ATTANDANT LES ARMES ET L’ORDRE D’ATTAQUER LEUR SEMBLABLE QUI OCCUPENT ET TERRORRISE LES POPUATIONS AU NORD.
Mr LE PREMIER MINISTRE si ton discours a la TV avait pour raison de montrer que tu as pris tes pleins pouvoir, tant mieux> EXCERCE-LES DONC!
les elements montre a la tele sont belle et bien des mercenaires paye par des personnes malintentionne comme dit le porte parole de la CNRDRE je pense que tout le peuple malien doit se sunir pour un mali prospert c est pour cela nous devons nous entenir a l accord cadre signe entre le CDEAO et la junte pour une sortie de crise nous devons laisse nos interets personnelle de cote et voir l interet d un peuple assoupie dans sa dignite face a une corruption accentue
que dieu beni le mali et ses enfants
Je ne sais pas s’ils ont prit des soldats comme prisoniers,en tout cas parmi les elements montres a la tele,moi je reconnais un pour avoir acheter un hebecide avec lui, il se nomme sunny il est anglophone il vendait ses produits au quartier du fleuve, pres de la cantine inps ce qui montre que c’est encore une mascarade du cnerdre comme pour les armes montrees a la tele supposees etre trouver chez des gens mal intentionnes,faites attention il ya trop de choses pas clair dans cette histoire
ceux qui sont au Mali savent bien qui est qui. Raconte pas des salades. Les Bamakois savent ce qui s’est passé. il s’appelle Synny, menteur c’est grotesque ce qu’il vient de dire ce mec.
je suis au mali je sais ceux qui se passe reellement c est des opportunistes qui ne veulent pas l equipe de sanogo nous savons qui est qui au mali si nou tirons un rapport les opportunistes ne sont que 30 pour cent avec le grain CDAO et les politiciens mal intentionne
je ne suis sur que c est une mascarade de lex junte je pense que nous devons voir les choses en face pourqu oi encore une contre offensive apres le demarrage d une republique avec un nouveau gouvernement?
Comments are closed.