Mali : nouvelles médiations ouest-africaines

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La Cédéao a établi un contact avec la rébellion touareg, qui affiche une unité de façade.

Le président du Burkina-Faso, Blaise Compaoré (à droite), reçoit un ancien membre de la junte militaire du Mali, avant une réunion de médiation au Palais présidentiel à Ouagadougou, le 4 mai.
Après deux mois à s’ignorer, les groupes rebelles qui tiennent le nord du Mali et les gouvernements des pays voisins ont fini par se parler. Il ne s’agit pas de discussions, encore moins de négociations, mais juste de «consultations», a expliqué le président du Burkina-Faso, Blaise Compaoré, médiateur de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao). D’abord surprise par l’offensive des groupes touaregs, qui fin mars ont mis à profit le chaos politique régnant à Bamako pour quelques jours pour se rendre maîtres de tout le nord du pays, la Cédéao a fini par se rendre à l’évidence. La rébellion touareg, puissante et bien armée, s’est installée durablement. Reste donc à sauver ce qui peut l’être. Pour les États africains, l’urgence est d’éviter la cession du nord du Mali, une revendication ouvertement posée par certains Toua­regs. «Nous voulons parvenir à un accord entre le gouvernement malien et les mouvements armés qui préservera l’intégrité du territoire», souligne Djibrill Bassolé, le ministre des Affaires étrangères burkinabé.

Un médiateur a été dépêché, jeudi, à Gao, une ville aux mains des rebelles, pour nouer des contacts. Ce même jour, une ébauche d’accord s’est dessinée entre les deux principales composantes de l’insurrection touareg. Le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), un groupe indépendantiste et laïque, aurait trouvé un terrain d’entente avec «les frères ennemis», d’Ansar Dine, islamistes et opposés à toute division du pays. Le rapprochement officiel s’est fait sous la pression des hauts dignitaires touaregs, qui ont refusé de trancher entre les deux tendances. Dans ce compromis, le MNLA aurait accepté d’évoquer la nature islamique de son combat tandis qu’Ansar Dine envisagerait l’idée d’une large autonomie du nord du Mali. L’union des deux groupes est pourtant loin d’être acquise, union sans laquelle les éventuels pourparlers de paix avec Bamako sont impossibles.

Ansar Dine doit avant tout rompre avec les terroristes d’al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI). Or couper les ponts avec cet allié, riche et puissant, ne sera pas facile. De son côté, le colonel Mohamed ag Najim, le chef militaire du MNLA, devra reconnaître la puissance militaire de son rival.

Impasse politique à Bamako

Selon une source proche, c’est la querelle de leadership entre Iyad ag Ghaly et le colonel ag Najim, sur fond de rivalité tribale, qui demeure la véritable difficulté à surmonter pour unir les Touaregs. «Un combat entre les deux groupes, qui aurait de graves conséquences humanitaires, n’est pas encore écarté», souligne un proche du dossier. Cette guerre intestine ne serait pas forcément mal vue de certains pays de la Cédéao qui y voient un moyen d’affaiblir les rebelles. Car, en parallèle, le médiateur doit tenter de trouver une issue à l’impasse politique qui menace à Bamako. Le gouvernement de transition, mis en place après le coup d’État du 22 mars et de longues négociations avec la junte, est de nouveau ouvertement contesté par les anciens putschistes. Ces derniers s’opposent au maintien du président intérimaire. Une réunion d’urgence de la Cédéao doit se tenir samedi à Abidjan pour évoquer cette question et l’imposition de sanctions.

 

lefigaro.fr

Publié le 18/05/2012 à 20:02

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16 COMMENTAIRES

  1. La transition politique au Mali et la constitution du 25 février 1992: l’intrus et les violations de droit.

    Le peuple souverain du Mali s’est doté d’une loi fondamentale qui stipule dans son préambule qu’il  “….affirme sa volonté de préserver et de renforcer les acquis démocratiques de la révolution du 26 mars 1991…”

    Dans son article 26 cette loi fondamentale dit que “la souveraineté nationale appartient au peuple tout entier qui l’exerce par ses représentants et par voie de référendum. 
    Aucune fraction du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice”.

    Par ailleurs l’article 25 cite les institutions de la république du Mali qui sont au nombre de 8: 

    -le président de la république, 

    -le gouvernement, 

    -l’assemblée nationale, 

    -la cour suprême,

    -la cour constitutionnelle,

    -la haute cour de justice, 

    -le haut conseil des collectivités territoriales et

    -le conseil économique et social.

    Dans son article 62, “les députés bénéficient de l’immunité parlementaire”. 

    Pour l’article 121, “les fondements de tout pouvoir en république du Mali réside dans la constitution…..
     …..Tout coup d’état ou putsch est un crime imprescriptible contre le peuple malien”. 

    Mes chers amis, si réellement nous sommes régis par la constitution du 25 février 1992, tous les membres du CNRDRE doivent passer devant la justice malienne pour “crime imprescriptible contre le peuple malien” si jamais le président Dioncounda ne promulgue pas la loi  (article 40 de la constitution) qui les amnistie pour le coup d’état du 22 mars 2012.

     Leur première violation de la constitution malienne.

    Et en matière pénale, la complicité de crime est passible de poursuites judiciaires tout comme l’auteur principal du crime.

    En arrêtant arbitrairement des honorables députés, représentants du peuple souverain à l’assemblée nationale du Mali, qui sont pourtant protégés par l’immunité parlementaire (article 62 de la constitution), le CNRDRE et ses membres ont encore violé notre loi fondamentale.

    Ils ont continué à piétiner notre constitution (en violation des articles 9 et 10) en arrêtant arbitrairement des citoyens maliens, sans ouverture d’une information judiciaire à leur encontre, et au mépris des droits de la défense.

    Ils ont pris du plaisir, à bafouer la liberté de la presse, par des intimidations et des arrestations arbitraires de journalistes et d’hommes de presse, dont la seule raison réside dans la restriction de ladite liberté de la presse, en foulant au sol, l’article 7 de notre constitution.

    N’étant pas une institution de la république (article 25 de la constitution), le CNRDRE ni aucun de ses membres, ne peut, du point de vue du droit malien, exercer aucun pouvoir en république du Mali, car selon l’article 121 de notre constitution, “les fondements du pouvoir résident dans la constitution”.

    Et l’article 30 fait état d’élection au “suffrage universel direct” pour devenir président de la république du Mali.

    Du moment où le CNRDRE n’est mentionné nulle part dans cette constitution, il n’a aucun droit pour exercer aucun pouvoir en république du Mali, puis qu’il n’est élu nulle part en république du Mali.

    Par ailleurs, le CNRDRE ni aucun de ses membres, n’étant ni représentant élu du peuple souverain du Mali, ni une instance nommée par un quelconque pouvoir constitutionnel (exécutif, législatif et judiciaire), ils ne peuvent, du point de vue du droit malien, organiser aucune convention (soit-elle nationale, régionale ou katoise) ou tout autre attroupement (à caractère politique, civil ou militaire) qui sera de nature à décider de l’avenir politique de la république souveraine du Mali.

    Le CNRDRE ou un de ses membres ne saurait s’attribuer l’exercice de la souveraineté du peuple malien comme le précise l’article 26 de notre constitution.

    A moins que l’intrus ne veuille récidiver, perpétuellement, dans la violation de notre loi fondamentale, je ne vois pas mes chers amis, comment et pourquoi le président Dioncounda (dont la désignation est clairement définie dans l’article 36 de la constitution, qui précise un délai de 40 jours pour les élections, mais ne délimite pas l’intérim en cas de non élection dans ce délai) doit troquer sa présidence de la république du Mali, pendant notre transition politique, contre une convention anticonstitutionnelle d’une entité illégale qu’est le CNRDRE et qui croule sous le poids d'”un crime imprescriptible contre le peuple malien”.

    Mes chers amis, l’avantage du droit, c’est qu’il est clair, limpide et net, en fait, pour ceux qui se soucient du droit.

    Et pourtant cela devrait être le cas pour tous les citoyens car nul n’est sensé ignorer la loi.

  2. LE COUP D’ETAT DU 22 MARS A DONNE LE NORD DU MALI SUR UN PLATEAU D’OR AUX REBELLES. L’INSISTANCE DE LA JUNTE A SE MAINTENIR AU POUVOIR ANNONCE LA FIN DE LA REPUBLIQUE DU MALI. LA CEDEAO VEUT SEULEMENT AIDER LE MALI ET SI LA CNRDRE ET SES ASSOCIES NE VEULENT PAS CET AIDE QU’ILS NOUS DISENT LEURS MOYENS DE SAUVEGARDER L’INTEGRITE DU MALI.
    LA CNRDRE EST LE FAUSSEYEUR DE LA REPUBLIQUE DU MALI.
    MALIENS OUVRONS NOS ESPRITS ET REGARDER DE PRES LE REGIME MILITAIRE DE MOUSSA TRAORE. PLUS LA CNRDRE SE RENFORCE PLUS LE MALI S’AFFAIBLIT.
    MES FRERES ET SOEURS LE PROBLEMES DU NORD EST PLUS IMPORTANT QUE LA DESIGNATIONS D’UN president INTERIMAIRE.
    SOVONS D’ABORD NOTRE HERITAGE QUE DE LAISSER NOS ENERGIES DANS DES CONFLITS DE NOMINATION D’UN INTERIM.

    GOD SAVE LE MALI

  3. Dans la presse burkinabè aux ordres, Djibril Bassolet Grand maître de la Loge nationale du Burkina-Faso et bis « ministre des affaires étrangères du Mali » se lâche : « On ne casse pas la baraque en quarante jours » c’est à dire pas avant d’avoir trouvé des compromis avec les rebelles et les intérêts occidentaux qui tiennent ici coûte que coûte à l’émiettement territorial du Mali.
    Ce ton et cette approche appellent quelques remarques: le Mali est non seulement partitionné, mais il est en plus dirigé de l’extérieur par l’extérieur et pour des intérêts extérieurs.
    Et c’est affligeant de constater que pendant ce temps la classe politique affairiste, corrompue et oisive malienne s’adonne à son jeu favori de combines, de chasse aux postes juteux, d’alliances et de mésalliances opportunistes et calculées, dans la cacophonie et la confusion la plus totale, à chaque passage et visite des proconsuls françafricains de la CEDEAO.
    Quel triste spectacle et bien navrant, ce fameux retour à l’ordre constitutionnel voulu par la CEDEAO, et dicté depuis Paris, Bruxelles et Washington, pendant que tranquillement les rebelles tiennent et saccagent le Nord du pays.
    Ce triste spectacle est insupportable. Rien que des querelle de chiffonniers autour d’une constitution qui ne vaut que ce que l’on en fait; c’est à dire réduite jusqu’ici à servir de paravent à la corruption et à l’accaparement de l’État au profit des segments droitiers de l’élite politique et islamo-intégriste. On est écœuré devant cette scène dramatique d’amputation imposée à toute une nation où personne parmi les acteurs principaux au civil comme au militaire, personne dis-je, ne propose une boussole fiable qui indique le nord en termes de projet de reconquête anti-impérialiste vraie de la souveraineté et de l’unité nationale. Où sont les héritiers de Soundjata Kéita ? De Kankan Moussa et bien d’autres ? C’est franchement à n’y rien comprendre!

  4. LE PRESIDENT INTERIMAIRE LAISSE LA PLACE A UN AUTRE CIVIL. IL FAIT PAS L’UNANIMITE APRES SES 40JOURS.
    C’EST LUI LE PROBLEME QU’IL QUITTE ET DONNE LA PLACE A UNE AUTRE PERSONNALITE CIVILE NEUTRE. POURQUOI EN FAIRE UN PROBLEME APRES LES 40 JOURS.
    IL VEUT METTRE LE MALI SOUS EMBARGOT DE LA CEDEAO AFIN DE RESTER? ON VERRA PAR LA SUITE, FAIRE SOUFFRIR SON PEULE POUR LE POUVOIR?

  5. N’essayer pas de minimiser votre armé qui est créé pour la défense du territoire ,du peuple et de leur bien .les politiciens ne visent que leur intérêt .le politicien au pouvoir n’arrive pas a doter son armé de moyen logistique de peur d’être renversé .soutenons notre défenseur l’armé .si l’armé de la CEDEAo s’installe dans le nord du mali qu est ce qui va suivre . la France a déjà demande l’installation d’une base militaire dans l’azawad . une fois l’armé de la CEDEAo dans le nord devinez le reste

  6. L’ère n’est plus à la négociation vis_à_vis d’une cedeao sans esprits des responsables.
    Que le pouvoir de Bamako attende et penser juste un tout petit peu au w difficultés qui surgissent au Nord. Quels bureaucrates !

  7. La CEDEAO est à féliciter, ce sont les dirigeants maliens qui sont fantoches. C’est précisément Sanogo et les membres de la junte qui son infâmes.C’est grâce à l’appui de la CEDEAO et de la communauté internationale que les rebelles ont accepté de faire profil bas. La CEDEAO et la Communauté internationale ont condamné sans réserve la proclamation de l’indépendance de l’Azawad et soutenu clairement l’intégrité territoriale du Mali.

    C’est Sanogo et la junte qui rendent la tâche impossible pour le Mali, la CEDEAO et la communauté internationale. Ils s’entêtent à rester au pouvoir malgré tout.

    Cependant, il ne faut pas que la CEDEAO croit à ces rebelles , ils n’ont pas de parole d’honneur et n’ont jamais respecté aucun accord.

  8. Visiblement les USA ont pris la releve en ce qui concerne l’accomplissement du sale boulot, commencé par Sarko, au Mali,
    le sabotage de toute tentative de régularisation de la crise militaro-politique.
    Que nous tous, nous comprenions, les fils sont tirés de tres loin, l’enjeu est international.
    Le piege tendu est difficilement contournable, sans l’APPUI POPULAIRE necessaire.
    Le DOCTEUR, PHD CHEICK MODIBO DIARRA ET LE VALEUREUX CAPITAINE AMADOU SANOGO DOIVENT COMMENCER, SINON CONTINUER LE TRAVAIL PEDAGOGIQUE QUI EXPLIQUERAIT TOUTES LES FACES DU PROBLEME.
    IL FAUT EXPLIQUER AUX CITOYENS QUE TOUTE L’AFRIQUE, PARTICULIEREMENT, LE MALI RISQUE DE SUBIR UNE RECOLONISATION PIRE QUE CELLES CONNUES, JUSQU’ICI, DE L’HUMANITÉ.
    IL EST CLAIR QUE L’EMPIRE ANGLO SAXON Á LA VEILLE DE SON ÉFFONDREMENT INÉLUCTABLE CHERCHE Á S’EMPARER DÉSESPÉRÉMENT DES ÉTATS AFFAIBLIS.
    NOUS AVONS COMMIS LA GRANDE FAUTE DE NE S’ETRE PAS ALIGNÉ DURANT LES 20 DERNIERES ANNÉES, LORSQUE LA GÉOPOLITQUE STRATÉGIQUE A ÉTÉ REDESSINÉE: ÉLARGISSEMENT INCONTROLLÉE ET NON FONDÉE DE L’OTAN; OCCUPATION, SINON ANNEXION ÉCONOMIQUE BIEN VOILÉE DES PETITS PAYS D’EUROPE CENTRALE ET ORIENTALE, AVEC COMME CONSÉQUENCE LES GUERRES DE SERBIE, BOSNIE, MONTENEGRO, GÉORGIE,..
    LES GUERRES AUX MOTIFS INAVOUÉS:IRAK,AFGANISTAN,LIBYE, SYRIE, ET BIENTOT L’IRAN.
    C’EST VERTIGINEUX DE VOIR DES PLANS MILITARO-ECONOMIQUES, DÉVOILÉS ET DÉNONCÉS IL Y A 20 ANS, S’APPLIQUER AUX PLUS PAUVRES DE LA PLANETE.

    COMME LE MALI N’A PAS EU LE CULOT DE SE DÉBARASSER DE SES FOSSOYEURS OCCIDENTAUX, IL DOIT MAINTENANT FAIRE LE DOUBLE BOULOT DE S’AUTODÉTERMINER ET DE S’ARRANGER LE PLUS VITE POSSIBLE. CELA DEMANDERA DES SACRIFICES DE TOUTES COULEURS: ÉCONOMIQUE, HUMAIN,..
    C’EST FAISABLE, CAR LES PAYS ÉMERGENTS L’ONT FAIT, LES PEUPLES D’AMÉRIQUE LATINE Y SONT ARRIVÉS AVEC LE TEMPS ET SAVOURENT AUJOUD’HUI LEURS INDÉPENDANCES SUIVIES D’ÉPANOUISSEMENT ECONOMIQUE ET CULTURELLE.

    L’INDÉPENDANCE , C’EST QUELQUE CHOSE QU’ON NE RECOIT PAS, CA S’ARRACHE!
    FAISONS TOUT POUR TROUVER UNE SOLUTION NATIONALE,
    REJETTONS TOUTE SOLUTION IMPOSÉE DE L’EXTÉRIEUR,
    EXPLIQUONS TOUT ET TOUT Á TOUS DANS TOUTES LES LANGUES NATIONALES,
    MEME AUX ENFANTS !

    NOUS AVONS DES ENNEMIS BANDITS ARMÉS AU NORD ET LEURS AMIS SONT DANS CHANCELERIES DE CEUX QUI PRÉTENDENT NOUS AIDER AVEC DES SOLUTIONS MALINTENTIONNÉES.

    VIVE LE MALI!

    • Merci Monsieur “Faso”
      Nous voyons le jeu de tous Les occidentaux contre les intérêts des Africains mais surtout de L’Afrique.
      Nous n’avons pas de Leaders Patriotes Aucun chacun est si petit dans sa vision et décisions: des TRAITES
      Nous avons un peuple berne par les Médias internes et internationaux.
      Les Touaregs sont nos frères leur leaders des opportunistes et des Traites.
      comme vous dites” L’INDÉPENDANCE , C’EST QUELQUE CHOSE QU’ON NE RECOIT PAS, CA S’ARRACHE!

  9. Ces fantoches de la CEDEAO et du Burkina-Faso, prennent les Maliens pour des enfants ou des nez percés. Comment peut-on continuer à les écouter pour qu’ils nous interprètent la constitution malienne? Et nous dire ce que nous devons céder aux salafistes qui saccagent le nord du pays, profanent nos tombes, violent nos filles, nos sœurs et nos femmes.
    Les débiles qui inondent les forums de Maliweb de messages inutiles à la réflexion, et qui doutent du jeu pervers de la CEDEAO au profit des intérêts occidentaux (USA, France, UE) n’ont qu’à lire ce qui suit: Non seulement les rebelles du MNLA sont reçus à l’Élysée et aux quais d’Orsay mais en plus ils sont invités à donner des conférences au Parlement européen à Strasbourg; conférence contre laquelle, des Maliens et des Africains vont manifester. Des patriotes contre toute prostitution politique aux impérialistes américains et européens.

    Appel à la mobilisation mardi 22 mai 2012 – 8h Parlement européen de Strasbourg
    Nous Maliens et amis du Mali, de tous les bords, lançons un appel à la mobilisation pour venir manifester devant le Parlement Européen mardi 22 mai 2012, à partir de 08h.

    Nous entreprenons cette action citoyenne et pacifique afin de manifester notre indignation face à l’organisation d’une conférence intitulée « La situation des Touareg du Mali :
    dialogue avec le MNLA » et l’invitation du groupe armé illégitime, non représentatif et séparatiste qui cautionne l’exécution sommaire de dizaines de soldats maliens à « Aguelhoc », par le député européen M. François Alfonsi au sein du Parlement européen.

    Nous ne comprenons pas comment cette institution démocratique, représentante des droits et libertés des citoyens européens, peut offrir sa tribune aux groupes de bandits armés (MNLA-AQMI-Ançardine…) dont les actes de viols, pillages et crimes de guerre ont été récemment dénoncés par Human Rights Watch, Amnesty International et l’ONU.

    Le Parlement européen peut-il devenir un lieu de propagande pour de tels groupes ?
    N’est-il pas irresponsable d’offrir une tribune à ces groupes qui sont aussi à l’origine de l’exode de plus de 300 000 [i] Maliens déjà atteints par l’imminence de la crise alimentaire annoncée et la sécheresse ?

    Le Parlement européen ne se doit-il pas de réclamer des comptes sur ces exactions et œuvrer au respect de la Constitution du Mali garante d’un retour à la paix au Mali et de la même considération pour tous les Maliens au lieu d’encenser des revendications ethnocentristes dépassées et dangereuses ?

    Venez nombreux, avec banderoles et pancartes, dénoncer le lobbying pro rebelles séparatistes en Europe !

    Pour plus d’informations–contacts :
    Source-Auteur: Collectif Mali Uni

  10. est ce les militaires savent qavek la fermeture des projets nos concitoyens (personnel de ces projets) st sans boulot voir de moyens de vivre. cela ne doit pas durer. Dieu comptabilise tout cela au compte du CNRDRE. dIEU a dit” je vous pardonne mais pas la place de vos proches GO AWAY MISTER ami de satan merde de SANÔGO.

  11. Les miliaires en civil et leurs familles se regroupent un peu partout à travers le Mali pour organiser les marches de Soutiens au CNDRE.

    Ce nombre de marcheur n’attend même souvent 35 voir 23 personnes dont l’ORTM se charge de filmer une plage pour diffusion à la tété.

    Encore se sont les militaires qui appellent les radios privées (lors de leur libre antenne) pour magnifier leur soutient au CNDRE .

    • Wallahi mon frère on a compris tout ça !
      Maintenant on demande qu’une seule chose à ce clown, c’est de partir avant qu’il ne soit mis hors d’état de nuire !

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