Alors qu’ils sont déjà arrêtés et poursuivis pour « enlèvement, crime et assassinat et complicité d’assassinat » plusieurs militaires de l’ex-junte, auteurs d’un coup d’état en mars 2012, sont rattrapés par des enquêtes sur des malversations financières.
Ce n’est un secret pour personne : tout juste après le coup d’Etat du 22 mars 2012, quasiment tous les soirs, des recettes de la douane malienne étaient acheminées à Kati, siège de l’ex-junte, à 15 kilomètres de Bamako. Où sont passés aujourd’hui ces recettes évaluées à plusieurs centaines de millions de francs Cfa ? Les enquêtes sont en cours.
L’évocation de l’ex-junte rime aussi avec les « affaires » : actuellement des fournisseurs réclament au Trésor malien, au nom de la continuité de l’Etat, environ 2,5 milliards de francs Cfa.
Examen des comptes du Comité des réformes de l’armée
A l’époque où la junte faisait la pluie et le beau temps on peut rappeler également le cas de cet homme d’affaires étranger qui a été enlevé, séquestré et libéré, dit-il, contre un paiement d’une forte somme.
Une commission officielle étudie actuellement à la loupe les comptes du défunt Comité militaire de suivi des réformes au sein de l’armée et trois milliards de francs Cfa doivent être justifiés. L’ancien patron de ce comité, Amadou Sanogo, vient d’être transféré de Bamako, où il était détenu, pour une localité située à 110 Kilomètres de la capitale.
par RFI
Certains sont si compromis dans les transports de sous de la Douanes vers Kati qu’ils cherchent refuge dans le syndicat
Comments are closed.