Les premiers soldats ivoiriens devant intégrer la Force internationale de soutien au Mali (Misma) ont quitté aujourd’hui Abidjan à destination de Bamako après plusieurs mois de préparation. Ce contingent comprend 103 éléments, sur les 235 du bataillon logistique que la Côte d’Ivoire va fournir à la Misma.
Lors d’une cérémonie à l’état-major, le chef de l’armée ivoirienne, le général Soumaïla Bakayoko, a reconnu que ce bataillon “s’est construit lentement” depuis fin janvier en vue d’accomplir une “mission difficile”. “La situation sécuritaire n’est pas totalement stabilisée” au Mali, a-t-il souligné, appelant ses troupes à la “vigilance” et au “courage”.
Le contingent ivoirien, qui va rallier le Mali par la route, doit atteindre Bamako dimanche. Le bataillon logistique a reçu une formation de l’armée française à Abidjan et a également bénéficié d’un appui de l’ONU et des Etats-Unis. Des exercices militaires franco-ivoiriens s’étaient déroulés au nord d’Abidjan début avril.
La Misma compte quelque 4300 soldats de pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), auxquels s’ajoutent 2000 soldats tchadiens. Elle doit être incorporée dans la force de maintien de la paix de 12.600 Casques bleus créée fin avril par une résolution de l’ONU.
La Côte d’Ivoire, engagée dans une sensible et complexe réforme de son armée après la crise post-électorale meurtrière de 2010-2011, n’envisageait pas au départ d’envoyer des troupes au Mali.
Mais le président Alassane Ouattara, qui dirige actuellement la Cédéao, a finalement accepté de le faire devant l’insistance de ses partenaires extérieurs, en particulier de la France, ex-puissance coloniale, selon des sources diplomatiques et militaires.
L’opération lancée en janvier par la France, en soutien à l’armée malienne, a permis la reprise des principales villes du nord du Mali, occupées depuis l’an dernier par des groupes islamistes liés à al-Qaida, mais les djihadistes ont mené ces dernières semaines des actions meurtrières de harcèlement.
OK OK
ILS ETAIENT PAS PRETS EN TERME DE FORMATION !
ET JE TE RAPPELLE QUE LA COTE D IVOIRE N AVAIT PAS PREVU D EN ENVOYER
REMERCIE ALASSANE D AVOIR ACCEPTE EN FIN DE COMPTE
MERCI ALASANNE D AVOIR ACCEPTER D ENVOYER DES TROUPES
MERCI BEAUCOUP !!!
ON S EN SOUVIENDRA !!!!!!!!!!
C’est un bataillon de logistique et de soutien mon frère. Cela est important car d’autres soldats seront libérés de ces travaux pour aller au front.
Reconnaissez au moins que la Côte d’Ivoire a aussi connu une période de trouble et qu’à ce jour son armée est en pleine restructuration. Le moment est plutôt mal choisi pour créer des bisbilles entre pays voisins. Je ne suis ni malien ni ivoirien mais en tant qu’africain tout court je me sens concerné par ce qui se passe au Mali et ailleurs sur le continent. Donnons-nous la main. Ce n’est que dans l’unité que nous vaincrons. Les “fous de Dieu” qui sont au Mali sont les mêmes que ceux qui opèrent en Centrafique, au Nigéria et aux Etats-Unis. Ils ont un agenda commun et ce n’est que dans l’unité qu’ils seront vaincus. Pour ce faire il faut que des sénégalais acceptent de verser leur sang pour le Mali, des maliens pour le Rwanda, des tchadiens pour le Niger et vice versa….
et pourtant bamako et abijan n’est pas si loin pour prendre des mois en route!!pauvre CDEAO!
enfin les yao et les kofi arrivent, eux la c’est pour rafrîchir les bouteilles de vin des soldats français et blanchir leurs tenues.
je jure ces gars ne vont jamais fouler tombouctou ou gao?
Comments are closed.