Mali: manifestation à Bamako pour soutenir l’armée

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Mali: manifestation à Bamako pour soutenir l’arméeBamako – Une manifestation pour soutenir l’armée malienne s’est déroulée samedi à Bamako, au lendemain d’un accord de cessez-le-feu entre le gouvernement et des groupes armés qui ont pris cette semaine la ville de Kidal, dans le nord du pays.

 

 

Entre 2.500 et 3.000 personnes, selon les estimations de la presse – quelque 2.000, selon la police -, se sont rassemblées pendant environ deux heures Place de l’Indépendance à l’appel de partis de la coalition soutenant le président malien Ibrahim Boubacar Keïta.

 

 

Les manifestants encadrés par la police brandissaient des pancartes et banderoles en faveur de l’unité du Mali et de l’armée, et en hommage aux soldats tués lors d’affrontements meurtriers ces derniers jours à Kidal, fief touareg dans l’extrême nord-est du pays passé cette semaine sous contrôle des groupes armés après des combats meurtriers.

 

 

« Aux martyrs de Kidal, reconnaissance éternelle de la Nation, on est fiers de vous », « Pour la paix et la réconciliation nationale », pouvait-on lire. « Mali! Mali! Mali! », scandaient des manifestants.

 

 

Le Premier ministre Moussa Mara, des ministres et plusieurs députés, dont certains appartenant à l’opposition, y ont participé.

« Restez mobilisés derrière le Mali. (…) Restez derrière les autorités et l’armée retrouvera bientôt ses positions initiales », a déclaré M. Mara aux manifestants.

« Aujourd’hui, c’est l’ensemble des partis politiques qui ont décidé de se mobiliser, de parler d’une seule voix, pour apporter notre soutien à la République au-delà des clivages politiques », a affirmé à l’AFP Racine Thiam, candidat battu à la présidentielle de 2013.

 

 

« Je suis venu ici pour dire que Kidal doit rester au Mali, mais aussi pour soutenir l’armée » et le gouvernement, a dit Souleymane Traoré, 26 ans.

Parmi les manifestants, Diarra Racky Dalla s’est félicitée de l’accord de cessez-le-feu signé vendredi par le gouvernement et trois groupes armés du Nord, dont les rebelles touareg du MNLA, sous la supervision de l’Union africaine (UA) et de l’ONU.

 

 

« On ne peut que saluer cela. La guerre ne profite à personne. Le cessez-le-feu permettra à chacun d’aborder la question de Kidal de façon beaucoup plus sereine », a jugé Mme Diarra.

 

 

Le président de l’UA, le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, dont la médiation a permis d’arriver à l’accord de cessez-le-feu, a quitté Bamako samedi matin, selon des sources officielles malienne et mauritanienne.

 

 

Après des entretiens avec son homologue malien dans la capitale jeudi, il s’était rendu vendredi à Kidal, où il avait discuté avec les représentants des groupes armés, qui ont signé l’accord. Il est revenu à Bamako avec le document, qui a été paraphé par le gouvernement.

Commentaires via Facebook :

27 COMMENTAIRES

  1. Je suis scandalisé par les criques contre le Premier Ministre et l’armée.
    Tout le monde sait que l’opération serval protège Kidal . La preuve est que la France a refusé l’application des accords de Waga . C’est pourquoi le MNLA et ses Alliés circulent librement bien armés . L’armée qui est sur place à Kidal était une armée de maintien d’ordre et non un vrai camp militaire digne que la France a refusé . Malgré le retour de l’administration à Kidal et malgré la reconnaissance de l’indivisibilité du Mali par toutes les Institutions Internationales , pourquoi Kidal doit restée une zone interdite aux autorités maliennes ?
    Imaginer que les Indépendantistes Corses interdisent Batia la visite de tout membre du Gouvernement Français .
    Il faut que l’opposition se montre responsable la libération de Kidal doit être la révendication de tous les maliens .Quand il s’agit de l’intérêt général les Occidentaux restent unis et nous on se tire dans les pattes .HO! mon Dieu quand l’afrique aura des vrais

  2. Que la France et la minusma sachent que Mara est encore une fois derrière ces agissements . C’est lui qui fait descendre les gens dans la rue avec des drapeaux russes pour insulter la France et la minusma . Au lieu de se cacher de honte et de démissionner, il a plutot trouvé un nouveau passe temps. Tel père, tel fils. IBK et Mara forment un tandem dangereux pour le Mali, le peuple malien, et la stabilité de la sous-région. Il faut les arrêter avant que cela ne soit trop tard.

  3. Quand la France colonial installaient les bandits rebels alassane Wattara et soro au pouvoir les Maliens celebraient et maintenant. Rira bien qui rira le dernier vous n’avez rien vu encore vous faites honte a l’afrique et a l’humanite. Comment peut croire que le colon est en meme temps sauveur? bande d’idiots circulez

    • Nous n’avons pas tous applaudi ado, nous savons qu’ado n’est qu’un pantin. Tout comme nous n’avons pas tous soutenu l’invasio francaise. Tout comme chez vous nous avons des dirigeants apatrides. Gbagbo est un patriote africain et sa n’ou l’oubliront pas. Le drame de l’africain c’est qu’il se rejouit du malheur de ses freres. Nous avons accepter le diable certes, mais ou etaient nos freres africains quand nous etions sur la verge de disparaitre? L’armee guinneene senegalaise ou meme nigerienne n’est mieux loti que nous. Le Nigeria ne fait-il pas appel a ces memes predateurs?

      • Ces armées ne sont peut être pas mieux loties que vous, mais en attendant ils défendent leurs pays et ils ne fuient pas au combat comme des femmes. Ils ne sont pas la risée de l’humanité. ce sont des Hommes eux. Et si tu veux le vérifier, envoie donc ton “armée” chez eux et tu seras vite édifié.
        Sans ces “frères” Africains dont beaucoup ont le sang qui a coulé chez les lâches, tu serais entrain de récurer les chiottes des djihadistes à Bamako!
        Je lis souvent ici “Dieu sauve le Mali”. Mais de quel Dieu parlez vous, car le Dieu que je crois maudit les ingrats!!

  4. vous les maliens la arretez d’accusé vos gouvernement et votre armée,vous aussi vous etes coupable,jessaye de vous soutenir mais je n’arrive pas a cause de votre mauvaise foi.hier nous etions seule a pleuré lorsqu’une rebellion avait commencé chez moi le 19 eptembre 2002,mais helas vous les maliens vous avez rigolé,aujourd’hui vous vivez la meme chose que nous,et sachez que ce sera plus dur pour vous car votre maliba sera coupé en 2,vos manifs et autre ne servent a rien,les braves touaregs sont vu comme un peuple martirisé depuis des siecles par le peuple maliens donc votre nom est gaté deja ohooo!

  5. Et Mara a été averti de la présence d’un traite dans son gouvernement, on l’occurrence SOUMEILOU BOUBEYE!
    Il a fait tué nos enfants

    • Niyefokoyesegou il n y’a pas que boubeye le ça de gamou est avoir chaque foi que gamou part au combat il perd des soldats cette foie ci c un colonel il faut que gamou nous explique son fameu replit tactiques en tout ça j ai des doutes pour gamou il faut le surveille

  6. Je suis maliens comme tout les autres maliens mais j aurais honte d aller manifeste .manisfester pour dire quoi les hommes politique maliens n ont pas de penser pour notre pays les soldats maliens manque la chose la plus importante chez un militaires ses l’esprit du patriotisme et cœur vaillant rien est impossible le mnla a récupérer kidal menaka anefis des matéries de combat le camp 1 sans combattre les soldats maliens ont pris la fuite les militaires maliens savent seulement garder les salles de concert les stade de foot chaqu un doit prendre sa responsabilité boubeye sada doivent démissionner avec tout les matériaux récupérée le mnla est tranquille pour un moment il reste plus a ibkk de faire appelle à tout les jeunes maliens de l’intérieur ou extérieures qui sont dans le milieu de la sécurité haut risque 4(?6)pour défendre la patrie en tout ça moi je compte pas sur l’armée malienne

  7. Kassin : tu peux copier coller 10 fois le même post kilométrique dans la journée…. Il restera toujours aussi stupide ….
    Toi qui réclamait la guerre, va la faire après tu pourras critiquer et accuser.

    :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

  8. Je ne vois que des femmes dans cette manifestation !!!!

    J’espérais y voir Doudouba le griot du président !!!!

    😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀

  9. j’informe la Minusma et la France que le peuple malien est manipulé par le gouvernement Mara et le president IBK. L’Etat réunit actuellement des milliers de badauts pour porter leur cause dans la rue, c’est à dire rendre la France et la Minusma coupables de leur échec politique et militaire au Nord. Ils ont financé et confectionné des milliers de drapeaux russes et payé des gens pour mobiliser des badauts. IBK et Mara forment un tandem dangereux pour le Mali, le peuple malien, et la stabilité de la sous-région. Il faut les arrêter avant que cela ne soit trop tard.

  10. au Mali tout group armée qui ne sont pas favorable a mnla sont traite de terroriste par la France et elle intervienne pour sauver le cul de mnla a chaque fois que mnla veux.que dieu maudisse la france a jamais

  11. Le coupable trouvé

    L’agissement du commandement militaire sans l’aval du pouvoir politique semble être la thèse la plus plausible si nous nous en tenons à ce que rapporte le Sphinx. Selon le journal, s’appuyant sur des sources « bien informées », l’ordre d’attaquer aurait été donné par le Général de division Mahamane Touré, le Chef d’Etat-major General des armées.

    IBK aurait demandé la démission de ce dernier, d’autant plus que le renfort des 1500 militaires envoyés pour Kidal, après les évènements du samedi 17 mai, n’ont jamais pris part aux combats. Seuls les soldats restants, auxquels s’est ajouté une centaine d’autres, ont mené cette opération qui s’apparente plus à une mission suicide qu’à une offensive de reconquête.

  12. Salut mes frères
    Si on avait eu le même sentiment d appartenir à une même nation pendant les atrocités de aquelok aujourd’hui kidal ne sera pas dans les mains des groupes armes.on n’a rendu coupable Att de toutes les insuffisances du pays il y’a eu le coup d état le plus stupide du monde.
    Un candidat est élu avec 77% des voix 8 mois après c est la désolation

  13. Qu’Allah soit loué à jamais…Si toutefois encore que je devrais marcher ce serait l’insurrection Populaire pour faire tomber et écraser , toute cette bande de racaille ayant gouverner ou piloter ce pays en ces Vingt Dernières Années , le peuple doit prendre son destin en main et faire un nettoyage Clean, des Gangsters et loups Garous autoproclamés , il faut se soulever comme le brave peuple de CUBA , une révolution genre “la Batille de la Moncada” ou une révolution Bolivarienne pour destituer et la Gouvernance actuelle et tous ces fanfarons de “Politik-Chiens” qui écument le Mali. 😈 😈 😈 😈 👿 👿

    • BWA DEN tu veux destituer IBK aujourd’hui ❓ ❓ ❓ 😯 😯 😯
      KABAKO! ❗ 😯 😯 😯 😯

  14. Par la naïveté et son inconscience,Soumeila Boubeye a accepté de détruire nos armes de défenses anti aérien.
    Et cela a parmi à nos ennemis cachés de tuer nos soldats à Kidal, sans être inquiéter.
    La france fait parti de ces ennemis, elle a tué et soutenu un camp en RCI, elle a commis un attentat sur l’avion transportant deux Présidents africains entrainant un Génocide, elle a tué le guide Mouamar Ghadafy, elle n’est pas neutre en centrafrique et elle tue nos enfants pour le compte du Mnla.
    Donc,en plus du Ministre de la défense,ces pseudos dirigeants de l’opposition doivent arrêter et que les recrues de l’armée puissent des exercices de tirs sur eux.

  15. Le General Sanogo supporte les FAMA et leur CHEF SUPREME IBK mais conseille a' IBK la regle de l'electricien: WHEN IN DOUBT, DON'T!

    Des fautes graves ont certes ete’ commises. Nous avons deja pose’ des questions, d’autres questions sont entrain d’etre pose’es en ce moment meme et d’autres questions suivront MAIS DURANT DES MOMENTS DIFFICILES COMME CELUI QUE NOUS VIVONS AUJOURD’HUI, IL FAUT ABSOLUMENT SOUTENIR LES FAMA, LEUR CHEF SUPREME LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE IBK, LEUR MINISTRE DE LA DEFENSE SOUMEYLOU BOUBEY MAIGA ET TOUS LES DIRIGEANTS MILITAIRES!
    GARDONS NOTRE SANG FROID ET ANLYSONS ATTENTIVEMENT TOUTE LA SITUATION POUR PRENDRE LES MESURES QUI S’IMPOSENT ET QUI SORTIRONT NOTRE FASO DE L’IMPASSE.
    Je ne suis ni militaire ni stratege militaire!Mes nombreuses lectures et analyses de differentes guerres me font dire les choses suivantes:
    – SOYONS TRES CONSCIENTS DE NOS MOYENS!
    – N’ENGAGEONS UNE GUERRE QUE SI NOUS AVONS TOUTES LES LOGISTIQUES, TOUS LES MATERIELS ET TOUTES LES ALLIANCES NECESSAIRES POUR LA GAGNER!
    – SI NOUS AVONS UN DOUTE A’ PROPOS DES ELEMENTS CITE’S PLUS HAUT, N’ALLONS PAS EN GUERRE! Negocions!

  16. le message que je circule restons mobilise derrière notre gouvernement,le mali ne tombera jamais inchaala;que dieux bénisse le mali.

  17. Échec sur toute la ligne IBK-Mara

    Le Mali est confronté depuis l’indépendance à un problème d’irrédentisme touareg au nord de son territoire.

    Ce problème est l’épine au pied des dirigeants maliens de 1960 à 2014.

    Le président Modibo en moins de 2 ans a pu mettre une armée malienne sur place, remercier l’armée française et faire face à la rébellion touareg de 1963.

    Moussa Traoré, malgré les carences avérées et les frasques du CMLN a dû préserver l’armée et a pu faire face à trois guerres contre la Haute Volta (1976) et le Burkina (1985) le nord en (1990).

    En 1991, ATT après les événements de mars 1991, a accepté les termes des accords de Tamanrasset fraîchement signés par le régime de Moussa Traoré avec les groupes armés touareg et arabes du nord.

    La différence entre la rébellion des années 1963 et celle de 1990 c’est qu’en 1990 les rebelles réclamaient du développement et non l’indépendance alors qu’en 1963 ils protestaient déjà contre leur appartenance au Mali.

    Ce que le président Modibo n’a nullement toléré et qu’il a sévèrement réprimé.

    La génération ATT avait donc une autre vision pour le problème du nord.

    Pour faire simple, la théorie ATT se résume à dire que si nous entamons les actions de développement au nord et si nous laissons la gestion du nord aux nordistes on aura la paix avec les touareg et les arabes du nord.

    Cette vision s’est matérialisée par la signature du pacte national par ATT en 1992 et qui en plus du désengagement de l’armée (déjà acté dans les accords de Tamanrasset de 1991 sous Moussa Traoré) donne un “statut particulier” aux régions du nord.

    Alpha, après ATT, a accepté le principe et a travaillé avec ce pacte national en procédant à la flamme de la paix à Tombouctou et à l’intégration des ex combattants touareg et arabes dans l’armée et dans les administrations maliennes.

    À l’époque Moulaye Ag Erlaf a séjourné longtemps dans les gouvernements dans années 1990 et le Haut conseil des collectivités locales a dû être confié à un nordiste jusqu’à nos jours.

    Ce pacte s’il a réussi à faire taire les arabes du Mali qui ont abandonné, de fait, la lutte armée contre le Mali, il a créé dans son application la colère de certaines tribus touareg en particulier les Ifhogas d’Iyad Ag Ghali.

    Pourtant ATT avait tendu la main aussi à Iyad en le nommant conseiller diplomatique mais celui s’estimait lésé par rapport Gamou un touareg de la tribu touareg des Imghas.

    Les touareg de la mouvance Iyad Ag Ghali reprirent les armes en 1994 car estimant que ni les accords de Tamanrasset ni le pacte National n’ont été pleinement et fidèlement appliqué par l’état malien.

    En 2006 et 2009, c’est au tour d’Ag Bahanga et ses alliés et lieutenants de reprendre les armes contre le Mali malgré le accords d’Alger de 2006 qui instituait des “unités spéciales” de sécurité dirigées par les ressortissants du nord.

    Et à chaque fois c’est l’Algérie voisine qui joue la médiation.

    Elle fut secondée par Kadhafi qui intervenait constamment pour calmer les ardeurs du bouillonnant Bahanga.

    ATT a cherché en vain la combinaison gagnante de la paix au nord en faisant premièrement confiance aux groupes armés qui y sévissaient et qu’il invitait régulièrement à Koulouba dans une logique de dialogue dont il mettait toujours devant l’option militaire jusqu’à friser le laxisme.

    Mais au cours de sa longue période de promotion du dialogue à tout prix, il a oublié que l’armée malienne périclitait.

    Le laisser-aller et la facilité qui a gagné le Mali de l’ère démocratique était encore plus accentué dans l’armée ou le gain facile et les galons de complaisance ont pris le dessus sur la vocation et le sens de service des soldats et des officiers pour la nation malienne.

    Du recrutement à l’avancement en grade, ce n’était plus le mérite qui prévalait dans nos centres d’instruction et dans nos garnisons.

    Et comment pouvait-il en être autrement dans un pays ou la corruption, le népotisme et l’affairisme sont la règle acceptée par tous et où la l’intégrité et la rigueur au travail et dans la vie sont une anomalie décriée par tous?

    L’armée malienne et plus particulièrement l’armée de l’air et l’école malienne ont été les plus grandes victimes de ce gâchis de l’ère démocratique au Mali et ça continue malheureusement même ce matin.

    En 2012 avec la crise en Libye et le retour des combattants touareg de la légion islamiste de Kadhafi avec des armes lourdes, ATT a constaté l’ampleur de ce gâchis au niveau de l’armée qui ne pouvait plus, ni déloger l’Aqmi installé au nord dans les années 2003, ni faire face à la nouvelle menace des ex libyens surarmés fraîchement débarqués dans nos murs.

    Sa politique de promotion du dialogue aveugle avait échoué et l’armée s’était endormit dans un laisser aller de plus de 20 ans.

    Il y avait plus de généraux et de colonels de complaisance que de soldats capables de combattre dans le désert par 50 degré à l’ombre et au milieu des tempêtes de sable.

    En 2012, les ex combattants touareg intégrés dans l’armée et dans les administrations maliennes désertaient en masse pour rejoindre le Mnla car ils sentaient la puissance des armes et des convictions pour une éventuelles indépendance du nord rêvée depuis 1958 par les touareg du Soudan français.

    Il était évident, en janvier 2012 qu’ATT avait échoué et que le pire est qu’il n’y avait plus d’armée pour parer à une autre solution alternative à sa théorie du dialogue à tout prix.

    D’où la guerre de l’évitement inventée par ses généraux Kalifa Keita et Gabriel Poudiougou dans leur fameux “repli tactique” à répétition de 2012.

    Ces replis tactiques en séries conduisirent, à la perte des villes maliennes frontières comme Ménaka, Andaraboukane, Leré et aux massacres d’Aguelhoc, ainsi qu’à la colère des femmes du camp de Kati, à la perte du camp d’Amachach de Tessalit, et enfin au coup d’état du 22 mars 2012.

    L’ambiguïté de la politique de dialogue d’ATT et la l’affaiblissement successif de l’armée malienne présentée au peuple malien comme une vraie armée alors qu’elle ne l’était plus et qu’elle était maintenant très connue de l’intérieur par les ex combattants touareg intégrés et déserteurs, a conduit a jeté du discrédit sur la gestion de la crise par ATT qui a été vu comme un “chef rebelle”.

    Ce qui lui a été dit en face jusqu’à Koulouba par une femme du camp Soundiata, blessée dans son âme.

    Son régime qui défiait en outre la France sur d’autres sujets (immigration choisie, crise Libyenne et croisade contre Kadhafi, installation de bases militaires françaises au Mali, lutte contre l’Aqmi, etc) n’était plus en bon termes avec le régime de Sarkozy à Paris.

    Donc il prenait en pleine visage en 2012, l’offensive médiatique et diplomatique française en faveur des touareg du Mnla.

    Il n’a pas n’ont plus eu de soutien auprès de la classe politique et de la société civile maliennes qui découvraient stupéfaites une armée malienne réduite à fuir les combats à chaque occasion et toute honte bue.

    Et pire, ATT et ses généraux ont laissé penser aussi être surpris dans les massacres d’Aguelhoc et dans la perte de Tessalit en janvier et mars 2012.

    Quand intervient le coup d’état des Sanogo et compagnie en mars 2012, l’armée fuit les trois régions du nord en moins de 10 jours et se replie à Sevaré et à Diabali qui devenaient nos fronts avancés jusqu’à janvier 2013 avec la percée des islamistes sur Konna et l’intervention militaire française.

    Dioncounda Traoré, en président de la transition politique, tabassé et affaibli devant une junte militaire envahissante qui se prenait pour “réformatrice” à Kati, n’avait pas le choix quand il appelait Hollande le 10 janvier 2013.

    Après 8 mois d’attente et de préparation, l’armée malienne n’a pas été capable une fois de plus de vaincre l’ennemi à Konna.

    Mopti et Sevaré était fortement menacés dans la soirée de ce 10 janvier 2013.

    Et pourtant les Généraux Dahirou et Yamoussa Camara disaient que l’armée était fin prête et qu’elle n’entendait que l’ordre des politiques pour en découdre avec les islamistes passés maîtres dans l’art de couper les mains et les pieds à Gao.

    Depuis ce jour, nous savions tous que le problème de commandement dans l’armée malienne révélé du temps d’ATT, subsistait encore pendant la transition politique sous Dioncounda malgré les pantalonnades de la soldatesque ivrogne de Kati.

    Ce que disent nos officiers supérieurs est loin d’être la réalité du front et loin d’être la réalité de nos troupes dans les garnisons et sur les champs de bataille.

    Et partant de là, la restructuration de l’armée ne saurait se limiter à la formation de quelques bataillons par la mission de formation de l’union européenne et à l’acquisition de quelques matériels de guerre tant que la gestion même de l’armée ne change pas radicalement.

    Il fallait un travail plus en profondeur sur cette armée malienne.

    Une refonte totale de la chaîne de commandement était indispensable mais elle n’a pas été faite.

    Le régime IBK s’est limité à changer les hommes du commandement sans changer les mauvaises habitudes dans l’armée.

    Ce qui est une légèreté grave quand on privilégie l’option militaire dans une crise sécuritaire.

    Il n’y a eu aucune politique efficace de réarmement moral et psychologique des troupes après les traumatismes de 2012 et 2013.

    Cela est tout simplement scandaleux dans le contexte précis du Mali et compte tenu du défi qui se dresse devant nous.

    Les soldats sont presque livrés à leur pauvre sort quand IBK voyage presque inutilement dans toutes les capitales du monde.

    Cela est immoral et d’une irresponsabilité sans commune mesure.

    Il n’y a pas eu de discours de galvanisation ni d’entraînement mental des soldats de la première ligne du front à Kidal qui subissaient déjà tous les harcèlements des voyous armés du Mnla non cantonnés et non désarmés comme le voulait l’accord préliminaire de Ouaga du 18 juin 2013.

    IBK a préféré un avion pour lui au lieu de doter l’armée de moyens aériens pour lui faciliter le contrôle du ciel et une suprématie au sol.

    C’est encore du domaine de l’insouciance caractérisée au service d’une jouissance malsaine et non autre chose.

    Le renseignement au service de nos opérations militaires, est resté au stade embryonnaire et ne s’occupe que honteusement des journalistes et des opposants politiques.

    Myopie géostratégique tout simplement!

    Aucune politique de prise de connaissance sérieuse des points forts et des points faibles des groupes armées ennemis n’a été élaborée pour contrôler leurs mouvements et leurs approvisionnements (munitions, carburants, nourriture, eau, etc).

    Donc aucune visibilité sur l’ennemi et sur la meilleure stratégie de lui combattre militairement.

    L’amateurisme pur jus!

    Pas de moral pour les troupes, pas de commandement à la hauteur du défi sécuritaire, pas de renseignement performant, et aucune vision stratégique dans la définition des combats victorieux, voilà mes chers amis les échecs d’IBK dans cette crise de Kidal.

    Il y a eu de la clémence voire des complicités françaises et onusiennes certes au nord du Mali, mais si IBK ne s’était pas versé dans la mégalomanie et l’amateurisme agaçant, il allait facilement gagner les batailles de Kidal.

    Il les a perdu parce qu’il n’a jamais eu de vision claire ni de stratégie efficace pour Kidal.

    Il les a perdu parce que son nouveau premier menteur, oh pardon premier ministre, Moro Mara est plus un bonimenteur assoiffé de reconnaissance politique stratosphérique qu’un vrai travailleur et un vrai leader d’un pays en crise.

    Voilà pourquoi nous avons perdu Kidal et voilà pourquoi nous sommes désormais à la merci d’Ould Abdel Aziz de la Mauritanie voisine comme nous l’avons déjà été de Blaise Compaoré du Burkina voisin.

    Et cette fois-ci, ça ne sent pas bon du tout!

    Donc que Mora Mara s’attelle au travail avec rigueur pour remettre sur pied très rapidement cette armée malienne au lieu de le vilipender au travers de cette défaite de Kidal qui est loin d’être une perte de la guerre qui d’ailleurs n’est certainement pas terminée.

    Car si l’armée avait pu conquérir Kidal cette semaine, il serait certainement le premier à y parader façon “Youri Yari” de Kôrè Dougakôrô et sans turban, s’il vous plait mes chers amis.

    Wa salam

    GOD BLESS YOU!
    AND MAY GOD BLESS MALI!

    • Qu’Allah soit loué à jamais…Si toutefois encore que je devrais marcher ce serait l’insurrection Populaire pour faire tomber et écraser , toute cette bande de racaille ayant gouverner ou piloter ce pays en ces Vingt Dernières Années , le peuple doit prendre son destin en main et faire un nettoyage Clean, des Gangsters et loups Garous autoproclamés , il faut se soulever comme le brave peuple de CUBA , une révolution genre « la Batille de la Moncada » ou une révolution Bolivarienne pour destituer et la Gouvernance actuelle et tous ces fanfarons de « Politik-Chiens » qui écument le Mali. 😈 😈 😈 😈 👿 👿

      • Mali n’a pas besoin de tourner le tourbillon d’une quelconque révolution durant ce temps très critique de son existence après avoir frôlé sa propre dispariton. 🙄

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