Après plus deux mois de durs entraînements physique, tactique et moral, le 4è bataillon du Groupement tactique inter-arme (GTIA), baptisé Balazan, bouclera sa formation le 18 mars prochain. En prélude à sa sortie, le commandant de la mission de formation de l’armée malienne par l’Union européenne (EUTM), le Gal. Bruno Guibert a effectué, le jeudi dernier, une visite au camp de formation des soldats. Objectif : s’assurer de la qualité de la formation donnée aux soldats.
La formation du 4èmebataillon GTIA tire vers sa fin. Son déploiement sur le terrain est prévu dans les prochains jours. Mais avant ce déploiement, les instructeurs européens qui avaient la charge de cette formation ont daigné soumettre le résultat de leur travail à l’examen et à la critique de leur hiérarchie. Pour la circonstance, des séances d’exercices de synthèse ont été organisées par les responsables de la formation à l’intention de ceux-ci. Ces exercices, qui ont duré 4 jours, ont été clôturés jeudi à Doumba (commune située à 25 km de Koulikoro) en présence du Commandant de l’EUTM, du Gal. autrichien Wolfgang Wosolsobé et du chef d’État-major des forces armées et de sécurité du Mali, Gal. de division, Mahamane Touré. Il a permis aux soldats de mettre en pratique tout ce qu’ils ont appris durant 10 semaines de formation au cours desquelles ils se sont familiarisés avec les modules tels que: la reconnaissance de l’ennemie, l’offensive contre les jihadistes et le respect des civils pendant la guerre et en période de paix. Pour attester de la réussite de leur formation, une opération de simulation a été orchestrée par les stagiaires.
Elle consistait à mettre en déroute des terroristes qui envisageaient de lancer un assaut contre Koulikoro avant de rallier Bamako et de les neutraliser. Après une démonstration tactique réussie, les soldats ont, à coup sûr, satisfait leurs hôtes. Selon le commandant du bataillon, le colonel Aboubacar Sermé, la réussite de l’exercice dénote de la qualité de la formation reçue par les militaires. A l’en croire, la formation s’est déroulée sans aucun incident majeur. Avant de dire que ses éléments sont, désormais, physiquement et psychologiquement prêts pour aller combattre les ennemis dans le nord. Quant au commandant de l’EUTM, Bruno Guibert, il s’est dit très fier de la capacité opérationnelle des soldats qui s’est vue nettement renforcée au cours de la formation. Il dira, par la suite, que la mission de l’UE au Mali s’étendra jusqu’en 2016 et formera 4 autres bataillons GTIA pour un objectif total fixé de former 6 000 militaires maliens.
Rappelons que le GTIA Balazan fait suite aux GTIA Waraba, Elou et Sigui.
Youssouf Z Kéïta, envoyé spécial à Koulikoro
6 SEMAINES A PART POUR LES COMMANDOS PARA ME PARAIT UN PEUT JUSTE CONTRE AQMI !
Actuellement, répondant à un besoin opérationnel des forces, le CNEC voit passer chaque année plus de 2 000 stagiaires venus suivre une formation exigeante. En fonction de leurs régiments d’appartenance ou de leurs écoles, ils décrocheront le brevet initiation (deux semaines pour l’École Nationale des Sous-Officiers d’Active), aguerrissement (qualification partielle à l’issue du stage des moniteurs), commando spécialisé (réservé à certains corps des forces spéciales dont le stage est une part obligatoire de leur formation), ou le brevet entraînement (1er niveau), le brevet moniteur des techniques commando (2e niveau, quatre semaines de stage) ou instructeur des techniques commando (3e niveau, quatre semaines de stage également). L’insigne formateur commando est réservé aux cadres affectés pendant deux ans à un emploi d’instructeur au CNEC.
Les deux sites complémentaires du CNEC lui permettent d’aborder différentes activités. À Mont-Louis, l’accent est mis sur le franchissement rocheux, la mise en œuvre d’explosifs, l’escalade ou encore les techniques d’interventions opérationnelles rapprochées. Le milieu nautique de Collioure est plus propice au palmage, à la navigation ou encore au combat en zone urbaine, au Fort Béar.
Le but de la formation est d’acquérir certaines techniques spécifiques et de placer le stagiaire en situation de stress (alerte permanente) et de fatigue physique (au moyen d’une succession d’activités diurnes et nocturnes intenses). Mis en conditions difficiles, il doit apprendre à gérer son appréhension et trouver la ressource suffisante pour réaliser la tâche qui lui est assignée.
Courage, solidité, force de caractère, ces mots retrouvent leur sens dans les différentes activités commando et s’accordent parfaitement à la devise du CNEC : En Pointe Toujours, qu’il a repris du 1er bataillon de choc
Prêt à fuir pour faire un coup d’Eclat à Bamako!Je sais exactement ce qui se passe dans la tête de ces cancres de soldats, AVOIR CETTE PRIME, venir boire et sortir avec le maximum de fille prostituée!
Je ne pense si il ya forcement manque d’insuffisance de formation des militaires au Mali. Ils sont surtout animés de non engagement à la cause militaire.
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