Mali : “Après Serval, les vautours”

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Le 21 janvier 2013, les forces maliennes (FAMA) appuyées par les soldats français de l’opération Serval ont repris aux terroristes les villes de Diabaly et de Duentza.
Le 21 janvier 2013, les forces maliennes (FAMA) appuyées par les soldats français de l’opération Serval ont repris aux terroristes les villes de Diabaly et de Duentza.

Comme prévu, l’intervention française au Mali, forte de 4000 soldats français, de moyens matériels aussi coûteux que sophistiqués et de la « chair à canons » de 2000 Tchadiens, a vaincu sans péril les 2000 djihadistes équipés de pick-ups, de mitrailleuses et d’armes légères qui avaient pris le contrôle des localités du nord.

 

 

Les villes du nord du Mali ont été rapidement reprises et une offensive dans le désert a neutralisé le sanctuaire des djihadistes dans le massif montagneux des Ifoghas. Environ 500 djihadistes, 75 soldats maliens, 38 tchadiens et 6 français ont trouvé la mort au cours de l’intervention. Personne n’a évalué le nombre de civils tués lors des combats, bombardés ou victimes de représailles, féroces des deux côtés. Près de 500 000 habitants du Nord Mali, soit un sur trois, se sont réfugiés dans les pays limitrophes ou repliés au sud du Mali, amassés dans des camps où ils vivent dans la plus grande précarité. L’intervention a coûté un million d’euros par jour pendant les combats, à peine moins ensuite.

 

 

Bien loin de l’avoir résolu, la guerre aura exacerbé le conflit ethnique et religieux au Nord Mali. La région est si peu pacifiée que son occupation durable est organisée, un vrai pactole pour les militaires : la France y restera en force, laissant, au terme d’un éventuel retrait, un contingent « parallèle » d’un millier d’hommes et la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite Africaine (MISMA) va y déverser plus de 12 000 soldats. On ne sait ce que sont devenus les islamistes radicaux qui sont parvenus à s’enfuir, notamment Lyad ag Ghali, leader historique du mouvement touareg Ansar Dine. Quant au MNLA, à l’origine du conflit début 2012, aujourd’hui revenu dans son bastion de Kidal grâce à la victoire française, il n’a pas déposé les armes, bien qu’il vienne de signer un accord de cessez-le-feu avec le gouvernement par intérim. La France veut l’imposer comme unique partie à la négociation sur le sort du Nord Mali, qui représente les deux tiers de la superficie du Mali, alors que les Touaregs ne représentent qu’un tiers de la population de ce territoire, composée pour deux tiers d’ethnies noires de Peuls et de Songhaï. On comprend dans ces conditions le mécontentement grandissant des Maliens, dont les manifestations sont réprimées : dix-neuf citoyens maliens sont en prison pour avoir manifesté.

 

 

La guerre aura quand même fait des heureux. Le 15 mai, à Bruxelles, une réunion de bailleurs de fonds internationaux a décidé de prêter 3,25 milliards d’euros au Mali. Les affairistes français se précipitent d’ores et déjà pour recueillir cette manne : ils doivent rencontrer le gouvernement malien début juillet, sous la conduite de Michel Roussin, vieux crocodile du marigot françafricain, ex-barbouze devenu bras droit de Chirac à la mairie de Paris, condamné pour complicité et recel de corruption dans l’affaire des marchés publics d’Ile-de-France, aujourd’hui conseiller à la présidence d’EDF après avoir été vice-président du groupe Bolloré et avoir présidé le comité Afrique du Medef. EADS compte bien vendre des avions et des hélicoptères. Securicom, société de sécurité dirigée par un ex-général français, proposera ses services. Dès à présent, des sociétés françaises ont été retenues, sans véritable appel d’offres, pour organiser l’élection présidentielle, dont François Hollande a exigé la tenue avant fin juillet : Safran pour le matériel électoral, 10 milliards de CFA ; Albatros pour rénover l’état-civil malien, 3,5 milliards de CFA. Qui remboursera toutes ces dépenses stratégiques destinées à contrôler le Mali ? Les Maliens bien sûr, pauvres entre les pauvres que l’intervention française aura encore appauvris.

 

 

ABD

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15 COMMENTAIRES

  1. Attendons apres les elections et la premiere annee du futur president pour savoir sur les consequences. On cas meme partie pour de bon la rebellion et le djihadiste au Mali. Que Dieu nous vienne en aide et sauve notre laicite.

  2. Finalement, c’est la France qui a agressé les paisibles maliens qui voulait appliquer la démocratie sur leur terre? Du hors sujet? Tu trouves? Eh ben le journaliste aussi fait du HS.

    • 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

      DEMOCRATIE ?

      Le réflexe du journaliste , c’est juste un réflexe de FARC !
      IL A DONC RAISON !

      …….Comme 10 % du trafic mondial de la drogue transitait par le Nord du Mali ……..IL FAUT ETRE CONSCIENT QUE NOUS , FRANCAIS , AVONS FICHU PAR TERRE UNE PARTIE DE L ‘ECONOMIE DU PAYS !

      ON EST DONC TOUS , NOUS , FRANCAIS , COLLECTIVEMENT RESPONSABLES DES COUPS & DEGATS PORTES A LA DEMOCRATIE MALIENNE !

      😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

      • 😆 😆 😆 😆 😆 😆
        PAS LES MALIENS !
        LA “DEMOCRATIE” MALIENNE S ACCOMODE DE TOUT !
        😆 😆 😆 😆 😆 😆

  3. Qui paye?c’est les honnêtes maliens, pendant que les bandits reçus et avec des millions offerts par l’irresponsable Dioncounda à Koulouba, pendant que des honnêtes citoyens de bonne foi marchent pour dénoncer les accords qui ne sont même pas respecter par ces voyous.
    Dioncouda, tu es irresponsable!

  4. ABD… C’est encore et toujours le même Diarra! Comme toujours, ce journaleux raté confond rédaction d’articles et … rédaction de tracts! Et comme toujours, il est englué dans sa vieille haine primaire, revancharde, et viscérale, anti occident et surtout, anti-France!
    Diarra est l’archétype de ces complexés qui constituent l’une des principales TARES de l’Afrique actuelle : Les pseudos théoriciens chez qui haine de l’autre et racisme du blanc remplacent réflexion et capacité d’analyse ! Et dans un pays comme le notre handicapé par 70% d’illétrisme, haine de l’autre et racisme anti-blanc peuvent hélas passer pour idéologies ou analyses !…
    Si certains journalistes virulents de talent ont un style “au vitriol”, Diarra-le-minable, faute d’avoir le moindre talent, doit se contenter d’un style… « à la bile”! 🙁 🙁 🙁 🙁
    D’où qu’ils viennent, racismes, xénophobies, et nationalismes sont d’une part les plaies purulentes du monde actuel, et d’autre part, le propre des esprits limités !… Quand un « red neck » d’Alabama tabasse sa fille aînée parce qu’elle a osé sortir avec un « sale nègre »… Quand des Skin Heads dans les rues de Paris, de Londres, ou de Moscou défilent en scandant des slogans de haine contre une race dite « inférieure »… Quand des Maliens cultivent et exacerbent la haine de la France qui vient de les sauver… Tout cela participe d’une MEME atrophie conjointe et de l’Intellect et du cœur !…
    Ici, le racisme malsain (pléonasme !) de ce c.onnard saute aux yeux dès le préambule de son torchon : Pour les forces Françaises (sales blancs !) il est question de SOLDATS, mais pour les forces Tchadiennes (gentils noir s!), il est question de CHAIR A CANON ! Pourtant, les uns et les autres étaient sur les mêmes théatres d’opération et face aux mêmes balles ennemies ! Et les uns comme les autres y ont laissé des vies ! Ce torchon (comme du reste tous ceux de Diarra) ne devrait être publié nulle part ! Il constitue une véritable INSULTE aux veuves et aux orphelins qui en France, n’ont plus ni mari ni papa…
    Ce pisse-copie ose dire sans honte que ces héros (Français/Maliens/Tchadiens) ont vaincu SANS PERIL !!!!! On devrait laisser ce sous-homme dire ça face à face et de vive voix à Gamou, Dackouo, etc… Et il ose dépeindre les narco-barbus surarmés et sur-entraînés comme de malheureux soldaillons équipés de malheureux pick-up !… Mais dans ce cas, il oublie d’expliquer pourquoi nous n’avons JAMAIS osé pendant un an tirer un seul coup de feu sur eux !… Pauvre minable !…
    Sans doute a-t-il oublié l’angoisse qui régnait dans les rues de Bamako quand notre armée s’était fait aplatir à Konna et que les Djihadistes étaient à quelques heures de prendre Sevaré et son son aéroport, et donc… à quelques heures de prendre Bamako ! Mais les c.ons oublient vite ! Surtout quand ça les arrange !…
    Enfin, Diarra-le-pitre écrit valeureusement que cette guerre qui vient de nous sauver in extremis de la terreur va nous « apauvrir » ! C’est curieux que lorsque notre gouvernement Dionkiss s’est fait prendre la main dans le sac en bradant en douce le pays aux chinois, ce c.onnard n’ait rien écrit là-dessus !… Ou quand l’Etat Malien signe en catastrophe un « contrat pétrolier » avec une société fictive « enregistrée » dans un paradis fiscal, il ne parle pas d’APAUVRISSEMENT du pays !…
    Entre IMbécilité et INdécence, je ne sais ce qui caractérise le mieux cet étron journalistique !

    • Nous oublions trop souvent que nos sociétés sont traditionnellement racistes (elles s’identifient selon leur race, leur ethnie, leur village, leur famille). Tous les peuples de part le monde s’identifient de la sorte. L’évolution d’une société est d’accepter les autres dans leurs différences. Pas de nier les différences.
      Le problème que nous avons en ces temps troublés est que les minables (et notre journaleux en est un bon représentant) utilise les différences pour créer des rivalités et excuser ses propres incompétences et paresses.
      Celui qui joue avec les différences pour semer la discorde et la haine ne mérite que la condamnation de tous et la mise hors de la société.
      Nos sociétés traditionnelles, qui n’ont pas que des qualités, avaient généralement des gardes fous pour écarter ceux qui n’ont qu’une seule démarche: créer la discorde.
      Diarra n’est qu’un parasite de la nation.

  5. C’est connu le Malien n’est jamais satisfait! Vous avez pleurer a chaude larme pour qu’on vous aide et maintenant que pays a un semblant de calme vous voulez le beurre et l’argent du beurre !
    Pourquoi ne vous ne parlez pas des vautours maliens qui préfère prendre 4 femmes et acheter des 4X4 au lieu développer le pays avec l’aide que vous recevez!

  6. Un article partisan ,dont la dernière phrase est la plus “degueulasse” (qui remboursera ? les maliens bien sur ,pauvres entre les pauvres ,que l’intervention française aura encore appauvris)

    MAIS QUI A APPELLE LA FRANCE AU SECOURS SI CE N’EST LE MALI ❓ ❓ ……………..SAVEZ VOUS CE QU’A COUTE FINANCIEREMENT A LA FRANCE SONT INTERVENTION AU MALI EN PLUS DES 6 SOLDATS MORTS POUR VOUS ❓ ❓ ❓ …………….ALORS QUOI DE PLUS NORMAL QUE DES ENTREPRISES FRANCAISES VEUILLENT PARTICIPER A LA RECONTRUCTION DU MALI ❓ ❓ ❓ VOUS COMPTIEZ DONNER L’ARGENT DES EUROPEENS AUX CHINOIS ❓ ❓ 👿 👿 👿

    • Oui comme dirait l’autre la France n’ a pas d’amis mais que des intérêts. Donc cette intervention n’est quedes iintérêts. Donc la France n’est intervenue que pour des raisons économiques et non humanitaires. Après le pétrole libyen, celui malien. Mais bon après tout tant que les dirigeants africains seront des inconscients, ils feront le bonheur de la France.

    • le toubab minable sans vie, tu vieux rappeler à ceux qui l’ont oublié que ton peuple n’a pas de cœur…

      + 17 000 maliens sont morts pour libérer la France… Alors que toi, tu es inutile à la vie. Et tu nous emmerde avec tes 6 morts…
      Qu’ils aillent en enfer, Sarkozy qui a armé les bandes ethniques touaregs… via la libye le retrouvera là-bas avec charles de gaulle…

  7. Honnetement ce type d’article à charge est une insulte aux hommes tombés sur le sol malien…
    Finalement, il faut croire d’après son auteur qu’il était préférable de ne pas intervenir et de laisser l’armée malienne repousser la menace islamiste seule !
    Après, pour les 3,25 Md €, c’est un bonus que personne n’avait osé espérer il y a seulement 6 mois de çà ! Que les entreprises françaises soient sollicitées sur certains marchés ne me semble pas dénué de sens compte tenu du fait que la France d’Hollande a été la première à défendre les intérêts maliens à la tribune de l’onu, et qui par la suite a accusé un coût financier important pour que, notamment, des journalistes tel que celui puissent encore avoir le droit de s’exprimer au Mali (à moins que celui-ci ne soit pas malien : d’où ce point de vue détaché).
    Enfin, quant à la manne financière, méfiez vous plus de certains hauts fonctionnaires maliens qui pratiquent toujours des droits d’accession aux marchés ou aux crédits (corruption)…

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