Mali : la communauté internationale appelle à la libération « immédiate » d’IBK et de tous les officiels

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Selon l’AFP, le Conseil de sécurité de l’ONU a, au cours d’une réunion, appelé les membres du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) qui ont contraint IBK à la démission à  « regagner sans délai leurs casernes » et à libérer « immédiatement » tous les officiels  arrêtés ». Les représentants diplomatiques présents au Mali ont lancé le même appel.

Arrêté en compagnie de son premier ministre au cours d’une mutinerie partie de Kati, le président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keita, a démissionné de ses fonctions, le mardi 18 août 2020,  après avoir demis le gouvernement et dissout l’Assemblée nationale. Lui, des membres de son gouvernement et le président de l’Assemblée nationale sont toujours dans les mains des  mutins regroupés au sein du Comité national pour le salut du peuple (CNSP).  En plus des partis politiques, associations et mouvements au Mali, la communauté internationale aussi appelle les militaires à « libérer immédiatement » IBK et les autres officiels. Le secrétaire de l’ONU a même lancé cet appel au cours d’une réunion ce mercredi. « La réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, demandée par la France et le Niger, a eu lieu juste avant qu’un officier malien, le colonel AssimiGoita, déclare être le chef de la junte militaire », a rapporté l’AFP.

Le même jour, mercredi 19 août, une réunion de la Communauté internationale s’est tenue dans la capitale malienne. Selon le blogueur Malick Konaté, l’ensemble des ambassadeurs présents appelle à la libération immédiate du Président IBK et des principaux officiels détenus, ou au moins à ce qu’ils reviennent dans leurs résidences, même sous bonne garde. Ceci, souhaitent les diplomates,  pour des raisons humanitaires.

Sur son compte twitter, le président de la République française Emmanuel Macron, même s’il n’a pas condamné le coup de force, a demandé la libération « immédiate » du désormais ancien président de la République du Mali et des autres officiels détenus par les mutins.

Pour sa part, la CEDEAO a déjà condamné la prise de pouvoir par force et a invité les militaires à retourner dans les casernes. Elle a d’ailleurs pris des sanctions contre le Mali.

Il faut rappeler que les mutins ont promis de redonner le pouvoir aux civils pour une transition politique civile. Ils affirment qu’ils « tiennent à la stabilité du pays » et non au pouvoir.

BoureimaGuindo

 

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