Mali: le chantier de la reconstruction de l’armée débute

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Entrée du camp militaire de Kati, près de Bamako, le 3 octobre 2013. AFP
Entrée du camp militaire de Kati, près de Bamako, le 3 octobre 2013.
AFP

Des hauts gradés, des assistants techniques étrangers et des experts sont réunis depuis ce lundi 2 décembre à Bamako pour relancer une institution mal en point : l’armée malienne. Et, pour « restaurer l’honneur » de cette armée, le ministre de la Défense a promis qu’il ne ferait « aucun obstacle aux procédures judiciaires en cours contre le général Sanogo », auteur du coup d’Etat de mars 2012.

 

L’armée malienne a connu une période de dépression, raison pour laquelle la réflexion est aujourd’hui engagée sur sa refondation. Une refondation basée sur trois axes majeurs. « Comment construire l’armée avec nos besoins, qui tiennent compte des menaces réelles auxquelles nous devons faire face. Comment faire en sorte que la carrière des uns et des autres soit gérée de manière transparente. Et le troisième axe est de bâtir une armée tournée vers le futur » a expliqué Soumeylou Boubèye Maïga, ministre malien de la Défense.

 

 

D’autres interpellations dans le dossier Sanogo

Il a par ailleurs abordé le cas du général Amadou Sanogo. C’est après une plainte des familles de militaires disparus que le chef de l’ex-junte a été arrêté et traduit devant la justice, a martelé Soumeylou Boubèye Maïga.

 

 

Celui-ci a clairement laissé entendre qu’au sein de la même armée malienne, d’autres interpellations ne sont pas du tout à exclure dans ce dossier : « Je donnerai mon autorisation et j’apporterai notre concours pour que tous nos éléments qui seront concernés par la procédure judiciaire aillent s’expliquer devant les juges ». A ce jour, au moins vingt militaires sont concernés par l’instruction en cours.

 

Par RFI

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