Mali au bord du gouffre : Des armes et des larmes

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La situation au Mali avant le 22 mars 2012 était grave. Aujourd’hui, elle est pire. Tenez : une guerre des bérets qui ne fait, hélas que commencer; des scènes de pillages entre frères d’armes; des mercenaires présent sur le sol malien;  des civils innocents tués lors des affrontements ; le nord du pays sous occupation; le sud au bord de la guerre civile… Le 22 mars 2012 restera certainement un jour tristement célèbre dans la mémoire collective. 
C’est au nom de la démocratie et de la restauration de l’Etat que…  l’Etat du Mali est aujourd’hui en voie de disparition.  Vrai ! La situation avant le putsch était  tout simplement pleine d’incertitudes, lesquelles aujourd’hui, sont devenues réalités ; tristes réalités !
Pour la première fois au Mali, des composantes de l’armée nationale s’affrontent directement avec, comme corollaires,  des morts, des blessés,  des scènes de pillages et une chasse aux sorcières !  Pour la première fois au Mali, la couleur du béret détermine l’ennemi à abattre !  Pour la première fois au Mali, l’ennemi est forcément  l’autre ! Pour la première fois au Mali, tout  étranger constitue un potentiel mercenaire venu déstabiliser  le régime militaire en place !
Et le Nord du Mali…  Le  Nord de quoi ? Les protagonistes en sont, hélas,  arrivés à oublier que ce point a pourtant été la seule et unique  motivation dans la prise du pouvoir dans la nuit du 21 au 22 mars 2012 suivie, d’un brin de soulagement et d’espérance des citoyens libres.
Mais, l’espoir a désormais laissé place à la psychose. Ce sont des tirs à l’arme lourde qui ponctuent désormais la nuit des populations…

Des militaires défilant avec machettes et mitraillettes en mains avec la sécurité désactivée ; des balles perdues atteignant leurs cibles jusque dans les habitations ; des mouvements estudiantins en ébullition ; des policiers en abandon de postes ; l’administration publique en arrêt de travail ; les marchés fermés ; l’économie paralysée ; la libre circulation des personnes et des biens compromise …  C’est  le triste visage que nous montre aujourd’hui l’armée malienne. Quelle armée !
Les Maliens ne méritent tout simplement pas cela ! Et l’histoire sera très sévère contre les coupables.
LASSANA

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4 COMMENTAIRES

  1. repondre à atlante
    vous oubliez le stress qui tue les malades du coeur le traumatisme des
    enfants …
    Cette terreur cette humiliation prendra fin quand ? La famine nous guette la période de soudure est proche le chomage technique…Quel malheur.An bè an ko mi ka ta dja mi.

  2. vous oubliez le stress qui tue les malades du coeur le traumatisme des
    enfants …
    Cette terreur cette humiliation prendra fin quand ? La famine nous guette la période de soudure est proche le chomage technique…Quel malheur.An bè an ko mi ka ta dja mi.

  3. En tout cas il ne s’agit plus de parler, de pleurer, de condamner ou de marcher. Il faut que le Nord Mali soit sauvé coute que coute.

    Il est vraiment temps que tous les corps se regroupent pour trouver une stratégie commune afin de bouter les occupants hors du Nord Mali.
    Que le Bon Dieu aide le Mali.

  4. L’etat de terreur ne s’arretera pas de sitot a Bamako, car ce megalomane de Sanogo est aussi atteint de paranoia aigue. Son etat s’est aggrave depuis la tentative de contre putsch, et ne fera que s’empirer. Aujourd’hui il a meme peur de son ombre. Ah pouvoir quand tu nous tiens….

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