Rien ne le prédestinait à prendre la tête des putschistes le 21 mars, mais le capitaine Amadou Haya Sanogo a pris goût au pouvoir, malgré le retour à l’ordre constitutionnel au Mali. Un article publié dans J.A. n° 2677 daté du 29 avril – soit juste avant la tentative manquée de contre-coup d’État mené par le régiment de commandos-parachutistes “Bérets rouges”.
Ambiance particulière ce 24 avril au poste de commandement de la IIIe région militaire de Kati, où les putschistes ont établi leur quartier général. Ce matin-là, le capitaine Amadou Haya Sanogo, président du Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’État malien (CNRDRE), a une annonce à faire. Visage grave dans sa tenue d’apparat kaki, bâton de commandement en main, il veut rassurer la cinquantaine d’officiers, sous-officiers et hommes de troupe qui ont pris une part active au renversement du président Amadou Toumani Touré (ATT) le 21 mars.
Dans la cour de la caserne, il leur promet de faire en sorte que leurs salaires et leurs primes de risque soient revus à la hausse, d’obtenir de meilleures conditions de logement pour les soldats et d’acquérir du matériel militaire en quantité pour venir à bout de la rébellion armée et des groupes salafistes qui occupent le nord du pays – la grande préoccupation du moment. « Je ferai tout pour vous mettre dans de bonnes conditions, déclare-t-il. En échange, je vous demande de vous tenir prêts pour aller au front. » Pour un soldat présent, « on aurait dit un au revoir. En plus, c’était la première fois qu’il rentrait chez lui en pleine journée depuis le 21 mars ».
Malgré ce court discours aux allures de testament, le capitaine Sanogo ne semble pas décidé à quitter le devant de la scène. Ne devait-il pas déjà rendre le pouvoir aux civils le 6 avril dernier, alors que la junte, la classe politique malienne et les médiateurs régionaux annonçaient la signature d’un accord qui devait tracer les contours de la transition ? Certains, à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), lui trouvent des excuses. « C’est un homme intelligent, insiste un diplomate ouest-africain en poste à Bamako. Il sait qu’il ne peut pas s’éterniser à son poste, mais il ne veut pas passer pour un faible auprès de ses hommes en cédant trop vite. »
Le double discours de Sanogo
Peut-être bien. Mais le durcissement de la junte, courant avril, a fait craindre le pire. Entre le 16 et le 19, vingt-deux hommes politiques et militaires ont été arrêtés et détenus au camp de Kati sur ordre direct du capitaine. Sanogo a eu beau proclamer le retour à l’ordre constitutionnel dès le 1er avril, des militaires ont, à plusieurs reprises, empêché des élus de pénétrer à l’intérieur du Parlement. « Il ne rend compte qu’à ses hommes, et ceux-ci ne lui laissent pas toujours le dernier mot, explique un familier du camp de Kati. Et dans la mesure où il leur doit tout… »
Ils font leur entrée au gouvernement
Les militaires ont obtenu trois portefeuilles dans le gouvernement dont la composition a été annoncée le 25 avril. Proche du capitaine Sanogo, le colonel saint-cyrien Moussa Sinko Coulibaly a été nommé à l’Administration territoriale. Directeur de cabinet du chef de la junte, il était, avant le coup d’État, directeur de l’École de maintien de la paix Alioune Blondin Beye de Bamako. Le colonel major Yamoussa Camara arrive à la Défense et aux Anciens Combattants. Ex-chef d’état-major de la Garde nationale, il avait été nommé secrétaire général du ministère de la Défense au lendemain du putsch. Au ministère de la Sécurité intérieure et de la Protection civile, le général Tiéfing Konaté, ex-directeur de la gendarmerie. « Ce sont des hommes compétents et qui connaissent les dossiers », fait-on valoir à Kati. Les Maliens, eux, préfèrent juger sur pièce. Leur priorité absolue, c’est la gestion de la crise du Nord. M.G.B.
Car, à 39 ans, Amadou Haya Sanogo, simple capitaine d’infanterie originaire de Ségou, est passé de l’ombre à la lumière en moins de temps qu’il n’en faut pour lacer ses brodequins. Professeur d’anglais au prytanée militaire de Kati depuis la fin 2011, Sanogo n’avait pourtant rien demandé. Quand débute la mutinerie du 21 mars, que le ministre de la Défense et le chef d’état-major général des armées doivent fuir et que sont tirés les premiers coups de feu, il préfère rentrer chez lui, comme plusieurs autres officiers. Il n’est pas de ceux qui, immédiatement, mettent le cap sur Bamako.
C’est lorsque les mutins comprennent que le pouvoir est à portée de main qu’ils se rendent compte qu’ils ont besoin d’un chef. Il leur faut un « gradé » pour donner du crédit à leurs revendications. Un général ? Hors de question ! Le putsch est aussi dirigé contre la hiérarchie militaire, qui, ils en sont convaincus, s’est enrichie au détriment des troupes. L’un des putschistes mentionne alors le nom de Sanogo. Il a été son instructeur à l’École militaire interarmes (Emia) de Koulikoro. Sa petite taille est largement compensée par son charisme. Fort en gueule, il est capable de tenir tête à tout le monde, y compris à la hiérarchie, qui, agacée, a profité de la mort tragique de cinq élèves sous-officiers au cours d’un bizutage qui a mal tourné pour le mettre sur la touche, en 2011.
Cerise sur le gâteau, Sanogo a fait de multiples séjours aux États-Unis : une première fois en 1998 à l’école d’infanterie de Fort Benning, en Géorgie ; en 2003, chez les marines, à Quantico, en Virginie ; en 2005 au sein de l’Air Force (l’aviation américaine) à San Antonio, au Texas, où il a obtenu son diplôme d’instructeur interprète, puis à nouveau à Fort Benning en 2010. Il sort cette fois major de sa promotion. Et c’est ainsi que le professeur d’anglais qui espérait passer une soirée tranquille chez lui s’est retrouvé à proclamer la dissolution des institutions le 22 mars au matin.
Cinq semaines après cette prise de pouvoir rocambolesque, Amadou Haya Sanogo n’est plus le même. Son treillis a retrouvé du panache. Il a troqué sa mobylette contre un 4×4 flambant neuf et se fait appeler « président ». Il a pris ses quartiers à Kati, dans un bâtiment d’un étage qui aurait besoin d’un sérieux coup de peinture. Et ni l’investiture du président intérimaire Dioncounda Traoré, le 12 avril, ni la nomination de Cheikh Modibo Diarra à la primature, cinq jours plus tard, n’ont suffi à rendre la réalité du pouvoir aux civils. L’effervescence des premiers jours est retombée, mais c’est encore à Kati qu’hommes d’affaires, politiciens, syndicalistes, membres d’associations ou courtisans viennent soumettre leurs doléances… ou faire leurs dons. « On devrait y transférer la capitale, ironise un homme politique malien. C’est là-bas que tout continue à se décider ! »
Pas intéressé par un poste au gouvernement
Affable, la poignée de main ferme, Sanogo reçoit ses visiteurs dans un petit salon encombré de meubles et… d’autres membres du CNRDRE. Il ne tient pas en place, rechigne à rester assis et consulte sans cesse sa montre et son téléphone portable. À chacun de ses visiteurs, il répète les motifs du putsch et évoque aussi bien la guerre dans le Nord que la nécessité de lutter contre la corruption ou la vie chère.
Quand on a été chef d’État, on ne peut plus accepter d’ordre de n’importe qui.
Le capitaine n’oublie jamais de mentionner « ses gars », la nébuleuse de militaires gradés ou non qui l’entourent et « l’aident à assurer [sa] mission ». « Je peux comprendre que ses hommes lui trouvent quelque chose, commente un homme politique malien. Il parle avec conviction, en vous regardant droit dans les yeux. » Il se sent aussi investi d’une mission – faire en sorte que la démocratie au Mali ne soit pas « une coquille vide » -, et c’est peut-être pour cela qu’il tarde à s’effacer.
Car le CNRDRE ne s’est pas dissous à la désignation d’un président et d’un Premier ministre. La Cedeao va-t-elle accepter encore longtemps que les militaires ne rentrent pas dans les casernes ? Pas sûr. Elle aimerait oublier au plus vite le putsch, qui a accéléré la partition du pays. Quant au gouvernement, Sanogo l’électron libre ne s’y voyait pas. Consulté, il a laissé entendre qu’il n’était pas intéressé et a préféré mettre en avant ses compagnons, dont le colonel Moussa Sinko Coulibaly, son bras droit et directeur de cabinet, nommé au ministère de l’Administration territoriale le 25 avril. « Ce qu’il aurait voulu, c’est être nommé général et pourquoi pas chef d’état-major, mais c’est hors de question pour les chefs d’État de la sous-région », confie un diplomate ouest-africain. Mais peut-il retourner à la vie de garnison ? « Impossible, a-t-il confié à l’un de ses proches. Quand on a été chef d’État, on ne peut plus accepter d’ordre de n’importe qui. »
07/05/2012 à 19h:22 Par Malika Groga-Bada
jeuneafrique.com
Cher frère ZIKIRA AG,je pense que vous ne connaissez pasle Mali en lisant votre message qui est pro-ATT, GMT a fait le coup à Modibo KEITA il est resté au pouvoir, ATT a fait un coup à GMT il est resté au pouvoir pourquoi pas Amadou Haya à la commande des choses.Pourquoi n’a-t-il pas reference à ATT? je vous tiens au courant que le Mali a connu trois coups d’état.Ayez du respect pour les gens car tu es agressif dans tes propos et je me pose la question si tu n’es pas aveugle aussi.Tout bon malien a apprecié ce coup d’état fait par le CNRDRE.
que diras tu lorsque Mabo fêtait ses 7 milliards.
je pense que nous devons tous accompager le comité dans sa noble mission.
LE CNRDRE VIVRA. LE CAPITAINE HAYA VIVRA. LA VOLONTE D’ALLAH EST DEJA FAITE. MON CAPITAINE SERA CE QU’ALLAH LE TOUT PUISSANT A DECIDE. MON CAPITAINE, VOTRE PARCOUR N’EST PAS UN HASARD. VOUS SEREZ DANS QUELQUES JOURS LE CHEF DE LA TRANSITION DU PAYS: C’EST VOTRE DESTIN. NI VOS AMIS, NI VOS ENNEMIS NE POURONT LE CHANGER PARCEQUE DIEU L’A DEJA DECIDE ET PERSONNE NE PEUT CONTESTER LA VOLONTE DU CREATEUR. NOUS SOMMES DONC TOUS CONTRAINT A VOUS VOIR A LA TETE DE L’ETAT POUR LA TRANSITION. QUE D.IEU AIDE NOS ENNEMIS A ACCEPTER SON VERDICT
Toure si le Bon dieu veux que SANOGO soit le president du Mali parsqe il veux que an sardine applique la sariya au Mali il auras plus de bierre pour votre capitaine soulard
Ceux qui disent de n’importe quoi à notre armé doivent comprendre que l’armé est leur propre image. Vous vous trompez de cible, l’armé ou du moins le CNRDRE n’est nullement responsable de cette situation. Si les hommes politiques avaient eu une bonne politique de défense du pays on n’en serait pas là.
Maintenant, je demande à mes compatriotes de se comporter plus digne car il ne sert à rien de traiter nos soldats de tous les péchés du monde, ils ne peuvent rien sans les politiques, soutenons les c’est cela dont ils ont le plus besoin en ce moment.
Au lieu de continuer à critiquer les soldats chacun doit méditer sur ce qu’il apporte à son pays en bien ou en mal et surtout ce qu’il pourrait apporter en bien s’il était soutenu par son pays.
HHuumm!C’est un gros probleme que nous avons devant nous,le type qui ne mangeait que du ”fourou fourou” avec les pattes de boeufs a pris gout du cafe au lait ne veut plus retourner a son fourou fourou heriter de ces ancetres militaires.Nous n’avons rien vu encore,faites un tour voir comment est sa famille aujourd’hui? La moto meme a disparu au profit de ‘xx’ vehicules pour sa femme,ses enfants et ses copines.
C’est vraiment tres graves,ces militaires n’ont reelement rien de bon dans leur caboche,ils sont entrain de suivre sanogo sans comprendre ce qu’ils font,on dirait des animaux.Comment un aveugle(sanogo) poura t’il guider un autre aveugle(militaires)?Ils vont tous a leur perte tragique inevitablement.Le militaire restera toujour abrouti,des coquilles vides.Quel honte pour ces militaires fuyard,lache,incapable d’assignes la mission pour laquelle ils sont payes aux frais du contribuable malien.
TOUS CEUX QUI INSULTENT LE CAPITAINE SANOGO SONT DES JALOUX DES AIGRIS ET DES MALHEUREUX. QUE VOUS LE VOULIEZ OU PAS, LA CEDEAO L’A DEJA ACCEPTE A VOTRE INSU ET VOUS EN SEREZ INFORMES A LA FIN DES 40 JOURS DE DIONCOUNDA, MESDAMES,MESSIEURS, VOUS QUI BAVARDEZ SANS RIEN SAVOIR NI COMPRENDRE DU JEU POLITIQUE: LE CAPITAINE AMADOU HAYA SANOGO SERA BEL ET BIEN LE CHEF DE LA TRANSITION.
VOUS AUREZ LA CONFIRMATION AU MOMENT OPPORTUN PAR LA CEDEAO. MERCI A VOUS TOUS POUR VOS DIFFERENTES REACTIONS.
DIEU MERCI. SANOGO NOUS A SAUVE EN DEPOSANT ATT. IL EST UN DIGNE FILS DU MALI. MON CAPITAINE, NOUS TE SUIVONS DANS TES NOBLES DECISIONS. TU SERA A LA TETE DE LA TRANSITION INCHA ALLAH CAR C’EST TOI QU’IL FAUT LA EN CE MOMENT.
IL FAUT SOUTENIR CE GARS QUI EST POUR L’INSTANT MIEUX QUE TOUS CES POLITICIENS CORROMPUS. A BAS ATT ABAS DIONCOUNDA A BAS MODIBO SIDIBE A BAS SOUMAILA A BAS SEMEGA A BAS BITTAR. VIVE IBK VIVE SANOGO VIVE MARIKO VIVE CHEICK MODIBO DIARRA VIVE LE CNRDRE
sacré mondious karatéka…………..
tu n’a pas mentionne les 600 millions de francs cfa dans son compte bancaire !!!!!!en plus d’un voleur c’est aussi lâche
sanogo .cons.cons.des cons!.droguee
Sanogo se prend pour un patriote , mais c’est l’enemi juré du Mali qui a déserté
et et détourné la vrai guerre pour se remplire les poches
Mais je te jure sanogo tu vas mal finir et le Mali restera un et indivisible
je me demande bien si vous êtes des maliens.je pense que vous devez un minimum de respect a Sanogo qui a montré son amour pr notre pays.il est là pr nous peuple malien et si vous n arrivez pas a comprendre ça cè k vous n êtes pas fils de ce pays ou vous êtes très loin de connaitre les vrais réalité de ce pays.si vous vous souciez de notre Mali faite des propositions et contribué au développement au lieu de rester là a insulté un des dignes fils de ce pays……….. SVP changé de mentalité et le pays s en sortira avec l aide de Dieu.
Sanogo ne mérite pas le respect parceque toute personne qui prend tout un paye en otage n’a plus le droit de vivre Sanogo et ses aliers ont pris le Mali en otage et ils cachent la vérité a la population
Mais tôt ou tard ce grand de paix , et de prospérité retrouvera son unité et la paix Grace a Dieu
Vive le Mali Uni ,un et indivisible
Seuls les cons et les connards ne comprennent pas q’on ne peut rien faire face aux rebelles sans l;aide de la CEDEAO. Ces militaires sont des laches, ils ne peuvent pas nous defendre.
Ou va le Mali?
Nous avons cessé d’être les Maliens que nous prétendons être. Parfois, nous nous comportons en fanfarons. Si, diable, nous pouvions nous opposer à la venue de la CEDEAO, nous n’allions pas fuir devant les rebelles. Si elle veut venir ici, qui peut l’en empêcher? Par exemple, dire que nous sommes souverains avant tout, que nous sommes un pays souverain, que malgré tous les malheurs qui nous arrivent, nous sommes un pays souverain… Peux-tu te prétendre souverain quand les deux tiers de ton pays sont occupés? Est-ce que tu peux être souverain quand sur quatre aéroports, Gao, Tessalit, Tombouctou et Kidal, des cargos, venus du Qatar, de Koweït, des Républiques d’Amérique latine, amènent armement et drogues, tout ceci à l’insu des Maliens? En tout cas sans qu’ils puissent s’y opposer. Quand un hélicoptère quitte le Burkina Faso (accompagné de deux avions de reconnaissance, NDLR) vient récupérer des otages en traversant notre territoire, pouvons-nous parler de souveraineté? Notre souveraineté a du plomb dans l’aile. Quand, tous les jours, on raconte que maintenant nous sommes de l’Azawad, pendant que le Capitaine Sanogo, lui, est du Mali, nous ne pouvons pas avoir les mêmes états d’âme.
un avant gout de l’interview du Pr. ALi Nouhoum Diallo http://www.maliweb.net/news/interview/2012/05/07/article,64649.html
Ton Bourou Songon commence a finnir, mias ne t’en faite pas faite une demande addressee a Sanogo lui l’auras. Pas la peine d’insulter.
svp. ce.con .sanogo.ne.pe.pa.pradre.mali.anotage.???.
Au cours de cet entretien il a dit entre autres qu’il est un honnête homme, qu’il fait ce qu’il dit et non l’inverse. Qu’il s’en ira lorsque ses hommes, ses soldats, auront tout ce qu’il leur a promis et qu’il était maintenant temps, au 21ème siècle, de cesser d’appeler ménagères leurs épouses qui doivent pouvoir apporter leur pierre à l’édification nationale, à travers des activités économiques.
Vous vous rappelez chers lecteurs que le 22 mars à 4h 50 mn, à la télévision nationale il avait dit que le régime du président ATT a été renversé pour incompétence dans la gestion des problèmes du Nord (au sujet desquels son gouvernement n’a rien entrepris), que l’incertitude pesait sur les élections générales, qu’il avait pèle mêle invoqué la corruption, la cherté de la vie et la paralysie de l’école malienne.
Depuis j’ai décidé de suivre l’homme à la trace afin de savoir s’il correspond au fil des actes posés à l’image qu’il a voulu nous donner de sa personne.
Aussi, je suis à l’aise aujourd’hui de dire, après enquêtes et recoupements de nombreux éléments, que le Capitaine est un officier qui ne tient pas parole.
Aussi, à propos du Nord, nous avons constaté plutôt la dégradation de la situation depuis son arrivée ; car coup sur coup, les villes majeures que sont Kidal, Gao et Tombouctou sont tombées alors que la rébellion n’avait nullement fait mystère de sa volonté d’accentuer son avantage à la suite de son forfait. Elle l’avait annoncée sur France 24, RFI mais le Capitaine n’a pu le circonscrire.
Mieux, à la suite de la pression des femmes du Camp de Kati lors de l’attaque de Gao, il a ordonné à nos soldats de décrocher et la ville de Gao est tombée sans combattre.
Le combat de principe
Mon Capitaine, le combat du journal Aurore fondé en 1990 est un combat de principe, celui de la défense de la démocratie. C’est pourquoi en compagnie des Echos et de la Roue il a livré un combat implacable contre le Général Moussa TRAORE, jusqu’à sa chute le 26 mars 1991 qui quoiqu’il arrive sera à jamais le jour de la libération de la parole dont vous avez entrepris la confiscation, depuis le 22 mars 2012.
En effet, depuis ce jour, toutes les déclarations politiques de citoyens maliens, qui ne sont pas en votre faveur, ne passent plus à la télévision nationale qui fonctionne grâce à nos impôts à tous.
Les armes et engins de mort que vous utilisez contre le peuple sont acquis grâce à ces impôts. Donc à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
Est-ce là votre façon de redresser la démocratie ? En tout cas, sous ATT chacun s’exprimait, y compris Oumar MARIKO qui était son adversaire le plus virulent.
Mon Capitaine, pourquoi vous, qui êtes si compétent, continuez de vous appuyer sur les officiers supérieurs que » l’incompétent » avait choisis pour faire face aux problèmes du Nord, je veux parler des Colonels Major Oud Meidou, El Hadji Gamou et du Colonel Didier Dakouo que vos hommes ont humilié à Gao. Si Oud Meidou a refusé de combattre pour vous parce que vous l’avez sollicité, Gamou et Didier Dakouo sont encore, par contre, toujours mobilisés par vos soins.
Il faut que le peuple le sache. Vous ne faites donc pas mieux qu’ATT sur ce plan. Au contraire la rébellion vous a infligé un camouflet, vous qui avez dit avec panache être venu pour régler le problème du Nord, alors que,, tous les observateurs avertis le savent, un cessez le feu unilatéral était observé par les rebelles depuis la chute de Tessalit, dans l’attente des conclusions de l
Sanogo n’attend qu’une chose ,c’est la fin des 40 jours d’interim de Dioncounda pour prendre la place . A moins de lui mettre une balle dans la tete ,vous ne vous en debarasserez pas 😳 😳
SANOGO,n’est pas ici pour quitter,c’est tres difficile pour un homme d’avoir tout ce pouvoir en quelque heures et dire,je retourne dans les casernes,c’est pas possible,du faite que le putsch a ete accepte,le mali et la CEDEAO est dans la merde,je ne vois pas comment sanogo retournera dans les casernes,triste mais c’est la realite,il sera president de la transition,vous constatez vous meme toute decisions prisent par la CEDEAO fini toujour par changer,le mali est tenu en hotage par ces militaires
Tu arretes d’insulter svp.
Je pense que ce mec va mourrir.Maintenant il a beaucoup de personne qui sont contre lui.Meme si il deciderait de rentre dans le caserne ils vont le liquider.
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