BAMAKO, 21 décembre (Xinhua) — La recrudescence des insurrections armées apparaît comme l’une des constances majeures de la vie politique malienne depuis l’indépendance en 1960, ce qui n’autorise pas à leur attribuer un caractère cyclique, endémique, ethnique ou racial, tout comme à dire que ce sont des rébellions qui impliquent toute la communauté touareg, a affirmé samedi l’ancien Premier ministre malien Ahmed Mohamed Ag Hamani lors d’une conférence.
Cette conférence-débats organisée par l’ancien président de l’Assemblée nationale du Mali, Aly Nouhoum Diallo, et ses camarades de la COMODE (Coordination malienne des organisations démocratiques) avait pour thème : “La rébellion de l’Adrar des Ifoghas”.
Dans son exposé, M. Hamani a affirmé que de son indépendance à nos jours, “le Mali est à quatre épisodes, disons plutôt générations de ‘rébellion’ (1963-1964 ; 1990-1994 ; 2006 et 2012…”
Celui-ci a rappelé que “le 14 mai 1963, une ‘altercation’ entre des gardes-goums et Elladi Ag Alla, fils d’Alla Ag El Bechir assassiné par le colonisateur suite à une rébellion contre le régime colonial, déclencha une jacquerie dans l’Adrar Ifogahs'”, ajoutant qu'”elle ne concerna qu’une petite partie de Kel Adar (une communauté, nldr) qui revendiquait le maintien du rôle prépondérant dont bénéficiait leur chef pendant la colonisation française”.
Le conférencier a précisé que cette révolte “se concentra sur Kidal, les Touareg Iwellemmeden Kel Ataram de Ménaka, Kel Antesar et Tenguereguif de Tombouctou, Goundam… restant à l’écart du mouvement (..)”.
Après plusieurs rappels, le même conférencier a fait une analyse de la situation à partir de laquelle, celui-ci a affirmé : “La recrudescence des insurrections armées apparaît comme l’une des constances majeures de la vie politique malienne depuis l’indépendance”.
“Cela nous autorise-t-il à leur attribuer un caractère cyclique, endémique, ethnique ou racial ?”, “Est-ce vraiment des rébellions qui impliquent toute la communauté touareg ?”, s’interroge M. Hamani.
A son avis, “la réponse est assurément non. Elles ont toutes pris naissance dans l’Adrar des Ifoghas et ne mobilisent même pas toute la communauté targui de Kidal qui représente à peine 52 000 personnes selon les statistiques du RGPH (recensement général de la population, ndlr) de 2009”.
“Aujourd’hui, comme en 1963, le caractère autonomiste est plus que réaffirmé contrairement en 1990 et en 2006 où les rebelles n’avaient pas de revendication politique explicite”, a-t-il fait remarquer lors de la conférence avant de poursuivre : “c’est dire que les acteurs ne sont plus les mêmes bien qu’ils soient issus des mêmes communautés d’origine. Ici, le projet a été nourri politiquement par de nouveaux acteurs qui ont pu se liguer avec des combattants en arme n’adhérant pas aux Accords de Tamanrasset, au Pacte national et à l’Accord d’Alger”.
D’après le conférencier, “il convient de souligner que ces différentes crises apparaissent dans des circonstances où les pouvoirs politiques sont soit en construction sur fond de réforme institutionnelle (1963-1994, 2007, 2012), soit en transformation au moment où ils renouent à la démocratie et à la décentralisation (1990)”.
Par ailleurs, il est à noter qu’un accord préliminaire a été signé le 18 juin 2013 à Ouagadougou entre le gouvernement malien et les groupes armés du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et du Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), dans le but notamment de tenir les élections présidentielles dans un climat de paix.
French.news.cn 2013-12-22 10:47:43
Drôle de conférence! Agamani est fatigué et il faut l’envoyer se reposer auprès de ATT à Dakar, cela lui fera énormément de biens car ATT est un bon conférencier, il lui donnera certainement des petits rappels et analyses très intéressants.
SUITE AUX CRIMES COMMIS AU NORD
MOUSSA ASSARIDE A ETE MAUDIT PAR SON PERE.
IL N YA JAMAIS DE PROBLEME NORD-SUD
IL YA UN PROBLEME D’UN GROUPUSCULE TOUAREG QUI REVE DE FASCISME. A KIDAL.
QUAND UN GOUPUSCULE MAUDIT TEL LE MNLA REVE DE FASCISME IL FAUT IMMEDIATEMENT PRENDRE LES MESURES APPROPRIEES.
LAISSEZ LE GESTICULER LE MALI MULTIETHNIQUE ET MILLENAIRE CONTINUE SON CHEMIN J’USQU’A LA FIN DES TEMPS. 👿
ASSARIDE A ETE MAUDIT PAR SON PERE.
IL N YA JAMAIS DE PROBLEME NORD-SUD
IL YA UN PROBLEME D’UN GROUPUSCULE TOUAREG QUI REVE DE FASCISME. A KIDAL.
QUAND UN GOUPUSCULE MAUDIT TEL LE MNLA REVE DE FASCISME IL FAUT IMMEDIATEMENT PRENDRE LES MESURES APPROPRIEES.
LAISSEZ LE GESTICULER LE MALI MULTIETHNIQUE ET MILLENAIRE CONTINUE SON CHEMIN J’USQU’A LA FIN DES TEMPS. 👿
donc ci l histoire est vrais se qui dise les historien les rébellion qui est passe en 1963 ne tes pas contre l êtas malienne mais contre les française les colon et je comprend maintenant pourquoi les bandit arme on transforme l histoire en leur faveur soit disent contre l êtas malienne 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 ❓
Restes en à l’expression des émotions, c’est beaucoup plus clair. Là tu as tord.
1/ L’état malien est constitué de 8 régions. 😀
2/ La nation malienne est constituée de 7 régions. 😯
Tout simplement, un certain nombre de maliens ne se reconnaissent pas dans le drapeau malien.
Les rébellions existent parce que l’état est faible ET que certains ne se sentent pas malien.
Un état fort peu utiliser la coercition pour imposer l’état, une nation se construit sur une base d’adhésion.
En pratique une réponse strictement coercitive est possible voir nécessaire au Mali mais à terme il faut gagner les cœurs et les esprits et pas forcément par la douceur :
En France c’est l’école OBLIGATOIRE en langue française avec INTERDICTION FORMELLE à une époque de parler une langue régionale dans l’enceinte de l’école qui a joué ce rôle (pensez aux corses, bretons, catalans, alsaciens…). 😉
Ce monsieur n’est peut etre pas tres attentif, il s’est fait voler son telephone par ceux qui etaient chargés de sa protection….comment le dire autrement….mais ici, ses rappels sont absolument opportunes et exacts dans les grandes lignes. Le mnla est opportuniste et manipulateur, particulierement ses dirigeants, tous trafiquants de quelque chose. L’ancien premier ministre ne fait que rappeler les faits et indiquer les responsables.
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