Mali: les 21 corps trouvés dans un charnier seraient ceux de «bérets rouges»

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Entrée du camp militaire de Kati, près de Bamako, le 3 octobre 2013. AFP
Entrée du camp militaire de Kati, près de Bamako, le 3 octobre 2013.
AFP

Un charnier de 21 corps a été découvert, dans la nuit de mardi à ce mercredi 4 décembre, à Diago, près de Bamako, au Mali. Les corps pourraient être ceux de militaires « bérets rouges », proches de l’ancien président Amadou Toumani Touré, renversé par le coup d’Etat du capitaine Sanogo, en mars 2012. Ce dernier a dû faire face à un contre-coup d’Etat, en avril 2012, violemment réprimé. Le capitaine Sanogo, devenu entretemps général, a été inculpé la semaine dernière dans le cadre de cette affaire.

Les images, que RFI a pu consulter, sont insoutenables. Dans la fosse commune de Diago, on trouve des treillis militaires. Ces images montrent également une pièce d’identité, celle d’un jeune officier malien béret rouge, c’est-à-dire parachutiste, porté disparu depuis fin avril 2012.

 

 

Dans la même fosse commune, on voit des crânes humains, les yeux bandés ; des squelettes menottés comme si c’est enchainées et menottées que les mêmes personnes avaient été tuées, avant d’être jetées dans la même fosse.

 

 

Le charnier de Diago a été découvert grâce à la témérité du juge Yaya Karembé. Il a récemment interrogé des proches du général Amadou Sanogo, qui ont fini par craquer et indiquer l’endroit où des militaires parachutistes – communément appelés bérets rouges – ont été enterrés.

 

 

En attendant la confirmation par analyses, le charnier découvert contiendrait bien des corps de « bérets rouges » accusés de tentative de contre-coup d’Etat, fin avril 2012. L’homme fort du Mali était, à l’époque, Amadou Sanogo. Depuis la semaine dernière, il est arrêté justement pour cette affaire.

 

 

Selon des sources proches de l’enquête, on souligne que les militaires arrêtés, grâce auxquels le charnier a été découvert, sont de très proches collaborateurs d’Amadou Sanogo. Une autre question se pose : existerait-il d’autres charniers ?

 

Par RFI

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1 commentaire

  1. L’analyse n’a pas son sens du moment ou une pièce d’identité a été déjà retrouvé sur un des corps sa constitue déjà une preuve palpable qui inculpe ces pouthistes vagabonds. La justice doit aller très rapidement pour montrer que nul n’est au dessus de la loi.

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