Mali : le calendrier de la transition politique reste flou

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Le capitaine Sanogo lors d'une conférence de presse le 7 avril 2012, après le transfert du pouvoir au président de l'Assemblée nationale, à la base militaire de Kati. REUTERS/Joe Penney

La transition politique malienne est lancée, mais le calendrier reste encore flou. Le président de l’Assemblée nationale, Dioncounda Traoré, est arrivé à Bamako ce samedi 7 avril. Comme le stipule la Constitution, c’est lui qui sera chargé d’assurer l’intérim à la tête du pays.

Avec notre correspondant à Bamako

Selon des sources politiques, Dioncounda Traoré attend que la Cour suprême constate officiellement la vacance du pouvoir pour s’exprimer, pour prendre ses fonctions. Difficile également de savoir quand est-ce que cette Cour va se réunir pour annoncer qu’Amadou Toumani Touré n’est plus officiellement président du Mali. Les informations sont pour le moment contradictoires.

Autre élément important : le capitaine Sanogo confirme que les consultations pour nommer un Premier ministre qui aura les pleins pouvoirs et un gouvernement consensuel de mission ont débuté. C’est le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, qui coordonne cette discussion.

Ce sont ces instances qui vont réellement gérer la transition politique, avec deux objectifs prioritaires : la situation au Nord pour tenter de ramener la paix, par des négociations, ou par la force en cas d’échec des pourparlers, et définir le calendrier en vue de la future élection présidentielle au Mali.

RFI

07/04/2012 par Guillaume Thibault
 

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5 COMMENTAIRES

  1. le president par interim doit lancer un appel aux militaires deserteurs qui sont au niger,en mauritanie,au burkina fasso pourqu ils rejoingent vite la capitale.C EST CAPITAL, TRES URGENT.

  2. Il est important de comprendre que la France est passee a la seconde phase de son plan et parle de ”solution politique”, de ”negociations” avec le MNLA pour leur accorder l’autonomie, c’est-a-dire une independance deguisee.

    1. Or ni le president de la republique ni son interimaire n’a mandat pour ”negocier” avec qui que ce soit une modification des frontieres ou une modification de la forme de l’Etat (autonomie ou federalisme).

    2. En dehors du peuple malien lui-meme qui est seul detenteur de la souverainete, personne n’a ce pouvoir au Mali. Personne n’a le pouvoir d’aller s’enfermer avec une partie quelconque pour ”negocier” ce genre de choses.

    3. Une telle modification ne peut intervenir qu’a l’issue d’un referendum etendu a l’ensemble de la nation.

    4. D’autre part la France veut une negociation entre le Mali et le MNLA. Or ce n’est pas le MNLA qui controle quelqie chose dans le nord du pays. C’est le groupe terroriste Ansar Dine et Ansar Dine dit qu’il ne demande aucune autonomie, independance ou federalisme.

    5. Tous les pays, toute la communaute internationale ont tenu a preciser qu’ils tiennent a l’integrite tyerritoriale du Mali.

    6. Finalement, pourquoi est-ce que la France ”exclut toute solution militaire” apres que les rebelles aient impose leur ”solution militaire” et qu’ils tiennent le Nord par les armes?

    7.En consequence la seule solution est d’aider le Mali a recuperer l’integralite de son territoire car le President de la Republique n’a pas mandat pour modifier la forme de l’Etat a l’issue de ”negociations” avec une quelconque partie et si ca devait etre le cas ce ne serait de toutes les facons pas avec le MNLA qui ne represente pas grand-chose sur le terrain.

  3. Qu’est ce qui est flou ici RFI? Apparemment ces gens ne veulent pas voir le Mali s’en sortir de cette crise!!! Les accord sont signés hier, l’Homme qui doit assurer l’interim rentre aujourd’hui et vous nous dites que les choses sont floues .. Vous avez inetert à lacher à present vos amis du MNLA apres ce qu’ils viennent de vivre dans ces deux jours!!!

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