Mali: l’armée dit enquêter sur les accusations d’exactions contre des militaires

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L’armée malienne a affirmé jeudi mener des enquêtes sur les nombreuses allégations d’exactions commises par des militaires depuis le début du conflit en 2012, dénonçant certaines allégations “qui n’ont aucun sens”.

Rudement éprouvée après neuf ans de conflit sur deux tiers de son territoire, l’armée est fréquemment accusée par l’ONU et des ONG d’exactions sur des populations civiles qu’elle pense être complices des groupes jihadistes. “Tout n’est pas vrai, tout n’est pas faux”, a déclaré jeudi le directeur de la justice militaire, le colonel-major Issa Ousmane Coulibaly, lors d’une conférence de presse à Bamako.

Assurant que juger les coupables d’abus était “un mal nécessaire (car) il en va de la crédibilité” de l’armée, il a ajouté que “rien n’est plus comme avant, (aujourd’hui) tout finit devant la justice”. Créée en 2007 mais peu opérationnelle depuis, la justice militaire malienne a récemment accéléré son rythme de travail, en jugeant en moins d’un an une trentaine de personnes.

Pour la première fois, une audience du tribunal militaire a été organisée dans le centre du pays, à Mopti. La justice militaire bénéficie du soutien financier et logistique de plusieurs partenaires, dont l’ONU et l’Union européenne. Interrogé sur des récentes accusations d’ONG, le colonel-major Coulibaly a dénoncé des “pressions” mises sur l’armée “sur des affaires dont l’instruction a commencé (il y a plusieurs années) et qui ne sont pas encore jugées”. Mais, a-t-il répondu, la justice prend du temps.

Et de prendre exemple sur le procès en cours sur les attentats de 2015 en France: “les faits se sont passés en 2015, et c’est en 2021 que la justice est en train de juger.” “La justice n’oublie jamais”, a-t-il assuré. Mais “il faut signaler qu’il y a des allégations qui n’ont aucun sens”.

S’en prenant à plusieurs reprises à l’ONU et sa division des droits de l’Homme au Mali, chargée d’enquêter sur les violations des droits humains, le colonel-major Coulibaly a fustigé “certaines choses qui sont alléguées” par des enquêteurs qui “parlent souvent de localités où eux-mêmes ne peuvent pas mettre les pieds”.

Dans un rapport publié en 2020, une commission d’enquête indépendante de l’ONU avait accusé l’armée malienne de “crimes de guerre”. Une division de la mission de l’ONU au Mali (Minusma) est également chargée au quotidien de rapporter les violations des droits de l’Homme commises par les différents acteurs du conflit.

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4 COMMENTAIRES

  1. Je suis d’accord avec le colonel-major Coulibaly sur la nécessité du respect des droits humains par nos militaires. Il y va de la crédibilité de notre armée auprès des populations locales.

    Cependant, je ne fais pas confiance aux instances de l’ONU sur les questions de droits humains. Car dans la majorité des cas, elles utilisent cette chanson comme moyens de pressions sur les pays avec lesquels leurs sponsors ont des désaccords.

    Pour preuve, l’armée française a bombardé des paisibles invités à un mariage en plein jour à Bonti et en a fait 22 morts civils non armés. L’ONU fermé ses yeux sur ça malgré que ses propres enquêtes aient confirmé les faits.

    Quand les narcotrafiquants de Kidal, certainement en complicité avec les forces françaises et celles de la MINUSMA, ont massacré nos administrateurs civils non armés à Kidal en 2014, l’ONU a fermé ses yeux sur ça.

    Personne n’a encore appelé les forces françaises ou de celles de la MUNISMA au respect des droits humains…..

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  2. ECOUTEZ!
    LES DJIHADISTES NE SONT-ILS PAS DES CIVILS?
    SI OUI, QUELLE EXACTIONS CONTRE CIVILS? TOUTE ACTION CONTRE DJIHADISTES EST BIEN CONTRE DES CIVILS EN ARMES! IL FAUT LES BOUSILLER AVEC COURAGE ET DETERMINATION!

    🙂 L ISMAM ET LE CFA TOUT COMME LE FRANCAIS NE SONT PAS DES AMIS DE L HOMME NOIR ET DE LA TERRE DES NOIRS AFRICAINS OU QU ILS SOIENT, EN DIASPORAT OU SUR LE CONTINENT DES NOIRS FARO’W! 🙂

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