Mali : l’armée toujours divisée à propos de l’aide militaire ouest-africaine

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Le président malien DioncoundaTraoré a envoyé mardi au président ivoirien Alassane Ouattara la requête autorisant la Cédéao à apporter un soutien militaire au Mali pour en découdre avec les islamistes qui occupent le nord du pays. Si le ministre de la Défense et l’état-major malien soutiennent clairement cette demande, ils ne sont pas forcément suivis par l’ensemble des troupes, ce qui crée des remous à Kati. Les autorités de la sous-région réclament quant à elles un retour prioritaire du pouvoir constitutionnel à Bamako.

La soirée du jeudi 6 septembre a été chaude à Kati. Dans la caserne qui abrite les ex-putschistes près de Bamako, l’ambiance était électrique autour d’un sujet : le président Dioncounda Traoré n’aurait pas dû autoriser la Cédéao à envoyer des bataillons étrangers dans le nord (3 300 militaires à la disposition du gouvernement du Mali).

Selon nos informations, le capitaine Sanogo a dû palabrer longtemps pour calmer officiers et sous-officiers, leur faire entendre que l’heure n’était pas à un nouveau coup de force et qu’il était urgent d’avancer d’un même pas.

Mais ce manque de consensus était bien réel, au point que l’état-major de l’armée qui avait un temps prévu un communiqué pour dire son accord avec la démarche du président a dû se raviser au dernier moment pour éviter le clash.

Les militaires récalcitrants en veulent à Dioncounda Traoré mais aussi à la Cédéao, qu’ils accusent toujours de bloquer des armes dans la sous-région, mais surtout de vouloir venir combattre les islamistes à la place de l’armée malienne.

Du côté de la médiation burkinabè, on cherche à calmer le jeu. Selon Djibril Bassolé, la Cédéao ne veut pas se substituer à l’armée malienne, juste l’appuyer. Pour le diplomate burkinabè, les modalités de soutien et le déploiement militaire se feront en concertation. « Tout se discute », assure-t-il. Les chefs d’état-major de la sous-région doivent se réunir très prochainement.

Clarifier la situation constitutionnelle

Au niveau sous-régional, à l’occasion d’une visite de son nouvel homologue du Ghana, John Dramani Mahama, le président du Bénin, Boni Yayi, président en exercice de l’Union africaine, a déclaré que les pays d’Afrique occidentale se rencontreraient bientôt pour discuter de stratégies pour une intervention au Mali.

Pour le président ghanéen, la Cédéao, avant d’envisager une quelconque action militaire, doit avant tout clarifier cette question : qui dirige réellement le Mali, le capitaine Sanogo ou Dioucounda Traoré ? « Je crois que l’une des premières étapes dans cette affaire, c’est qu’il faudrait qu’on règle ce problème de pouvoir et de la constitutionnalité. Et c’est à ce niveau d’ailleurs qu’il y a la confusion. Avant qu’on intervienne dans cette histoire, il faudrait qu’on maîtrise vraiment la situation constitutionnelle. »

Quant au président en exercice de l’Union africaine, il ne peut y avoir, selon lui, deux voix discordantes à Bamako. Pour Boni Yayi, la junte doit retourner dans sa caserne et renoncer à diriger une quelconque institution de la République : « Il faut absolument le retour de la junte dans les casernes, il faut absolument que la junte soit écartée de la vie politique, qu’elle soit écartée des institutions politiques pour que nous puissions trouver une issue rapide à cette crise. »

La crise malienne au coeur de la visite de Yamina Benguigui en Algérie

Yamina Benguigui, la ministre française déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères, chargée de la Francophonie, est à Alger depuis jeudi. Cette visite a pour but de préparer le voyage du président François Hollande en Algérie. Si la ministre a évoqué les dossiers culturels, en particulier celui de la francophonie, ce voyage était une nouvelle étape dans les discussions autour de la crise malienne.

Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, en avait fait l’un des thèmes centraux de sa visite au mois de juillet. Le Mali est aujourd’hui au cœur de la relation entre Paris et Alger. Yamina Benguigui a d’abord rencontré Abdelkader Messahel, le ministre algérien des Affaires africaines. Mais les positions des deux pays sont toujours différentes. « La situation du Sahel, la situation du Mali, c’est aussi complexe que la révolution arabe avec des divergences sur ‘est-ce que l’on arrête militairement, est-ce qu’on va privilégier le dialogue ?’, ce qui est l’attitude de Messahel », a expliqué Yamina Benguigui.

Pourtant, l’Algérie et la France travaillent pour un accord entre plusieurs pays africains. Une réunion est prévue à New York fin septembre lors de l’assemblée générale des Nations unies. Paris et Alger veulent un consensus avant cette date. « Ca va se préparer et je pense qu’avant le 26 septembre, on aura une très bonne nouvelle parce qu’il y aura un groupe qui parlera dans la même direction, avec l’Algérie, avec la France et avec les autres pays », a avancé encore la ministre.

Yamina Benguigui doit rencontrer le ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci dans la matinée. Elle sera de retour à Paris dans l’après-midi.

 

rfi / 08/09/2012

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44 COMMENTAIRES

  1. Le camp de Kati doit etre detruit purment et simplement. On ná pas le choix, il faut detruire ce camp avec hommes, femmes et enfants.

  2. L’Arme a l’obligation d’obeir a l’autorite du President de la Republique.Un refus constituera une rebellion.Nous regrettons qu’un compromis n’ait pu ete atteint avant ces declarations fracassantes qui
    font honte au Mali.Voila une armee qui admet qu’elle ne dispose pas
    d’armements adequats bloques par le gouvernement guineen,ni de couverture aerienne dans ce grand desert et qui prefere rester dans
    l’inactivite que de recevoir l’aide de la CEDEAO.Je suis decu par les
    reactions primaires de nos soldats qui agissent comme des personnes
    sans formation approfondie.Les Allies ont accepte au beau milieu de la
    guerre froide l’aide militaire Russe.Comment ne peuvent-ils pas comprendre que des pays comme le Niger sont directement impliques et que toute l’Europe regarde avec inquietude la salle besogne laissee par Sarkozy et ses Allies.Les soldats de la CEDEAO appuyes par le Conseil de Securite vont bientot fouler le sol Malien sans leur accord.L’armee Malienne en reconstruction sera detruite a cause de leur incapacite d’analyser de simples problemes strategiques.Tout a son temps.C’est le moment d’eliminer du Sahara ces bandes criminelles et d’en finir pour toujours les velleites de Azawad.Actuellerment l’unite nationale est la chose la plus precieuse.La division qui s’etale devant le monde entier est en train de devenir une vraie trahison qui merite d’etre serieusement punie.Une autre Armee sera batie mais a quel prix!

  3. MALIENS : AVOUER SON IMPUISSANCE DEVANT UN FLÉAU MONDIAL, LE TERRORISME, ET SE FAIRE AIDER POUR LAVER UN AFFRONT COLLECTIF (LE PAYS OCCUPÉ ET MORCELÉ) N’EST PAS UN DÉSHONNEUR NI UNE PERTE DE SOUVERAINETÉ

    Bonjour,
    Numériquement, puis faute de moyens (logistiques et humains) suffisants et, en plus, divisées, les forces de défense et sécurité Maliennes sont vulnérables et ne peuvent être au front en train de se battre pour la restauration de l’intégrité territoriale et assurer la sécurité des villes conquises et celle des populations (pour la réception des vivres et médicaments).

    Contrairement à ce que prétendent certains, faire assurer cette sécurisation par la CEDEAO/UA/ONU, n’est pas un moyen de préparer le terrain au retour du MNLA ou à quiconque (Ansar Dine, …) car ça sera aux Maliens de décider, dans l’unité, du devenir du pays et non à la force de sécurisation de la CEDEAO et/ou de l’UA et/ou de l’ONU, qui doit être exclusivement orientée vers la tâche pour laquelle elle sera engagée : assurer la sécurisation des villes conquises et garantir aux populations de recevoir des vivres et médicaments.

    Comme le propose la lettre du Président, c’est aux Maliens de se mettre devant et d’organiser la reconquête du territoire et sa sécurisation, ÉPAULÉS par la CEDEAO et/ou l’UA et/ou l’ONU ET les partenaires régionaux et internationaux.

    Compte-tenu du terrorisme qui a envahi le Mali, croire que les Maliens le feront seuls est un leurre. La participation et l’engagement de tous est nécessaire pour ce faire.

    Tous les Maliens et l’armée doivent faire front autour de la lettre du Président, solliciter et vouloir l’aide de la CEDEAO et de la communauté internationale pour assumer la souveraineté du Mali, laver l’affront collectif (le Mali occupé et morcelé) et reconstruire dans l’unité le Mali.

    Les Maliens doivent avoir le courage de laver cet affront collectif en se faisant aider par la communauté régionale et internationale. La participation et l’engagement de tous est nécessaire pour ce faire.

    Y A-T-IL ENCORE DES MALIENS QUI N’ACCEPTENT PAS CET AFFRONT COLLECTIF ?

    Si oui, pourquoi refuser l’aide bienveillante des autres (CEDEAO, UA, ONU, Communautés régionales et internationales) sachant que les Maliens pourront contrôler, s’ils le veulent, l’usage qu’ils en font ?

    Avouer son impuissance devant un fléau mondial, le terrorisme, et se faire aider pour laver cet affront collectif n’est pas un déshonneur ni une perte de souveraineté.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail: [email protected]

  4. …”Pour le président ghanéen, la Cédéao, avant d’envisager une quelconque action militaire, doit avant tout clarifier cette question : qui dirige réellement le Mali, le capitaine Sanogo ou Dioucounda Traoré ? “…
    Le Ghanéen a TOUT dit!… Il se pose et il pose la VRAIE question, et tant que chez nous certains ne seront toujourts pas capables d’avoir ce même niveau de réféxion, nous n’avanceront pas! Les Islamistes, si!…

    Pour notre survie, nous devons neutraliser (anéantir au besoin) ces sales pilleurs laches et minables de berets verts!!! Le monde entier voit ce que trop de maliens illétrés refusent stupidement de voir: Tant que ces voyous auront la moindre possibilité de s’exprimer encore, PERSONNE n’aidera le Mali! Et ca se comprend parfaitement.

  5. À tous les internautes ,la danse du “surplace”est finie si demain les jours à venir les militaires maliens ne prennent pas une décision une marche pacifique sur Kati pour montrer à l’opinion internationale que nous en avons marre de cette situation …. Les réfugiés ,les enfants la maladie l’école le transport le tourisme l’hôtellerie ….bref tout s’arrête à cause d’un groupuscule trop c’est trop comme dirait l’autre “POUSSE POUSSE S’ARRÊTE AU MUR” à bon entendeur salut

  6. Il réclame les armes dont notre président avait acheté, ATT qu’il ont traiter de tous les noms d’oiseaux, le temps est le meilleur juge, l’avenir te donnera raison inchallah ATT, on n’ ira chercher sanogo par la peau des fesses à kati.

  7. tous les maliens savent très bien que ses militaires de kati son entrain de tous faire pour ne pas aller aux nord vous aller partir si non vous serez radie de l’armée tous militaires qui refuserais de partir aux nord le jours que le président le gouvernement donnerons l’ordre de libérer le nord tous militaires toutes base ou unités qui refuserais les combats sera purement et simplement radies et ses supérieurs exécuter c’est fini le cinéma maintenant

  8. Fassodengnouma.Ce que les soldats de Kati veulent éviter, c’est DE PROBABLES ACCROCHAGES QU’IL POURRAIT AVOIR AVEC LES TROUPES DE LA CEDEAO A BAMAKO S’ILS Y DÉBARQUAIENT!Et puis ce que vous ne comprenez pas c’est que ON SE DIRIGE VERS LE SCENARIO D’UN AUTRE COUP D’ÉTAT MILITAIRE!Je ne sais pas ce que cherche la CEDEAO: elle peut bien se déployer au nord non?Qu’est ce qu’elle vient chercher à Bamako?Si les militaires revenaient au pouvoir, attendons-nous à plus pire que
    le coup d’état du 22 mars… 😉

    • Parce que vous croyez que Bamako est sécurisé?Les institutions sont sécurisées?Si c’était le cas on serait pas aller tabasser le Dioncounda comme un malpropre dans son palais!la libération du nord n’est pas une priorité pour Sanogo,plutôt le pouvoir de Bamako!Ces bandes de voyou avec Sanogo en tête sont juste là pour se remplir les poches faisant fi de la souffrance de leurs frères du nord!
      Que Sanogo et ses ouailles veuillent ou pas,la cedeao va intervenir,ça il n’y peut rien!Je pense que les autorités de la Cedeao ont bien fait de bloquer les armes,parecqu’ayant compris que ce capitaine va juste s’en servir pour renforcer son petit pouvoir de Kati,et continuer à semer la terreur!Ce monsieur n’est pas près à aller au front!

      • Karim, tu écris: “!la libération du nord n’est pas une priorité pour Sanogo,”… Ce n’est pas que c’est pas une priorité pour lui, c’est carrément un souçi!!! Avec la libération du Nord par d’autres, non seulement sa propre lachete ne pourra plus faire de doute pour personne, même pour ses supporters illétrés les plus bornés, mais de plus, une libération du nord sonnerait irrémédiablement la fin de récréation pour cet alcoolique raté!!! Enfin, tant qu’on est en crise il peut toujours tirer les ficelles dans l’ombre et se prendre pour le boss, mais une fois le mali stabilisé, il ne sera plus RIEN qu’un minuscule capitaine en attente de la cpi! Tu comprends mieux son acharnement à ne pas vouloir que le pays sorte de la crise?

    • …”Et puis ce que vous ne comprenez pas…” Dis, lawaali, avant de prétendre nous dire “ce qu’on ne comprend pas”, assures-toi déjà de comprendre toi-même! de QUELS possibles accrochages entre nos lamentables bérets verts qui partent au sprint devant qui que ce soit, et 3300 professionnels armés jusqu’aux dents? Et quand tu dis “je ne sais pas ce que cherche la cedeao”, encore une monstrueuse connerie: La cedeao cherche A NOUS AIDER, et à protéger la sous-région que notre amateurisme lamentable expose toute entière! C’est………….. ce que tu ne comprends pas!

    • j’ai une question a te pose: tu a quoi dans l crane? ma question parrait stupide mais plus stupid qu’elle. comment veut tu que les troupes de la CEDAO ce debarque dans le nord sans passer par bamako? avec tout leur materiels de gueurre tu veux qu’on le parachut sur GAO ou kidal? il n y a aucun ville au nord oú un gros porteur peut atterrir, ou tu pense qu’ils vont ce debarquer a main nue? tu prouve que tous ceux qui soutienne sanogo n’ont rien dans l cran tou comme lui, il vous manque la reflexion.

  9. La grande guerre de liberation du nord sera une longue marche pour le Mali si elle n’est pas bien preparee.Il faudra eviter de commettre des erreurs irreparables.

  10. Pourquoi les milices de sanogo ne veux pas de cedeao

    Pas que elle ne veux allez fair la guerre au nord

    Avec l’arrivé des force des cedeao il seront obligé de partir

    Ou ne plus avoir des prêtes

  11. Ceux la qui applaudissent le débarquement des forces en attente de la CEDEAO vont pleurer et implorer dieu pour le départ de la CEDEAO. La Cote DIvoire a la force licorne , la force onusienne, il y a eu trois mille morts. Est ce que les maliens ont posé la question une seule fois pourquoi, la CEDEAO tient tant à nous aider? Pourquoi? Alors que nous refusons leur appui. Pourquoi, ils veulent venir a Bamako? Non, seulement aucun pays de la CEDEAO n a les moyens humains et matériels mais aussi n’a l’expertise pour combattre au nord. Pire c’est la France qui a entretenu le MNLA .pourquoi, la Cedea a bloqué nos argents? Pourquoi? Nous sommes partis pour dix ans de crise.

    • C’est la connerie de tes dirigeants qui a fait que la CEDEAO viendra nous aider. Si tes politichiens avaient eu le courage de dire la vérité à ATT, nous n’en serions pas là. Mais hélas, ils ont assisté à l’effondrement du pays sans dire mot. Les députés n’ont jamais joué leur réel rôle dans notre pays. Ils ont préféré défendre leurs petits intérêts au détriment du peuple. Mais soyons sûr d’une chose, l’histoire jugera tout un chacun en bien et en mal. Pour l’intervention de la CEDEAO, si le Mali n’était pas membre signataire, elle n’allait jamais intervenir. En plus le Mali est intervenu sous le drapeau de la CEDEAO, pourquoi alors refuser son intervention s’il s’agit de venir chez nous? Il y a alors un paradoxe!

      • Est-ce qu’ils ont tire leçon, non, sanogo et diarra font pire que att, ont-ils lève le petit doigt. Le Mali n’a pas de classe politique.

      • Combien de fois tu es devenu député ou candidat ? Evitez d’accuser des gens pour vos propres fautes, bandes de nuls!!!

      • Tapalapa, je suis heureux à chaque fois que je te lis de voir que je ne suis seul à voir les mêmes choses!… Malheureusement, tu mesures j’imagine la couche de connerie que certains trimballent! C’est ça, le principal obstacle à la sortie de crise du Mali!!! Ca me rend malade! Un pays où des foules peuvent être assez stupides pour se prosterner devant un attardé mental voleur et pilleur tel que sanogo, ou une vipère sournoise et complice comme cmd!… Voila pourquoi on n’avance pas d’un iota depuis 5 mois.

  12. La France et l’Algerie cherchent le consensus avec un certain nombre
    de pays Africains pour imposer leur solution au Governement Malien.
    Depuis quelques mois,ces deux pays sillonnent les pays voisins du Mali
    esperant que le Mali sera influence par la position d’autres pays Africains.Leur demarche est non seulement mauvaise ,mais constitue une
    ingerence dans les affaires du Mali a un moment ou le pays a besoin de
    tout son pouvoir discretionnaire pour recuperer les 2/3 de son territoire national perdu avec la complicite de certains leaders de leur pays.L’integrite territoriale du Mali concerne en tout premier
    lieu le Mali.Pas l’Algerie, pas la CEDEAO,pas Ouattara.Meme en politique,il faut respecter la sensibilite des Etats et surtout des
    Nations.Le sentiment National !!!Depuis le debut de cette crise,certains s’imaginent qu’ils peuvent imposer leur solution au
    Mali.Ils perdent leur temps.Oui,La CEDEAO a perdu beaucoup de temps sur la crise Malienne parce que les leaders de la CEDEAO pensent a tort que leurs manipulations sont a meme de mettre a genoux les leaders Maliens.La Guinee paiera un jour sa decision de bloquer les armes Maliennes.Si par malheur les terroristes s’infiltraient dans le pays et commettaient leurs actes de barbarie,le Mali aura parfaitement raison d’attaquer la Guinee et d’occuper toute la haute Guinee.Ainsi les dirigeants guineens comprendront la gravite de leur decision.

    • Soyons raison mon cher, tant que nous continuerons à faire les fesses de canard, nous ne pourrions jamais libérer le nord. Quand le Mali partait aider les autres pays, pourquoi vous n’aviez pas dit en son temps que vous êtes contre. Et pourtant les maliens étaient fiers de dire que nos soldats vont aider les autres. Arrêtons de jouer avec les sentiments, ce n’est plus l’heure de jouer. C’est l’honneur de nos compatriotes qui est sali tous les jours que Dieu fait. Après la libération du pays, on pourrait dire ce que l’on veut. Si l’armée ne montre aucune volonté d’intervention, ce sont les autre qui le feront à leur place, c’est clair.

  13. Une armée responsable, mature, et courageuse, c’est une SECURITE pour une nation! Mais une armée de laches sans la moindre discipline, c’est un grand DANGER pour une nation!

    Les militaires, par définition, sont sensés être là pour servir la Nation et non pas pour donner leur avis ou discuter les choix politiques de cette dernière! Il faut IMMEDIATEMENT radier de l’armée TOUS les éléments qui prétendent “s’opposer”, n’être pas “d’accord”, “ne pas accepter”, et il faut NEUTRALISER une bonne fois pour toutes ce cntde qui non seulement à plongé le pays dans le crise mais de plus,s’emploie à l’y maintenir!… C’est maintenant une question de survie pour le Mali!… Depuis le 22 Mars, ces vagabonds se sont trop vite habitués à faire la loi et à se prendre pour des boss, grâce au double jeu et à la couverture complice de cmd! Cela a assez duré! Ces inconscients nous ont déjà amené le coup d’état le plus débile de l’histoire, doit-on en plus les laisser maintenant nous amener une guerre civile?

    Qu’ils ferment enfin leur grande gueule ou qu’ils dégagent!!! Le moins qu’on puisse dire, c’est que ceux sont précisément les moins bien placés pour la ramener aujourd’hui, sachant qu’à eux seuls, ils ont fait basculer le pays dans la honte, le chaos, et la ruine!!!!

    Cette fois ça suffit! 5 mois d’occupation et de tyrannie sans lever le petit doigt, quel pays dans le monde à déjà montré une telle lächeté??? Et il faudrait encore les laisser parler??? On a les barbus à nos portes, le mali à cause de leur nullité eux est devenu LE danger permanent pour toute la sous région, et il faudrait qu’on tienne compte de leurs états d’âme?!?!?! Quand sanogo a le front de d’affirmer “je n’accepte pas!”, qu’il sache qu’en tant que petit capitaine coupable de notre faillite, il est tout juste invité à fermer sa gueule en attendant la cpi!

    • nous nous connaissons entre militaires cedeao sur les théâtres d’opération..encore de la fanfaronnade …les maintien de la paix c’est une promenades pour se refaire une santé financière …1million huit cent milles par mois pendant 1 an…
      là il s’agit de faire la guerre au nom de la patrie..
      De bons officiers habiles stratèges,une bonne chaine de commandement et surtout des hommes valeureux prêts à mourir pour la patrie .Ce qu’on ne retrouve pas présentement dans l’armée malienne…des fuyards…
      les câbles de wikileaks renseignaient assez sur la valeur de l’armée malienne bien avant les déroutes successives que l’on connait sur les théâtres d’opérations du nord .La vidéo sur youtube de Ce soldat de katy qui s’en prenait férocement à son frère d’arme béret rouge qui disait qu’il faut être fou pour mourir pour le mali a fait le tour du monde…des fuyards…
      si vous saviez comment faire vous n’alliez pas fuir et abandonner le matos et les populations du nord.
      vous n’êtes pas prêts à aller jusqu’au sacrifice suprême et il le faudra dans la situation présente..du corps à corps des combats de proximité et non des combats à distance comme vous saviez si bien le faire quand il s’agissait de massacrer sans pitié vos frères d’armes bérets rouges.
      Eux au moins sont bien formés au corps à corps…vous avez éliminé ce corps par jalousie car la plupart d’entre vous ont été recalé au tests de sélection des para-commandos.
      si le nord doit étre libéré ce sera le travail de para- commando et non de blindés ou d’armes lourdes,il s’agit d’une guérilla…
      Or, vous n’avez plus de para-commandos puisque le débile capitaine qui n’est faut-il le rappeler qu’un officier subalterne qui ne connait rien des stratégies qu’on enseigne dans les écoles de guerre en a décidé ainsi.

  14. Je felicite le cpt Sanogo pour sa claire-voyance qui a evite de nouveau coup de force. Mais il me semble qu’il se laisse manipule par certains de ses collegues opportunistes au camp de Kati labas.
    Ceux qui ne veulent pas l’appui de la CEDEAO sont des militaires bureaucrates qui ne se soucient point d’aller sur un champ de bataille. Sans quoi les islamistes sont venus de tous les coins du monde pour leur mission, alors pourquoi est il un probleme pour nous d’accepter de l’aide de nos allies, et surtout que nous avons toujours intervenu dans les crises les consernant.
    Le cpt lui meme et tous les chefs militaires de l’armee malienne qui ont fait une synthese de cette crise, ont avoue que le Mali a besoin du l’aide en logistique et surtout de l’appui aerien, mais aussi d’aide pour la formation des militaires maliens. Vue ces deux andicapes, quelle armee pourra confronter ces fous de Dieu. Arretons ces retoriques inutiles et faisons face a la realite. Le Mali a besoin de la CEDEAO. Quit a nos dirigeant de savoir negocier les modalites de l’intervention des troupes etrangeres.

    • Non, ce n’est pas le Capitaine qui est clairvoyant mais toi plutôt. Face aux islamistes venus de partout, il faut aussi que les alliés du Mali l’aide à bouter les ennemis de tout genre. Toutefois, si c’était par exemple seulement le MNLA qu’il faut bouter, l’armée malienne n’aurait pas besoin de la CEDEAO qui peut aussi, faut-il le dire, s’ériger en barrière entre le MNLA et l’armée malienne pour imposer une forme d’autonomie. C’était cela la seule crainte. Mais aujourd’hui, l’équation a changé, la donne a changer et le MNLA ne peut plus tenter de combattre la CEDEAO et le Mali si ces deux derniers arrivaient à bouter hors du territoire malien ceux qui ont bouter le MNLA du Mali.

      Merci

      • Malheureusement, tu te trompes! Même le mnla à lui tout seul est parfaitement capable de botter proprement notre “brillante armée”, et je te rappelle d’ailleurs qu’ils l’ont déjà fait!!! Pourquoi crois-tu que sanogo qui aboyait si fort les jours qui ont suivi le 22 mars, s’est toujours bien gardé de monter au nord!

        Notre armée est hélas la risée mondiale, et probablement la plus belle illustration qui soit d’une armée de ratés!… Quand un petit groupuscule de 9 malheureux Land Cruisers peut prendre une ville comme Douentza sans que notre armée ne bouge le petit doigt alors qu’une ou deux banales mitrailleuses suffiraient à les anéantir, ça n’est PAS une armée!

        • La description, rapportée par un télégramme de décembre 2009, de la cérémonie marquant la fin d’une session d’entraînement de l’armée malienne par des instructeurs américains reflète la difficulté de l’exercice. Le capitaine responsable de cette formation indique que chaque soldat malien a tiré 1 000 cartouches pendant les cinq semaines d’exercices, soit autant qu’un soldat des forces spéciales américaines tire en un jour, et… « probablement plus que ce qu’un militaire malien aura utilisé tout au long de sa carrière « .

          Les soldats maliens, eux, se disent satisfaits d’avoir appris à conduire un véhicule et à entretenir leurs armes. Ils figurent parmi les rares survivants d’une embuscade avec les islamistes.

          L’échauffourée s’est achevée dans un bain de sang car l’unique soldat capable de conduire et de sauver ses camarades avait été tué. De même que le seul militaire formé à l’usage de la mitrailleuse qui aurait pu couvrir leur retraite.

          Philippe Bernard (Le Monde du 07-12-2010)

  15. Ces militaires de Kati n’ont pas honte. Après tout ce qu’ils ont commi comme dommage à ce pays, fuite devant l’énnemi au Nord, coup d’Etat, vol à main armée, brigandage causant le départ de tous nos partenaires au déveleppement, ces acervelés sans foi, veulement encore et toujours nous maintenir dans la confusion pour pouvoir continuer leur sale bésogne. Non, Non et Non. Ils ont tout simplement peur d’aller faire cette guerre, mais nous les y obligerons.Quelle dignité reste t-il à ces militaires de Kati ? Bande de lâches, de voyous et de brigants. Ançardine, Aqmi et Mujao vous attend au Nord.

  16. Dans quel pays du monde a t´on vu qu´une décision prise par le président et le ministre de la defence est contestée par les hommes de troupe. Cela nous montre encore une fois l´indicipline et l´anarchie qui règne au sains de cette armée.
    Les soldats de Kati ne veulent pas voir de soldats étrangers au Mali alors qu´eux mêmes se sont rendus sur plusieurs fronts en Afrique. Ils parlent aussi de souverainité alors que sans l´aide internationale le Mali aurait déposé le bilan depuis son independance. On nous donne à manger et on fait la grande guelle…..Le ridicule ne tue pas heuresement.
    J´en reviens encore une fois à notre pseudo vaillante armée, qui n´était même pas capable de se rendre compte que des centaines d´hommes armés avec de dizaines de 4×4 étaient entraint de traverser le pays pour mener de raids et cette armée nous raconte aujourd´hui qu´elle peut mener cette guerre toute seule et ne veut pas être aidé???? Arrêtons SVP et soyez logiques ds vos remarques contre la CEDEAO et autres.

  17. La matrice des crises au Mali
    Le Mali est confronté à deux crises majeures: 
    1. Sécuritaire: occupation des 2/3 du territoire par des groupes islamiques et criminels;
    2. Institutionnelle: régime d’exception au sud du pays et confusion à la tête de l’état malgré l’existence d’une constitution et des institutions officielles de la république;
    Et d’une triple crise de société:
    3. Crise identitaire ( dépravation des mœurs et dérives comportementales de toutes sortes, et propension à prendre tout élément étranger ou opinions divergentes comme ennemis…)
    4. Crise morale (perte de confiance en soit et aux valeurs sociales reconnues, résignation, fatalisme…)
    5. Crise civique (règne du gain facile, piétinement de biens collectifs, non respect de la république et de l’autorité, non accomplissement des devoirs des citoyens, tendance à s’approprier tous les droits…)
    Les deux crises majeures sont en réalité la résultante de la triple crise de société qui a ébranlé pendant des décennies les fondements de la société malienne basée sur le respect mutuel, l’entraide, le collectivisme, la retenue, le pardon, le cousinage, le voisinage, la fraternité et la reconnaissance et le respect des anciens.
    En fissurant ce ciment social consolidé à travers les siècles, nous avons cultivé en nos seins: l’égoïsme, la gourmandise, l’indifférence et l’insouciance.
    Chaque malien ou presque a commencé à vouloir se sentir lui et ses proches au centre du monde et à considérer les autres comme étant nés uniquement pour la périphérie.
    Dans cette situation, la mauvaise gouvernance et l’incivisme deviennent les règles et tout le monde s’adonne à la recherche du gain facile, ouvertement dans nos administrations, dans l’armée,  dans nos entreprises, nos projets, nos familles, nos lieux de travail,  sans que cela ne gêne personne.
    À cause de ces pratiques, malgré l’or, le bétail, l’office du Niger et la culture du coton nous sommes restés parmi les dernières nations sur la terre en terme de développement sur tous les plans.
    Le constat est amère sur toute l’étendue des 1241000 km² du Mali, mais il est encore beaucoup plus révoltant au nord, compte tenu de l’immensité du nord et de la rudesse de son  climat.
    Et cela malgré des programmes d’investissement à coup de milliards pendant plusieurs années orientés vers le nord mais jamais d’audit financier et d’audit de performance pour évaluer l’efficacité réelle desdits programmes sur les populations concernées.
    Un seul exemple: aucune route goudronnée ne lie deux capitales régionales du nord de notre pays.
    Cela semble ne déranger personne.
    C’est toujours le ” vive Moussa”, le ” ATT en bè sa inôfè” et le ” Sanogo sauveur” basé sur le déni de réalité et le manque de courage pour regarder les vrais problèmes de la nation en face car allergique et réfracteur aux critiques.
    Donc forcément quand on baisse la tête et refuse de regarder en face, on quitte facilement le droit chemin, on s’égare.
    C’est exactement ce qui est arrivé avec ATT en voulant résoudre, à sa seule manière, le dossier du nord, qui n’est en réalité qu’une copie de la matrice de la crise multiple  de société qui nous a rattrapés dans notre marche à tête baissée errant ensemble dans le faux.
    Mais, compte tenu la situation rudimentaire de l’armée malienne et de notre forte dépendance financière et technique à l’extérieur, il fallait rester dans le système politique mis sur place en 1991, et régler la question ATT par la justice et non par un putsch et donner une chance aux élections du 29/04/2012 pour éviter le vide constitutionnel et la crise institutionnelle.
    Et cela quelle que soit la situation sécuritaire nord (400000  déplacé s donc 300000 électeurs, au plus, sur 5000000 d’électeurs, 6%, avec un taux de participation maximal de 40%, cela représenterait une perte nette de voix de 2,4% pour tous les candidats).
    Mais à cause de la crise identitaire et civique, les maliens ont eux mêmes enlevé tout crédit à leur propre justice alors que le monde entier les considérait comme une “démocratie”, label et considération pourtant très rare et difficile à trouver sur le continent africain par ces temps qui courent.
    La crise morale à fait que la raison n’a pas prévalu devant les passions et les colères légitimes des populations.
    Maintenant que tout est cassé et que le Mujao pointe ses canons à 120 km de Mopti au moment où l’armée malienne n’est pas encore “prête” pour combattre victorieusement, il faut résoudre la matrice en tenant compte des contraintes suivantes:
    1. Une guerre imminente et inévitable qu’aucune négociation ne saurait éviter,
    2. Une armée malienne volontaire mais non prête, pour l’instant, et ce malgré un budget de défense de minimum 100 milliards de francs pendant 20 ans et jamais d’audit,
    3. Une Cedeao engagée et soutenue par toutes les puissances militaires, mais pouvant être encombrante si les règles ne sont pas bien définies au départ, ce que les hésitations et les agitations inutiles et les choix malencontreux des 5 derniers mois n’ont jamais permis,
    4. Une communauté internationale alliée mais qui exige le retour des putschistes dans leurs casernes pour ne pas s’immiscer dans le pouvoir transitoire, pour satisfaire la sacro-sainte “démocratie”,
    5. Un pays qui risque l’asphyxie financière si la crise multiple perdure,
    6. Et les populations à bout de souffle risquant une catastrophe humanitaire à ciel ouvert.
    La solution la moins pénible pour minimiser simultanément  les contraintes ci-dessus, est un retrait total des putschistes du pouvoir pour avoir une pleine participation de la communauté internationale (financement de la guerre, appui logistique, appui aérien, appui satellitaire, renseignement, communication…) pour combler les faiblesses de l’armée malienne et faire face à l’imminence d’une guerre inévitable.
    Tout entêtement militaire à vouloir conserver une portion de pouvoir, atténuerait le soutien de la communauté internationale et nous priverait de l’assistance internationale indispensable face à la puissance de feu islamiste.
    Alors que la requête d’intervention est formulée par le président Dioncounda  auprès de la Cedeao, c’est pourtant Kati qui se prononce sur d’éventuel rôle et place des forces de la Cedeao dans les futures opérations militaires en lieu et place de l’état-major général des armées  et du ministère de la défense du Mali.
    Cela est un mauvais signal que les autorités transitoires doivent vite corriger en clarifiant tout de suite la primauté de l’autorité politique (présidence intérimaire, gouvernement de transition et assemblée nationale) sur l’autorité militaire (garnisons, officiers, sous officiers et hommes de rang de l’armée malienne).
    Toute absence de clarification à ce niveau attise le risque de maximisation des 6 contraires et rendrait plus compliquée la matrice des crises que nous avons entre nos mains.

    • Kass tu as tt à fait raison. Ce pays est entraint de s´enfoncer tout les jours un peu plus dans un bourbier. Je me demande comme un pays qui vit de l´aide internationale peut avoir une fièrte aussi mal placé. Le Mali n´a pas d´argent, pas d´armée et la seule solution qui nous reste c´est de saisir la main tendu des gens qui veulent nous aider. Le Mali grande nation, le Mali pays fier…patati patata..mais est ce que ces gens qui racontent de telles connérie connaissent le poids financier du Mali?? En Europe, rien que certaines sociétés sont beaucoup plus riche que le Mali en tant que pays. Une exemple parfaite est Daimler AG.

      • Avec le coup d’état stupide le budget d’etat 2012 qui était de 1341 milliards n’est plus que 878 milliards et le gouvernement est entrain d’augmentater tout pour pouvoir le financer. Malgré tout presque tous les projets d’investissement et de développement sont à l’arrêt.
        Le réveil sera dur pour beaucoup de gens.

        • “Le réveil sera dur pour beaucoup de gens” Frere Kassin, excuse-moi mais le reveil ne sera point dur car il n’y aura pas de reveil a juger par l’evolution de la destinee de ce pays aux mains d’incultes, de semi-lettres et de soldats felons et irrespectueux vis-a-vis de leur hierarchie. Le pays est entrain de mourir de sa belle mort comme ca, ne le vois-tu pas?
          Quelle honte!!!

        • Non seulement le réveil sera dur, mais ce réveil est proche, en dépit de l’auto-satisfaction triomphaliste de notre grande gueule interplanétaire vantant haut et fort sa gestion du pays, les caisses sont bel et bien vides!… La saison des pluies a détruit sévèrement les routes à Bamako et certaines sont même devenues impraticables! Mais tu as vu un seul chantier??? Le gaz vient d’augmenter de…40%!!! Les boîtes ferment les une après les autres, les projets sont tous arretés ou presque!… Les bailleurs de fonds ne lacheront plus un franc tant que les militaires ratés auront encore leur mot à dire chez nous, et ils ont parfaitement raison!… etc…

          Bientôt, on verra comment seront payés les fonctionnaires; En vantant haut et fort son “exploit” d’avoir réussi à payer les salaires, cmd oubliait de préciser par quel miracle: Il a tout simplement tapé dans les réserves destinées aux bien d’équipement du pays! Le voila, son soi-disant miracle! Mais d’une part ces réserves ont une fin, et d’autre part, quand elles seront épuisées, on aura non seulement un pays en faillite incapble de payer les salaires, mais en plus, un pays où les routes, les ponts, les infrastrucures seront impossibles à financer…

          Et non seulement le réveil douloureux est proche, mais il risque d’être durable: Le SEUL capital du mali était sa crédibilité aux yeux de l’occident; Depuis le 22 Mars que l’occident à vu de ses propres yeux que le mali pouvait se comporter comme la pire des républiques bananières, c’est pas demain la veille qu’ils reprendront confiance! Chat échaudé craint l’eau froide!…

          • Merci mon frère, au moins il y’a une personne au Mali qui a compris.
            Cela me rassure!

  18. NE PAS SE TROMPER DE COMBAT, LA CEDEAO ÉPAULE LES MALIENS POUR ASSUMER LEUR SOUVERAINETÉ ET LEUR CITOYENNETÉ

    Bonjour,
    Après la lettre envoyée à la CEDEAO par le Président de la République du Mali par Intérim, certains Maliens se posent des questions et ont l’impression que la CEDEAO va leur arracher une partie voire toute leur souveraineté et/ou faire la guerre à leur place.

    Certainement pas, la CEDEAO ne veut pas arracher aux Maliens leur souveraineté, ni faire la guerre à leur place.

    Le Mali appartient aux Maliens, la CEDEAO en est consciente, c’est pourquoi, la CEDEAO a accepté le gouvernement d’union nationale qui a été constitué au Mali sur proposition du Premier Ministre, Cheick Modibo Diarra, et validation du Président, Dioncounda Traoré.

    Concernant la lettre envoyée à la CEDEAO par le Président, compte-tenu de la crise Malienne, après avoir mis en évidence l’urgence d’une action concertée et coordonnée du Mali, de la CEDEAO et de la communauté internationale, elle demande une aide à la CEDEAO dans le cadre du recouvrement des territoires occupés du Nord et de la lutte contre le terrorisme.

    Cette aide concerne principalement le renforcement des moyens logistiques et des capacités antiterroristes, l’appui par une police scientifique pour une guerre électronique, le soutien et l’appui aérien aux forces de défense et sécurité du Mali, la sécurisation et le contrôle des villes conquises, l’acheminement de l’assistance humanitaire et un détachement de liaison avec la MICEMA qui pourrait être déployé au sein du centre de coordination des opérations de sécurisation des institutions de transition du Mali.

    Ainsi, avec ou pas l’usage de la négociation, l’aide souhaitée convient pour une guerre directe que pourrait mener les forces de défense et sécurité du Mali avec une sécurisation des villes conquises faite par la CEDEAO mais aussi pour une guerre informationnelle (guerre électronique axée sur des renseignements vérifiés et sécurisés et sur une police scientifique) telle que je la propose.

    Dans tous les cas, les forces de défense et sécurité du Mali seront devant et piloteront les opérations sur le terrain avec une sécurisation des villes conquises qui sera assurée par la CEDEAO/UA/ONU.

    Alors, que veulent certains Maliens qui s’opposent à cette proposition du Président ou à celle de la CEDEAO ?

    La lettre du Président laisse la liberté de choix au Mali pour l’opérationalisation sur le terrain. C’est donc aux Maliens que revient la lourde tâche de faire le choix entre la guerre directe avec ou sans négociation préalable, la négociation et une guerre informationnelle (plus précise) telles que je les propose ou toute autre combinaison.

    A la manière de ce que dit le Président Obama, aux Américains, c’est, maintenant, aux Maliens de faire le choix définitif pour transformer l’espoir en opportunités pour libérer le Mali, pour le développer durablement et pour générer le bien-être pour tous.

    COMPTE-TENU DE LA SITUATION, LES MALIENS N’ONT PAS LE DROIT DE SE TROMPER DE COMBAT, QUI NE DOIT PAS ÊTRE CONTRE LE PRÉSIDENT OU LE GOUVERNEMENT DE TRANSITION OU CONTRE LA CEDEAO OU LA MÉDIATION.

    LES MALIENS DOIVENT FAIRE LE BON CHOIX POUR PRENDRE EN CHARGE, DANS L’UNITÉ, LEUR PROBLÈME COMMUN.

    Pour ce faire, la participation et l’engagement de tous, ainsi que le fait de prendre leurs responsabilités et assumer leur citoyenneté sont indispensables.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail: [email protected]

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