Mali : l’allègement de Serval est en route

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Soldats français dans la vallée de Terz au nord du Mali, le 21 mars 2013. REUTERS
Soldats français dans la vallée de Terz au nord du Mali, le 21 mars 2013.
REUTERS

L’allègement de la force Serval se poursuit patiemment depuis la fin des élections législatives au Mali. Cette fois (le 14 janvier), c’est une compagnie VBCI (véhicule blindé de combat d’infanterie) du 92e RI de Clermont-Ferrand qui a migré vers le camp Damien Boiteux à Bamako (photo ministère de la Défense), avant de rejoindre Abidjan par la route (sur des camions d’un transporteur privé), puis la France par la mer.

 

Les VBCI du 92e RI armaient la compagnie motorisée du GTIA (groupement tactique interarmes) Korrigan, basé à Gao, qui a mené de longues missions de sécurisation autour de la boucle du Niger. Fin décembre, une compagnie du 126e RI de Brive avait quitté le poste avancé de Kidal pour rentrer vers N’Djamena.

 

 

Le groupement aéromobile au Mali, devenu sous-groupement, ne compte plus que six Puma, deux Gazelle et un Tigre. Depuis la fin décembre, quatre Gazelle et deux Tigre ont quitté le sol malien.

 

 

Côté armée de l’air, le retour de trois Mirage 2000D à leur base de N’Djamena a entraîné le retour en France de trois Rafale.

 

 

Il reste environ 2 500 militaires français au Mali : la force Serval mais aussi au sein de l’état-major de la MINUSMA et dans l’opération européenne de formation de l’armée malienne, EUTM Mali.

 

 

L’objectif reste de revenir à 1 600 hommes mi-février, puis un millier au printemps pour assurer une force de réaction rapide antiterroriste, en complément de la mission de maintien de la paix des Nations-Unies.

 

 

Accord de défense et grincements

Après la signature prochaine d’un accord de défense avec le Mali (assistance, équipement, formation), la principale base française restera Gao. Cet accord serait signé le 20 janvier à Bamako.

 

 

Des opposants ont déjà noté que le 20 janvier 1961 marquait la création de l’armée malienne indépendante et donc le départ de l’armée française… La coordination d’opposition MP22 dénonce ainsi ” une base juridique légale à l’occupation pérenne par des troupes françaises dont les objectifs resteront secrets pour le gouvernement malien “.

 

Source: lavoixdunord.fr

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