La Mission africaine de stabilisation du Mali, la Misma, passe le relais à la Minusma, la Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali. A cet effet, une cérémonie de transfert d’autorité a été organisée à Bamako le 1er juillet 2013. Cette mission onusienne devra assurer la sécurisation du territoire malien, dans le contexte particulier de l’élection présidentielle prévue pour se tenir le 28 juillet 2013.
Avec la Munisma, les postes de commandement connaîtront un changement. Mais c’est surtout l’effectif total des troupes qui passera de plus de 6 000 à plus de 12 600 hommes (militaires et policiers).
Toutefois, cet effectif n’est pas encore un acquis et certains de ces hommes devront préalablement être formés aux normes onusiennes, notamment en ce qui concerne le droit humanitaire, le respect des droits de l’homme. Il s’agit en effet, d’un mandat de protection des populations civiles.
Mission délicate
L’importance de cet effectif se justifie par les objectifs très délicats dont se voit chargée la Minusma. C’est en effet, elle qui devra superviser le cantonnement des combattants touaregs du MNLA dans la ville de Kidal, l’objectif étant de le désarmement de ces derniers sur le plan aussi bien technique que logistique.
Au-delà, la Munisma aura notamment pour mission de sécuriser l’élection présidentielle que les discours officiels annoncent encore pour le 28 juillet 2013. Espérons que tout le dispositif nécessaire sera mis en place avant cette échéance et que les plus de 6 millions de cartes d’électeurs puissent être distribuées !
Gao, « QG » de la Munisma
Les soldats ouest-africains en poste à Gao sont aujourd’hui plus d’un millier, un nombre qui augmentera sensiblement sous mandat onusien, avec par exemple le bataillon chinois, même si on ne connaît encore ni le chiffre, ni calendrier précis.
Mieux, le camp militaire de Gao va accueillir une base tactique de commandement de la Minusma, un hôpital militaire, ainsi que du personnel civil.
En plus de la Chine, des troupes sont attendues du Burundi, du Bangladesh, du Honduras, de la Suède et de la Norvège.
Fulbert Paré
Lefaso.net
Cette mission de la minusma est tres flou. L’avenir Nous le dira. Il fallait simplement equiper et bien financer les freres tchadiens et nigeriens plus nos propres elements delites et devoues de l’armee et le boulot serait fait. Les pays du sahel en s’ unissant peuvent bien lutter contre cette gangrene avec des appuis sophistiques. Mais a cause des interets geostrategiques et miniers nos jockets sont entres dans la course plus que jamais. Esperons que cette minusma s’ ameliorera sinon ce deploiement ne changera rien et absolument rien a court terme. Wait & See.
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