Le Mali conforte dans sa position à rétablir une paix définitive : Quand ce combattant targui donne l’exemple !

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Les velléités accusant toute la communauté touarègue de  partisans à la division ne sont pas fondées. Ces accusations sont, dit-on, l’œuvre des individus sans vergogne, qui jettent de l’eau dans le pavé en vue d’alimenter des hostilités entre les populations d’un même pays.

 

Nous avons entendu avec compassion ce militaire targui, blessé dans l’attentat du Camp MOC de Gao,  réclamer son appartenance à la seule Nation malienne. C’était lors de la visite aux blessés organisée par les personnes en situation de handicap à l’Hôpital Gabriel Touré de Bamako.

Ce jeudi 2 février 2017, le Réseau Handi Actions, Développement et Perspective (RHADP) et alliés ont rendu visite aux blessés de l’attentat du Camp MOC, survenu le 18 janvier dernier à Gao.

Suite à cet attentat, certains blessés ont été évacués ici à  Bamako, pour pouvoir recevoir des traitements appropriés. Parmi ces blessés, se trouve ce militaire targui qui se réclame Malien tout court. Il l’a dit à un membre du réseau qui lui a demandé sa Région d’origine. Et ce dernier de répondre : «Je n’ai pas  de Région d’appartenance, mais j’appartiens à la seule République du Mali».

Et notre interlocuteur d’ajouter : «Je me battrai toujours pour le Mali qui m’a tout donné».

Ce sont là les propos d’un militaire malien blessé au front dans la défense de la chère patrie malienne. Et il en est fier. Malgré sa blessure qui l’a alité à l’hôpital Gabriel Touré, il continue de se réclamer du Mali et entend se battre pour le pays tant qu’il aura la force nécessaire.

Voila des propos qui n’ont pas laissé indifférent son interlocuteur qui se dit, à son tour, avoir été très touché par son attachement à la mère patrie. A partir de-là, peut-on qualifier la Communauté touareg de rebelles ? Nous répondrons par la négative en paraphrasant les propos de Son Excellence Mohamed Ahmed Ag Hamani, l’ex Premier Ministre du Mali sous le régime d’ATT.

En effet,  Ahmed Ag Hamani a dit lors d’une des rencontres du Mouvement Patriotique pour le Mali (MPM) dont il assure la présidence qu’il n’y a jamais eu au Mali une rébellion touarègue.

La rébellion survenue au Nord est l’œuvre de quelques individus égarés qui ont mené leur sale besogne au nom d’une communauté dont ils se réclament. La communauté touarègue, dans son ensemble, est restée fidèle à  la République du Mali et croit toujours à sa laïcité et à son caractère indivisible.

Donc,  l’ex Premier Ministre du Mali appelle les Maliens à faire le distinguo entre les bandits et ceux qui revendiquent, ceux  qui réclament quelque chose qu’ils croient mériter. Or, tel n’est pas le cas au Mali avec ce qui se passe dans certains endroits du Nord Mali où des individus s’en prennent aux symboles de l’Etat et mènent des exactions sur le dos des paisibles populations du Nord qui n’aspirent qu’à vivre dignement dans un Mali prospère, un et indivisible.

Voilà le sens de la lutte que mène ce grand commis de l’Eta qu’est Mohamed Ahmed Ag Hamani. Il n’est pas seul dans cette lutte. Ce militaire blessé fait partie des défenseurs de la République du Mali. Car, même étant grièvement blessé, il ne regrette pas pour son combat pour le Mali.

Ces gens d’honneurs méritent  la reconnaissance et l’accompagnement de l’Etat malien qui doit les encourager dans leur position pour ramener la paix définitive et durable au Mali. Ces modèles de la société, comme les appellent les psychologues, peuvent servir de guide à la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CJVR) qui veut rétablir la vérité, les injustices commises sur des Maliens par des irrédentistes, des hommes  sans foi ni loi depuis 1960.

Ambaba de Dissongo

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