Mali: Un projet international pour déloger les rebelles islamistes du nord du pays

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Des experts militaires d’Afrique, des Nations unies et d’Europe ont rédigé des projets préliminaires afin de reprendre le contrôle du nord du Mali, aux mains de rebelles islamistes proches d’Al-Qaida, ont annoncé mardi des responsables africains.

D’après une source qui a eu connaissance du projet, ce dernier impliquera une force de plus de 4.000 hommes, issus pour la plupart des pays d’Afrique de l’Ouest. «Toute option militaire sera employée, sur terre et dans les airs», a précisé cette source sous couvert d’anonymat. Les experts militaires internationaux ont élaboré le plan d’intervention lors d’une réunion d’une semaine à Bamako et l’ont soumis mardi à l’approbation de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Le projet sera ensuite examiné par l’ONU à la mi-novembre, préparant le terrain à l’action.

Pas d’intervention avant plusieurs mois

«Nous devons répondre en détail au Conseil de sécurité concernant la logistique, le calendrier, les effectifs et le financement (nécessaires) au déploiement de cette mission», a déclaré le président de la commission de la Cedeao, Désiré Ouédraogo, devant les planificateurs militaires du projet lors d’une cérémonie mardi. «Vos conclusions seront donc cruciales pour la prochaine étape: amener le Conseil de sécurité de l’ONU à adopter une nouvelle résolution autorisant le déploiement», a-t-il ajouté.

La résolution 2071 adoptée le 12 octobre par le Conseil de sécurité a demandé aux organisations régionales africaines et à l’ONU de présenter dans les 45 jours des «recommandations détaillées et applicables» sur l’envoi d’une force militaire internationale pour aider les autorités maliennes à reprendre le contrôle du nord du Mali. Selon des diplomates, une telle intervention ne sera cependant pas effective avant plusieurs mois.

 Reuters

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1 commentaire

  1. 1. Le plus gros danger serait DE CONFONDRE MILICES ANARCHIQUES ET BRIGADES D’AUTODEFENSE. Ce qui est évident, c’est qu’il faudra que DES BRIGADES D’AUTODEFENSE BENEVOLES, FORMEES, ARMEES ET ENCADREES PAR L’ARMEE MALIENNE et la CEDEAO protègent les villes et villages dégarnis que des bandits isolés ne manqueront pas d’attaquer. Car toutes les armées du monde ne pourront pas protéger tous les sites de la ligne de front et même de l’intérieur.
    2. Les villes importantes pourront toujours être protégées par LES TROUPES DE LA CEDEAO QUI EVENTUELLEMENT POURRAIENT SECURISER LA REPRISE DES PROJETS DE DEVELOPPEMENT IMPORTANTS DEJA FINANCES AU NORD MALI (Barrage de Taoussa, Route Niono -Tombouctou, Route Bourem-Kidal, etc.). CAR, IL NE FAUDRAIT JAMAIS OUBLIER QUE LE BANDITISME/TERRORISME SE NOURRIT AVANT TOUT DE L’ANALPHABETISME, SURTOUT DU CHOMAGE ET DU DESESPOIR DE JEUNES DESŒUVRES.
    3. Il est logique que les leaders nationaux maliens se retrouvent contre l’insécurité. Mais il est encore mieux de réussir la lutte commune, internationale simultanée, coordonnée du banditisme/terrorisme au Mali, en Libye, au Niger, en République Saharaouie, au Tchad, au Maroc, en Algérie, etc. L’Algérie peut s’opposer à la guerre sur son sol, mais pas au Mali qui n’est pas sa propriété, au risque de passer pour un Etat qui entretient le terrorisme chez ses voisins et dans le monde.

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