Mali: les versions divergent sur l’accrochage avec des militaires

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Des membres de la délégation malienne et des touaregs le 18 juin 2013 à Ouagadougou après la signature d'un accord  © AFP/Archives
Des membres de la délégation malienne et des touaregs le 18 juin 2013 à Ouagadougou après la signature d’un accord
© AFP/Archives

Bamako (AFP) – Les versions divergeaient jeudi sur l’accrochage ayant impliqué la veille dans le nord du Mali des militaires maliens à des hommes en armes, l’armée malienne affirmant “sécuriser” la zone contre des “bandits”, les rebelles touareg du MNLA se disant attaqués par elle.

 

 

Ces incidents armés se sont déroulés mercredi à Léré, dans le nord-ouest du Mali, près de la frontière mauritanienne, à une semaine d’une cérémonie prévue à Bamako, le 19 septembre, en présence de nombreux chefs d’Etat, pour marquer l’élection d’Ibrahim Boubacar Keïta comme président.

 

 

Dans la capitale malienne, deux responsables de l’armée ont expliqué que des patrouilles de sécurisation ont été lancées depuis quelques jours face à la recrudescence de vols de bétail et autres actes de banditisme, notamment dans le Nord qui a été occupé une grande partie de 2012 par des groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda.

 

 

Dans un premier temps alliés aux rebelles touareg, les jihadistes les ont ensuite évincés, puis ont été chassés à leur tour à partir de janvier 2013 par une intervention militaire lancée par la France, ensuite appuyée par des troupes africaines, toujours en cours.

 

D’après l’armée, c’est une des patrouilles de sécurisation qui est tombée mercredi sur “des bandits” vers Léré, conduisant à l’accrochage.

Bilan: trois blessés légers parmi les militaires, trois “bandits” tués, selon le lieutenant-colonel Diarran Koné, du ministère de la Défense. Une dizaine de ces hommes ont aussi été arrêtés, d’après le lieutenant-colonel Souleymane Maïga, porte-parole de l’armée malienne.

Une version réfutée par le MNLA, qui a accusé l’armée de l’avoir attaqué dans la zone de Léré.

Plusieurs militaires maliens ont été tués et deux hommes du MNLA blessés, selon Mahamadou Djeri Maïga, vice-président de la rébellion touareg, joint par l’AFP à Ouagadougou.

“Nous avions demandé aux combattants qui ont des armes de poing de se regrouper pour un cantonnement. L’armée en a profité pour les attaquer et, selon nos informations, d’autres attaques se préparent”, a-t-il expliqué.

Une source militaire africaine, membre de la force de l’ONU déployée dans le nord du Mali, ainsi qu’une source humanitaire ont confirmé à l’AFP l’accrochage vers Léré, mais elles ont précisé ignorer l’identité des hommes armés qui ont fait face à l’armée.

 

Véhicule avec près d’une tonne d’explosifs détruit dans le Nord

 

 

“Nous n’avons pas eu en face des combattants du MNLA. Nous avons eu en face des bandits armés qui empêchaient les populations de vivre”, a insisté le lieutenant-colonel Souleymane Maïga.

 

 

Pour Mahamadou Djeri Maïga du MNLA, les incidents de Léré fait peser une menace sur l’accord signé en juin à Ouagadougou entre ce mouvement, un autre groupe touareg et le gouvernement de transition du Mali.

 

 

Cet engagement tripartite a permis le cantonnement à Kidal (nord-est) des hommes du MNLA, l’arrivée début juillet de soldats maliens, puis de l’Administration dans cette ville dont le MNLA a pris le contrôle en février 2013, y refusant alors la présence des armée et Administration malienne.

 

 

“Nous, nous sommes dans la logique de cet accord. Nous ne voulons pas nous lancer dans un conflit parce que nous voulons respecter notre parole. (…) Si les attaques se poursuivent, nous prendrons tous les risques sur les positions de l’armée”, a prévenu Mahamadou Djeri Maïga.

 

 

L’accord de Ouagadougou a permis la tenue de la présidentielle sur deux tours sur l’ensemble du territoire. Le second tour, le 11 août, a été remporté par Ibrahim Boubacar Keïta, qui a prêté serment le 4 septembre, en faisant de la priorité “la plus pressante” de son mandat la réconciliation nationale.

 

 

Le 19 septembre, M. Keïta sera l’hôte de plusieurs de ses homologues, dont le Français François Hollande, et de plusieurs chefs de gouvernement qui n’avaient pu faire le déplacement pour son investiture le 4 septembre.

 

 

Jeudi à Paris, l’état-major de l’armée français a indiqué que lors d’une opération de contrôle, les soldats français ont découvert “un véhicule qui pouvait servir d’engin explosif” dans une localité entre Gao (nord-est) et Kidal.

 

 

Le véhicule contenait près d’une tonne d’explosifs, il a été détruit par les Français, ont précisé jeudi soir à l’AFP deux sources militaires – une malienne, une africaine – jointes par l’AFP dans le Nord.

 

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4 COMMENTAIRES

  1. Les versions ? … quelles versions ???

    Il n’y a qu’une seule version… celle de l’armée malienne… 😀 😀 😀

    Il n’y a qu’une seule vérité… celle de la force légale… 😀

    Vive l’armée malienne…. 😀 😀 😀 😀

  2. Le Mali a voté et a choisi, en toute souveraineté, son président.

    Je demande à l’armée de tirer sur tous les bandits violeurs voleurs irresponsables paresseux et oisifs.

    Comme Barack Obama , François Hollande, IBK ne doit donner aucune chance aux rebelles soit-disant djihadistes de pondre sur notre territoire.
    A l’attaque ! que tous les bandits crèvent! Ce n’est plus la parodie d’ATT où nos militaires étaient passés allègrement à l’abattoir.

    La roue de l’histoire tourne et elle revêt un caractère incompressible.

  3. Nous disons et rappelons que tout le monde sait avec 1brin d’honnêteté même les tarés idiots de naissance et ceux qui refusent de connaitre la vérité d’1situation pour des raisons primaires égoïstes (familiale clanique tribale raciale financière politique religieuse etc)

    Nous disons bien que les bandits sans foi ni loi voleurs violeurs tueurs handicapeurs à vie sur des bases raciales enfants ingrats égoïstes paresseux impénitents assistés permanents mafiosi collabos apatrides de MNLA sont bien protégés au « pays Kidal » par les soit disant amis les « Autres » du Mali et selon les soit disant pré accords de Soudanisation Balkanisation du Mali avec l’apologie de l’impunité et du racisme de Ouaga

    Nous disons et rappelons que tout le monde sait avec 1brin d’honnêteté même les tarés idiots de naissance et ceux qui refusent de connaitre la vérité d’1situation pour des raisons primaires égoïstes que les soit disant amis les « Autres » du Mali s’y appliquent de façon stricte rigoureuse telle la prunelle de leurs yeux qu’ils empêchent à l’armée malienne d’y apporter des armes lourdes des renforts et même de s’y déplacer même fusse t il de 100 mètres de son lieu de cantonnement

    Nous disons donc comment se fait il que les soit disant amis les »Autres » du Mali subitement perdent leur rigueur qu’ils ont à l’égard de l’armée malienne et ainsi les bandits sans foi ni loi voleurs violeurs tueurs handicapeurs à vie sur des bases raciales enfants ingrats égoïstes paresseux impénitents assistés permanents mafiosi collabos apatrides de MNLA se retrouvent loin hors du « pays Kidal » Il y a alors 2poids 2mesures de la part des soit disant amis les « Autres » du Mali

    Nous disons et rappelons il revient alors à l’armée malienne d’accomplir son devoir régalienne à savoir faire passer de vie à trépas tous ennemis en arme rencontrés lors de leurs opération de ratissage et l’interpellation de tout suspect et cela sans aucun état d’âme comme cela se passe partout dans le monde

  4. Il faut tout de suite se préparer pour une guerre sanglante contre les bandits qui se disent rebelles d’ici trois semaines avant le début des négociations.Détruisez tout leur nid!

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