Mali: plusieurs hauts gradés vont être entendus dans l’affaire du charnier de Kati

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Des bérets rouges de l'armée malienne.
Des bérets rouges de l’armée malienne.
France24 / capture d’écran

L’enquête progresse sur le charnier découvert en décembre dernier. Un charnier qui contenait les corps d’une vingtaine de militaire portés disparus après une tentative de contre coup d’Etat contre le général Sanogo en avril 2012. Le juge en charge de l’instruction a reçu le feu vert pour entendre plusieurs officiers hauts gradés.

Après le feu vert donné par leur hiérarchie, ce sont au moins quatre généraux de l’armée, qui seront entendus dans l’affaire du charnier contenant 21 corps découvert en décembre 2013 à 15 km de Bamako.

 

 

Parmi ces hauts gradés, figurent un ancien patron des services de renseignements maliens, un ancien chef d’état-major des armées. L’enquête devrait donc progresser rapidement.

 

 

Déjà arrêtés dans le cadre de l’affaire, d’anciens proches du chef de l’ex-junte, Amadou Sanogo, lui-même aux arrêts, ont donné selon nos sources, des informations capitales : notamment comment les yeux des personnes froidement assassinées ont été préalablement bandés,  comment elles ont été enchaînées. Et surtout le nom de l’adjudant-chef qui aurait dirigé les opérations d’exécution.

 

 

A (re)lire: Mali: de nouvelles arrestations dans l’affaire du charnier découvert près de Kati

 

Autre information : l’autopsie pratiquée sur les corps des personnes assassinées sera bientôt connue avec certitude. Et on se dirige vers une confirmation : les corps retrouvés début décembre dans le charnier, seraient bien ceux de 21 militaires bérets rouges, c’est- à-dire des parachutistes.

 

 

Ils ont été arrêtés en 2012, parce qu’ accusés d’avoir voulu renverser le capitaine Amadou Sanogo et ses hommes, qui à l’époque, faisait la pluie et le beau temps.

 

Par RFI / vendredi 07 février 2014

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8 COMMENTAIRES

  1. je rappelle au juge karambé que MAHAMADOU DJERY MAIGA est a Bamako depuis quelques jours ça serait intéressant qu’il profite de sa présence pour lancer un mandat d’amener contre lui afin de l’entendre sur le génocide d’Aguelhok!!!au lieu de nous divertir avec cette histoire de sanogo par ci sanogo par la tels généraux par ci tels généraux par la….

    • Sting.Karambé et mêmes tous les autres détracteurs du Général 4* Sanogo n’ont même pas les c o u i l l e s pour interpeller les gens qui ont égorgé la centaine de nos soldats.Ils sont tous derrière nos généraux et hommes de rang républicains pour cette histoire de bérêts qui n’est que de la légitime défense.Que dieu bénisse le Mali & le général Sanogo. 😉

  2. Serge Daniel est payé en euro avec tous les avantages liés à son service ( logement , voiture et autres). Tous ceux la assurés par la radio mondiale . Il n a point besoin de se compromettre surtout avec sanogo . Un pauvre pauvre capitaine bombardé général sans autorité .

  3. Serge Daniel de RFI.Toi tu aurais dit ceci au général Sanogo:”Puisque je n’ai rien eu de vous [CNRDRE],alors je ne peux pas parler de bien de vous” (d’après mon général lui-même).Si cette information est vraie,ça serait une surprise que RFI parle de bien de la junte ici.Que Dieu bénisse le Mali & le Général Amadou Aya SANOGO. 😉

  4. La feuille de route Kassin pour le nord!

    1. Définir clairement les modalités concrètes de la décentralisation telles que arrêtées par les états généraux de la décentralisation tenus à Bamako.

    En y précisant clairement les compétences, les prérogatives et les ressources à transférer aux communes décentralisées urbaines et rurales avec à la clé des exigences de résultats sur le plan du développement économique et social.

    RESPONSABILITÉ RIME AVEC RENDRE COMPTE!

    Cela passe par:

    a) une redéfinition des rôles dans la chaîne de gouvernance:

    -Le rôle des gouverneurs et des préfets dans la gouvernance décentralisée

    -Le rôles des maires et des élus locaux.

    -Le rôles des chefs coutumiers

    -Le rôles des leaders d’opinions

    -Le rôle des ONG et associations

    -Le rôle des organisations féminines

    -Le rôle de la jeunesse

    -La place de armée malienne dans les communes décentralisées et la nouvelle carte militaire pour le nord du Mali et pour les 100 prochaines années.

    b) La définition claire de la politique sécuritaire du pays et sa déclinaison dans les communes décentralisées du pays eu égard aux menaces permanentes erratiques et imprévisibles sur la stabilité et la sécurité du Mali.

    c) La définition claire des modalités de coopérations des communes décentralisées avec l’extérieur et particulièrement les pays limitrophes.

    d) La place et le rôle des services de sécurités et du renseignement du pays.

    e) La relecture du code pénal et du code de procédure pénal du Mali eu égard aux agissements des voyous armés au nord du Mali

    f) La place et le rôle des juridictions du pays au nord du Mali dans le combat contre l’insécurité et le banditisme armé et les trafics de stupéfiants

    g) La place des médias publics et locaux dans la gouvernance décentralisée

    h) La place et le rôle des écoles publiques et privées dans la sensibilisation et l’information aux exigences d’un état de droit et du caractère intangible de la forme républicaine de l’Etat malien un et indivisible.

    i) La place et le rôle des communes décentralisées dans l’éducation des masses populaires aux valeurs de la république du Mali.

    2. Réunir à Bamako tous les chefs coutumiers, élus locaux, membres de la société civiles et leaders d’opinion pendant un séminaire d’un mois pour expliquer de fond en comble la nouvelle politique de décentralisation dans ses aspects de la gouvernance décentralisée (compétences, prérogatives, relations entre institutions, ressources transférées aux structures décentralisées, obligation d’éducation et de sensibilisation, droits et devoirs dans la république, modalités de coopération extérieure, aspects sécuritaires, aspects juridiques et pénaux de la gouvernance décentralisée etc).

    Une fois les leaders locaux formés à la gouvernance décentralisée, il faut définir un calendrier et un chronogramme de transferts des compétences et des ressources.

    Une structure de contrôle des transferts et de l’avancement de la feuille de route de la décentralisation poussée doit être mise sur place.

    L’aspect sécuritaire et économique doit faire l’objet d’un Observatoire National de la gouvernance décentralisée.

    Le dialogue inclusif demandé par l’ONU ne doit être fait qu’avec les leaders locaux formés par la république du Mali à la gouvernance décentralisée telle que définie et mise sur place par le Mali.

    Les propositions d’amélioration de cette gouvernance décentralisée doivent être adressées à l’Observatoire National sur la gouvernance décentralisée, constitué à cet effet et logé à l’Assemblée nationale du Mali.

    Tous les autres groupes armés et organisations ou associations parallèles n’ayant pas été prévus dans la gouvernance décentralisée est un ennemi de la république à combattre comme tel jusqu’au dernier sans autre forme de procès.

    LA CONFUSION EST LA PIRE ENNEMIE DE LA RÉPUBLIQUE

    L’action militaire et judiciaire doit être permettante tant que des menaces du banditisme armé sévit sur le territoire malien.

    LE MINISTRE DE LA DÉFENSE DOIT MENSUELLEMENT PRÉSENTÉ UN RAPPORT SÉCURITAIRE À L’ASSEMBLÉE NATIONALE SUR LA SÉCURITÉ DANS NOS COMMUNES DÉCENTRALISÉES!

    C’est une soupape de sécurité, car on n’est jamais prudent!

    Aucune négociation ne doit être faite avec aucun groupe armé illégal au Mali.

    À cet effet il faut déchirer, toute de suite et maintenant, l’accord préliminaire bidon de Ouagadougou du 18 juin 2013, parce qu’il ne sert à rien.

    C’est un nid de banditisme armé et rien d’autre.

    L’ONU s’en sert pour se donner de la valeur sinon elle sait mieux que nous que c’est du caca nerveux.

    Une attaque armée contre un symbole de l’état malien doit être requalifiée juridiquement en crime imprescriptible contre le peuple malien et punie d’une peine de condamnation à mort par pendaison.

    La guerre contre le banditisme armé et les rébellions armées doit être la raison d’être de l’armée malienne (qui doit pour refroidir l’ONU et sa bêtise, sans tarder renouer une dense coopération militaire avec la Russie et la Chine) dont la présence doit être multipliée par 100 au nord du Mali pour les 100 prochaines années.

    QUI VEUT LA PAIX AU MALI APPLIQUE SCRUPULEUSEMENT CE QUI PRÉCÈDE.

    Wa salam!

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