Mali : le drapeau national flotte désormais sur la sous-préfecture de Ber

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Au Mali, la puissance de feu des forces armées de défense et de sécurité  a finalement pris le dessus sur les groupes terroristes qui tentaient  de s’emparer  de la ville de Ber après  le départ  des casques Bleus des Nations-Unies. Le week-end dernier, les FAMAs ont infligé une nouvelle perte aux terroristes avant d’implanter le drapeau national à Ber.

La ville de Ber, située dans la région de Tombouctou est devenue un enjeu important  depuis le  départ des troupes onusiennes, est tombée définitivement sous le contrôle de l’armée malienne. Après plus d’une semaine d’intenses combats, les  FAMAs ont  finalement  chassé les forces obscurantistes  de la ville avant d’ériger le drapeau national  à la sous- préfecture de Ber, symbole de la présence de l’Etat. Des images  diffusées par l’armée sur les réseaux sociaux montrent les militaires habillés en treillis de l’’armée malienne  érigés le drapeau national. Les unités de l’armée arrivée à Ber  ont engagé des fouilles  dans les nombreux magasins et maisons à la recherche des armes ou d’autres produits illicites. La ville de  Ber a une mauvaise réputation à cause de sa position géographique qui sert de plaque tournante du trafic de tout genre.

Selon l’armée, les fouilles se sont déjà soldées par l’interpellation de 4 suspects, la saisine de 3 pick-up abandonnés, 2 mitrailleuses de 12,7 mm, des boites chargeurs de 14,5 mm, une carabine chinoise, des minutions de calibre 12,7 mm et 7,62 mm en vrac.

11 terroristes neutralisés ce week-end

En mi-journée du dimanche 20 août 2023, l’armée annonce avoir déjouée  deux attaques complexes. Selon elle,  des terroristes  circulant  à bord des véhicules  ont  tenté de poser un Engin Explosif Improvisé (EEI) sur le trajet du convoi de ravitaillement  de l’armée quittant Tombouctou   pendant ce temps des terroristes  en mouvement  sur les motos voulaient attaquer le convoi à une vingtaine de kilomètres de Ber. « La promptitude de la réaction et les frappes aériennes FAMa ayant visé des véhicules armés dans le secteur ont dérouté les terroristes », a déclaré l’armée sur sa page Facebook. L’armée déploré trois blessés et un camion fortement endommagé par le souffle de l’explosion de l’EEI. Dans la foulée, l’armée indique avoir neutralisé 11 terroristes, calciné un  pickup  et saisi des  armes et beaucoup de minutions récupérées. Sur le même trajet, un guetteur habillé en tenue militaire FAMa a été neutralisé à 15km à l’ouest de la ville de Ber dans un village abandonné.

 Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net

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7 COMMENTAIRES

  1. Machoire pour dents , cervelle pour oeuil .
    n’oublie pas , malien que l’avenir est devant toi .
    tout debout pour soutenir assimi goita et choguel kokalla maiga . Soutien jusqu’au bout .

  2. Mali : des djihadistes imposent un blocus à Tombouctou
    Par Le Figaro avec AFP
    Dans le nord du Mali, plus rien n’atteint la ville et le prix des produits augmente. Des groupes armés menacent les camions qui enfreindraient l’ordre de ne pas passer.

    Des djihadistes imposent depuis plusieurs jours un blocus à Tombouctou, dans le nord du Mali, où les prix des produits ont commencé à augmenter, ont indiqué lundi 21 août des acteurs locaux. Des djihadistes «ont bloqué toutes les routes», a déclaré à l’AFP un élu s’exprimant sous le couvert de l’anonymat pour sa sécurité. «Entre Tombouctou et le sud, rien ne passe» non plus par le fleuve Niger, qui coule au sud de la ville, a-t-il ajouté.
    «Tout coûte cher à Tombouctou parce que les produits ne rentrent plus dans la ville. Les djihadistes ont bloqué les routes. C’est vraiment difficile», a corroboré un fonctionnaire de la mairie qui tait lui aussi son identité.
    «Nous déclarons la guerre»
    Cet embargo fait suite à des messages diffusés début août sur les réseaux sociaux et attribués à un commandant local du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), alliance djihadiste affiliée à Al-Qaïda. «Nous déclarons la guerre dans la région de Tombouctou. Les camions qui viennent d’Algérie, de Mauritanie et de toute autre provenance» doivent cesser leur progression, disent ces messages. Les camions qui enfreindraient cet ordre seront «ciblés et incendiés», préviennent-ils. Ces menaces coïncident avec le repositionnement sécuritaire en cours dans la région de Tombouctou, «la ville aux 333 saints» inscrite au patrimoine de l’humanité.
    La mission de l’ONU (Minusma), poussée à partir du Mali par la junte désormais au pouvoir, vient de quitter deux camps proches de Tombouctou, Ber et Goundam, transférés aux autorités maliennes. Cette prise de contrôle par l’État malien a donné lieu à des combats avec les djihadistes et de vives tensions avec les ex-rebelles touareg.
    Tombouctou, avec ses quelques dizaines de milliers d’habitants aux confins du Sahara, est l’une des grandes villes du nord tombées entre les mains de rebelles touareg, puis de salafistes après le déclenchement de l’insurrection de 2012. Les forces françaises et maliennes ont repris la ville en 2013. Les ex-rebelles ont signé en 2015 avec l’État malien un accord de paix aujourd’hui mal en point. Les islamistes radicaux continuent, eux, à combattre l’État malien et la présence étrangère. Le djihadisme s’est propagé au centre du Mali et au Niger et au Burkina Faso voisins.
    La mission de l’ONU conserve pour l’instant un camp à Tombouctou, mais tous les Casques bleus devront avoir quitté le Mali d’ici au 31 décembre.
    «Intoxications»
    Le contrôle du territoire est un enjeu majeur pour les militaires qui ont pris le pouvoir par la force en 2020 et ont fait de la souveraineté un de leurs mantras. De vastes étendues du Mali continuent à échapper à l’autorité de l’État.
    Des djihadistes armés sont visibles à une quarantaine de kilomètres de Tombouctou et plus au sud vers la localité de Douentza où ils occupent par intermittence la route nationale qui mène vers Gao, autre grande ville du nord, rapportent des témoins. De nombreux camions sont bloqués ou contraints de rebrousser chemin.
    Quant au fleuve Niger, «la voie fluviale menant vers Gao est bloquée. Une pinasse (embarcation) qui a essayé de forcer le passage a essuyé des tirs et un passager est mort», a indiqué un élu. «Le litre d’essence est passé de 845 francs CFA (plus d’un euro) à 1.250 FCFA (environ deux euros) en une semaine», a déclaré le gérant d’une station-service.
    Les autorités sont restées relativement discrètes. Un responsable militaire demandant à rester anonyme a indiqué que l’armée organisait des escortes de convois pour approvisionner Tombouctou. La télévision d’État a diffusé vendredi un reportage montrant un commandant régional, le colonel Mamadou S. Koné, effectuant une visite à Tombouctou, en proie, selon le reportage, à un «grand mouvement de certains commerçants qui ont abandonné le marché par peur». L’officier a dénoncé «des intoxications sur les réseaux sociaux». Il a assuré aux populations «que les forces de défense et de sécurité sont là pour elles (…) et que rien de mal ne leur arrivera».

  3. Si le drapeau flotte désormais sur Ber, alors on aurait pu se donner également un peu de peine par une image d’illustration………………….!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  4. Nous n’avons pas le choix.
    L’armée doit tout nettoyer.terroristes, djihadistes, trafiquants, bandits, voleurs..et leurs supports.Tout individu non autorisé par l’Etat à porter une arme doit être neutralisé, sans aucune forme de procès.
    Quand aux ennemis qui font la guerre au Mali sur les réseaux sociaux comme ici, nous patriotes fils dignes du Mali, Kinguiranke, Mossad, S.Toure…vont s’en occuper sans armes ni munitions.
    Dent pour dent, œil pour œil.
    Enfer aux ennemis de notre peuple.

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