La situation était moins tendue hier soir, mardi 1er octobre, dans le camp militaire de Kati. Mais aucune solution n’avait encore été trouvée pour les jeunes militaires mécontents qui réclament notamment des grades et une amélioration des conditions de vie et de travail. Lundi, des tirs avaient éclaté, un officier supérieur avait été blessé et retenu en otage.
Dans la nuit de mardi à mercredi, le groupe de soldats maliens mécontents n’avait toujours pas déposé les armes. Ils étaient toujours visibles dans un réduit du camp militaire Soundiata Keïta de Kati. L’atmosphère y est moins tendue mais attention au pourrissement de la situation.
Sur place, les jeunes militaires grillaient cigarette sur cigarette. D’autres faisaient d’incessants va-et-vient entre le château d’eau du camp et le côté sud des lieux. À environ 400 mètres d’eux se trouve une résidence fortement gardée, celle du chef de l’ex-junte, le général Amadou Sanogo, leur ancien mentor. Tous sont aujourd’hui en colère contre lui. Ils réclament même sa démission et l’accusent de ne pas s’être soucié de leurs promotions. Ils réclament des grades et de meilleurs salaires.
Mais pour ces jeunes, l’Etat est une continuité et il appartient à l’actuel gouvernement malien de résoudre leur problème et ce, en 48 heures. Les négociations se poursuivent mais n’ont pas encore donné de résultats probants. Ce mercredi pourrait être une journée décisive. Sur la table, deux plans : plan A, la méthode forte, plan B, la poursuite des négociations.
Par rfi.fr
LA SOLUTION, RADIE ET JUGE TOUT LE MONDE DEPUIS LES MUTINS DU 21 MARS 2012, FERMER LE CAMP SOUNDIATA ET QU’ON N’EN PARLE PLUS.
ET AUSSI ENVOYE LE BATAILLON “WARABA’ DELOGER LE MNLA DE TOUT LE NORD DU MALI.
La seule solution pour le Ministre de la défense c’est d’envoyer Tous les mutins du 21 mars 2012 et du 30 septembre 2013 du camp de Kati aux camps de Tessalit et d’Aguel Hoc en ce moment ils pourront défendre la couleur nationale (le Mali)si non périr face à l’ennemi commun. Les forces armées du Mali (FAMA) si non le camp de Kati pour être plus précis est devenu l’incarnation de la pourriture. Personnellement je les ai accordé le bénéfice du doute le lendemain du coup d’état du 22 mars 2012 mais aujourd’hui je la peine à me sentir malien à cause de leur comportement mal sain.
VOILA, voilà,voilà ce qu’on appelle une Armée! c’est plutôt un Groupe armé payé par l’administration centrale du Mali.
-Accès Facile aux Armureries
-Accès Facile aux Munitions
-Insouscience en l’endroit des populations civiles
-Insouscience pour les occupants civils du Camp
-Dilapidations des ressources de l’Armée (munitions et carburants)
-Indiscipline-Impunité conduisant a un “passe-droit” pour les “soldats”.
-Banditismes au nom d’une revendication!
Solutions :
-Videz KATI de ces semblants de soldats,
-Radiez les Indisplinés,
-Ramenez Tous les Armes dans les Armureries
-Radiez le commandant du Camp.
La solution est toute simple, radier tous les lakourous auteurs de ce désordre…………..
❗ arrêté de dire des fausses informations et soyez rapporteur dans votre métier de journalisme tout en respectant la déontologie; hier à kati tout était fermé (banque, services public etc…) et la population vie sous la crainte et actuellement le capitaine n’est pas à son domicile forcement caché, ses enfants ne sont pas l’école et kati à maitriser par les soldats revendicateurs;
cela va vraiment mal pour sanogo et potes parce qu’il est laisse par la majorité de ses camarades et les béret rouges ainsi que les soldats qui veulent leur peaux vont profiter de l’occasion pour en finir une bonne fois tout ❗
Ils ont bien raison. Le Mali ne saurait etre un gateau que se partagent les plus futes et les plus indignes. Soit on donne des galons a ceux-ci et tous les autres(surtout ceux du Nord) ou bien on revient sur tous les primés du coup d etat. Dionkounda a serieusement ébranlé ce qui restait de cette armée IBK lui a donné le coup de grace avec ces galons usurpés la. Maintenant IBK parle de methodes fortes contre ces bambins. Kand on est chef pour garder son autorité on se doit de gérer en tte justice et équité sinon s il utilise la force c est foutu pour son pouvoir parce que ces gamins la sont ceux qui ont osé parlé la majorité des militaire est du meme avis. Ca risque d etre chaud.
aute d’avoir pu bénéficier de promotions, des sous-officiers de l’armée malienne, artisans du coup d’État du 22 mars 2012, se sont sentis trahis et oubliés par leur hiérarchie. Lundi 30 septembre, ils ont utilisé la méthode forte pour se faire entendre. Retour sur une journée très tendue à Kati, fief des anciens putschistes.
La rumeur courait déjà depuis plusieurs jours à Bamako et à Kati, ville garnison située à 15 km au nord de la capitale. Au ministère de la Défense, les noms d’un groupe de sous-officiers ayant soutenu le putsch du 22 mars 2012 ont été retirés à la dernière minute d’une liste de bénéficiaires des promotions annuelles prévues pour le 22 septembre, jour de la fête nationale du Mali.
Une semaine plus tard, lundi 30 septembre, à Kati, le siège du Comité militaire de suivi de la reforme des forces de défense et de sécurité (CMSRFDS) est pris d’assaut par un groupe de soldats. Il est 9 heures 20, trois militaires lourdement armés font irruption devant la porte principale du comité avant d’ouvrir le feu en rafales, à la mitrailleuse. Panique dans le camp ! Le colonel Mohamed Elhabib Diallo, qui assure l’intérim du CMSRFDS, et qui se trouvait à ce moment dans la cour en discussion avec des collègues, regagne précipitamment son bureau. Les trois assaillants investissent le siège du comité et foncent directement vers le bureau du colonel Diallo.
“Armés comme des Rambo”
“Ils étaient armés à la grenade avaient des cartouches sur eux comme des Rambo. La sentinelle a été obligée de faire profil bas et de les laisser passer afin d’éviter un bain de sang”, nous confie un officier malien témoin de la scène. Auparavant, au moins deux complices qui s’étaient infiltrés dans les locaux du comité rejoignent les trois autres assaillants dans le bureau du colonel Diallo, qui est sommé de les suivre dehors. Mais celui-ci tente de fuir et un soldat lui tire dans les jambes, le blessant avant de l’emmener dans un endroit tenu secret du poste de commandement.
L’alerte maximum est alors donnée à Kati. “Ils ont ciblé directement le colonel Diallo car ils l’accusent d’être à l’origine de l’annulation de leur promotion”, explique notre officier témoin. De leur côté, les mutins commencent à téléphoner dans les autres camps de Bamako pour demander aux soldats non promus comme eux de les rejoindre.
Dans l’après-midi, plusieurs dizaines de soldats du génie miliaire, de la garde nationale de la gendarmerie convergent à Kati. “Tant que le colonel Diallo n’a pas dit la verité, on ne va pas le laisser. On veut la vérité sur ce qui s’est passé avec notre liste et il faut qu’on rencontre Sanogo”, indiquait alors à Jeune Afrique un sous-officier qui avait regagné le rang des mutins. La tension est restée vive toute l’après midi puis, aux envions de 20 heures, l’ancien chef de la junte, l’ex-capitaine Sanogo devenu général 4 étoiles, accepte finalement de rencontrer les révoltés.
Locaux saccagés
“Sanogo explique aux rebelles qu’il n’a pas été impliqué dans le dernier processus de promotion. Et qu’il faut donc aller demander des comptes aux autorités politiques”, confie une source proche de l’ex-chef de la junte. Peu satisfaits de cette réponse, les soldats gardent en otage le colonel Diallo, qui a reçu les premiers soins pendant sa captivité, et demandent cette fois-ci de rencontrer le ministre de la Défense, Soumeylou Boubeye Maïga.
>> Lire aussi : IBK face à l’armée
À 21 heures 30, ce dernier arrive à Kati. “Il leur dit que leur message a été entendu, et qu’il faut libérer le colonel Diallo en attendant l’arrivée du président IBK, mardi. Car ce dernier est le seul qui peut signer les décrets de nomination aux grades supérieur”, explique une source au ministère de la Défense. Entre 22 heures 30 et 23 heures, le colonel Diallo est finalement libéré, mais les soldats conservent le contrôle des locaux du comité, qui est finalement pillé.
“Au milieu de la nuit, des hommes non identifiés sont entrés par une porte dérobée des locaux du comité et ils ont tout pris : ordinateurs, photocopieuses, imprimantes, télévisions… rien de transportable n’a été laissé”, nous confie un officier membre du CMSRFDS. Mardi en fin de journée, la situation est plus calme mais les soldats rebelles sont toujours là. Et ils attendent IBK de pied ferme.
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