Mali : L’armée annonce la fin de son engagement au sein du G5 Sahel

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Le Chef d’état-major général des Armées du Mali, le général de division Oumar Diarra, a annoncé, mardi, la fin de l’engagement des personnels maliens dans tous les organes et instances du G5 Sahel à compter du 30 juin 2022. C’est ce qui ressort d’une correspondance adressée par le général Diarra au Commandant de la Force conjointe du G5 Sahel.

« Suivant un communiqué officiel en date du 15 mai 2022, le gouvernement du Mali annonçait le retrait du pays de toutes les instances du G5 Sahel y compris la Force conjointe du G5 Sahel », rappelle-t-on dans la correspondance.

Et d’annoncer : « Par conséquent, dans le cadre de la mise en œuvre de la décision politique, j’ai l’honneur de vous faire part de la décision qui met fin à l’engagement des personnels maliens en service au sein des fuseaux Ouest et Centre à compter du 30 juin 2022 » affirmant que toutes les « dispositions sont en cours pour rapatrier les personnels concernés dans les délais requis ».

Diarra précise que « s’agissant des personnels en service au Poste de Commandement Interarmées de Théâtre (PCIAT) de la Force Conjointe (FC) du G5 Sahel, leur désengagement prend effet à compter du 30 juin avec reprise de service dans leurs armées et services à compter du 1 juillet 2022 ».

Pour rappel, le Mali avait décidé, le 15 mai 2022, de se retirer de tous les organes et instances du G5 Sahel, y compris de la force conjointe, avait annoncé le colonel Abdoulaye Maiga, porte-parole du gouvernement, dans un communiqué.

Il avait dénoncé « l’instrumentalisation d’une institution comme le G5 Sahel dont le mandat est de mutualiser les moyens pour garantir des conditions de développement et de sécurité dans l’espace des pays membres ».

Source: https://www.aa.com.tr/fr/

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5 COMMENTAIRES

  1. Après la débandade des terroristes, provoquée par les actions des FAMAs et des opérations conjointes entre les forces du Burkina et du Niger, pour la protection des populations et de leurs biens ET l’abandon de la zone des trois frontières par Barkhane, Takuba et le G5 sahel, sans solution de rechange, d’innombrables nids de terroristes se sont formés ou consolidés dans la zone des trois frontières de même que la fuite en grand nombre des populations.

    Quitter le G5 sahel au mauvais moment sans solution de rechange est un abandon des populations pour la mort, c’est le cas dans la zone des trois frontières, au q et au nord du Mali car les FAMAs ne couvrent pas complètement toutes ces zones actuellement.

    Les groupes armés  terroristes concernés sont le GSIM et l’EIGS.

    LES AFFRONTEMENTS ENTRE EUX SONT VENUS COMPLIQUÉS LEURS POSITIONNEMENTS.

    Les représailles, par les groupes armés  terroristes, aux actions des FAMAs et aux opérations  conjointes TAANLI1, 2, et 3, menées du 02 au 25 avril 2022, par les forces du Burkina et du Niger se sont étalées et intensifiées en mai et en juin 2022 dans la zone des trois frontières,  au BURKINA (Dori, Seytenga, Waraou, …), au NIGER (région de Tillabery (Torodi, Téra, Gotheye, …) et au MALI (régions de  Tombouctou (Gourma, …), de Mopti (Mondoro, Boni, Sévaré, …)  et Gao (Tessit, Intillilt, …) et de Ménaka (Adramboukane, Indelimane, …).

    Une centaine de terroristes morts dans les opérations conjointes  TAANLI 1, 2  et 3 (Alliance entre forces).

    Au Burkina, Plus de 8000 civils déplacés de Seytenga à Dori.

    Depuis 2015, plus de 2000 morts civils et militaires au Burkina et un peu moins de 02 millions de déplacés  interne.

    L’hécatombe  est réelle, exemples 79 civils morts et 11 militaires morts à  Seytenga (Burkina) du 09 au 12 juin 2022, 08 militaires morts et 06 blessés grièvement à Waraou (Niger) le 14 juin 2022.

    Au Mali, les deux dernières semaines, dans la région de Ménaka  un peu moins de 500 morts par des groupes armés terroristes de l’EIGS.

    Une solution durable, concertée, est indispensable.

    Vu le non fonctionnement du G5 sahel duquel le Mali s’est retiré,  Le Secrétaire  Général  de l’ONU  appelle les acteurs pour la création d’une force sous le leadership de l’union africaine et sous le chapitre VII de la charte de l’ONU pour une mutualisation des ressources afin  d’éradiquer le terrorisme au sahel.

    La fédération de Russie n’y voit pas d’inconvénient si cette force est/sera  autonome.

    Compte-tenu  de l’ambiguïté de Macky Sall par rapport à l’embargo contre le Mali, CE dernier (Mali)  acceptera-t-il que cette force soit sous le leadership de l’union africaine dont le 1a Président  est Macky Sall ?

    Le 09 juin 2022 à Téra (au Niger dans la zone des trois frontières) le Président  Bazoum avait appelé  le Mali et le Burkina pour se relever  ensemble  pour lutter contre le terrorisme.

    Alors allons de l’avant pour mutualiser nos forces et ressources pour  lutter collectivement contre le terrorisme.

    C’est cette vision qui m’avait poussé à proposer en 2010/2011/2012 aux chefs d’États de la zone sahel e à leurs partenaires la création du G7 sahel devenu G5 sahel par la bon-adhésion de l’Algérie et de la Libye.

    Il intégrait  dans ses termes de références  une coalition régionale  et internationale de lutte contre le terrorisme.

    Face au tout militaire, le dialogue avec les djihadistes est proposé  comme solution alternative.

    Dr Anasser Ag Rhissa (précurseur de cette solution)  l’avait proposé à la CEDEAO  et aux pays de la zone sahel depuis 2012.

    D’abord envsagé au Mali en 2020 après que ma proposition ait été réitérée au Mali, actuellement, le Niger et le Burkina envisagent aussi cette alternative.

    Espérons qu’une concertation entre les pays du sahel.
    ait lieu au sujet de ce dialogue avec les djihadistes.

    Bonjour,

    Le Ministre Abdoulaye Diop (Ministre des affaires étrangères du Mali) devant le conseil de sécurité de l’ONU a évoqué, à juste titre, la montée en puissance des FAMAs, et a dit qu’elles couvraient tout le territoire, en particulier les zones abandonnées, ce qui, pour l’instant, n’est pas vrai.

    En effet, Après la débandade des terroristes, provoquée par les actions des FAMAs et des opérations conjointes entre les forces du Burkina et du Niger, pour la protection des populations et de leurs biens ET l’abandon de la zone des trois frontières par Barkhane, Takuba et le G5 sahel, sans solution de rechange, d’innombrables nids de terroristes se sont formés ou consolidés dans cette zone des trois frontières de même que la fuite des populations.

    Une solution durable, concertée, est indispensable.

    Bien cordialement

    Dr Anasser Ag Rhissa
    Expert TIC, Gouvernance et Sécurité

    TEL 0 0 2 2 3 95955792

    • DrAnnasser…Voùs avez rappelé que vous étiez le concepteur de l’idée du G5 Sahel..Qui
      était excellente.Compte tenu des évènements cette force a disparu..Pas tout le a fait
      car le Niger et le Burkina sont en relation..
      Votre idée d’une force régionale est la solution..Elle pourrait réunir les forces de la CEDEAO.dans un premier temps

  2. Depuis que les terroristes/Djihadistes ont détruit le Quartier General du G5 Sahel a Sevare, il a perdu toute raison d’exister et de vision/direction, et maintenant qu’il est manipule et completement dirige par la maudite France a travers Debby son sous-préfet a N’Djamena, alors le Mali a bien decide pour quitter une coquille vide comme Barkhane, Takuba, et MINUSMA!

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