La Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères a mis en place son point focal de la région de Tombouctou le lundi 27 janvier dernier. Le Gouverneur de la région, le Colonel-major Mamadou Mangara, les autorités locales, les chefs de quartiers, la société civile, le Réseau des femmes ; le Commandant d’arme de la région de Tombouctou, Kéba Sangaré ; le Haut fonctionnaire de défense auprès du ministère de l’Artisanat, le Colonel Mahamane Abidine Maïga, aussi membre de ladite Commission, ont été les témoins privilégiés de cette cérémonie sobre, mais cruciale pour l’initiative qui consiste à lutter contre la prolifération des armes légères.
Courant 2013, la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères, créée à la faveur du décret n° 96-034 et rattachée à la Présidence de la République, a mené d’importantes activités de sensibilisation dans les différentes régions et certaines de ses communes. Elles ont couvert les Communes de Niono, Diabaly, Markala, San, Konna, Hombori, Boni, Douentza, Boré, Nioro, Diéma, Banamba, Dioïla, la Commune de Tombouctou et le District de Bamako. Dans un souci légitime de répondre aux propositions formulées et attentes émises des différents acteurs au cours de ces activités et matérialiser en action concrète l’engagement de notre pays dans la convention de la Cédéao sur les armes légères et de petits calibres, leurs munitions et autres matériels connexes, la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères a lancé un projet d’actions dites de proximité avec l’installation au niveau régional des points focaux.
L’installation du point focal de la région de Tombouctou a eu lieu le 27 janvier 2014. Le Conseiller juridique du Gouverneur, Boukary Koïta, qui assure aussi l’intérim du Directeur de cabinet, a été désigné comme point focal de la Commission nationale de la région de Tombouctou. Il a été outillé d’un matériel de bureau, d’outils informatiques, d’un engin de déplacement, en plus de la dotation en carburant et d’autres avantages pour mieux assurer la mission.
Le choix des conseillers de Gouverneurs n’est pas fortuit. La Commission nationale estime qu’avec leur statut, ils seront en mesure de coordonner, de rassembler la population, les responsables locaux et régionaux autour de toutes les questions d’intérêt régional, voire national. L’installation des points focaux de la région est, selon le Haut fonctionnaire de la défense auprès du ministère de l’Artisanat, le Colonel Mahamane Abidine Maïga, un prélude aux actions futures à entreprendre avec l’appui des partenaires qui ont promis lors de la table ronde du 5 mai 2013 à Bruxelles, d’aider notre pays dans la mise en place de son Plan de relance économique et du développement durable. Une Nation ne saurait se prospérer avec une économie solide, que dans la sécurité. La circulation illégale et la détention illicite des armes ne favorisent pas la culture de la paix. C’est pourquoi, dira Mahamane Abidine Maiga, la lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres a été retenue lors de la table ronde du 5 mai 2013 de Bruxelles sur le Mali comme un volet important pour accompagner notre pays à la restauration de la paix et du développement durable.
Il a en outre insisté sur le caractère nuisible de ces armes et a attiré l’attention sur cette autre forme d’armes que sont les kamikazes. Pour lui, il n’est pas à exclure, qu’après trois kamikazes sur le camp militaire Sidi Békaye de Tombouctou et un sur le village de Kabara (situé à l’entrée de Tombouctou avant la traversée du bac), que les mosquées et les places publiques ne soient ciblées dans le futur. «La sensibilisation et la collaboration sont les seuls gages de la lutte contre le fléau», ajoutera-t-il.
Le Gouverneur de la région de Tombouctou, Mamadou Mangara, a abondé dans le même sens en appelant la population à la vigilance et à l’entière collaboration. Pour l’autorité régionale, la crise actuelle que traverse notre pays s’explique aussi par la libre circulation des armes légères et l’implication efficiente de tous les acteurs est vivement souhaitée.
Le Réseau des femmes de la région de Tombouctou, à travers sa Directrice, Mme Ben Barka Fatouma Albadia, a fait des propositions pertinentes et souligné des acquis et défis sécuritaires en dégageant des pistes de solutions. Elle a aussi formulé des attentes. Dans son intervention, elle a demandé de faire le bilan des activités des anciens bureaux qu’elle juge d’ores et déjà négatif.
Elle a aussi suggéré, qu’en lieu et place d’un Conseiller du Gouverneur, soit désigné une personne ressource ayant un emploi du temps qui lui permettra de se consacrer uniquement aux activités de la Commission dans la lutte contre la prolifération des armes. Pour éviter les dépenses liées à la location et à l’entretien d’un bureau, elle propose que le point focal soit installé dans les locaux du Gouvernorat.
La crise a causé un traumatisme sur les populations des villes occupées. Les femmes et les enfants ont été les premières victimes. Dans la ville de Tombouctou, ce traumatisme a été le facteur déclencheur de certaines fausses couches, selon un témoignage.
En termes d’acquis, Mme Ben Barka Fatouma Albadia a salué la sensibilisation menée dans les écoles et à l’endroit d’autres couches. Une mesure qui aura permis de démanteler certains réseaux de trafiquants d’armes et permettre à l’armée de saisir certaines armes et munitions destructives.
Le Réseau des femmes de la région de Tombouctou rassure la Commission de lutte contre la prolifération des armes légères de sa disponibilité et de son entière collaboration. Les femmes de ladite région s’opposent cependant à toute opération pécuniaire consistant à récompenser les personnes qui rendront volontairement leurs armes. Le Réseau des femmes compte sur des projets de développement durable pour leur région permettant à tous ceux qui rendent les armes, de leur propre initiative, d’être réinsérés dans la vie active. Un projet qui, selon elle, contribuera au développement de la région et à la lutte contre le chômage.
Sinaly KEÏTA
Envoyé spécial à Tombouctou
Merci Maliweb;
Vraiement la photo de ce commando fait peur. Toto veut des photos de ce genre, photos des vrais mecs. Il ressemble beaucoup aux marines americains.
Il faut que Maliweb aussi joue sa part de guerre mediatique. C’est ce qu’ils font ces laches de bandits apatrides qui veulent dechirer la mere patrie, le Maliba des grands guerriers de l’Afrique de l’Ouest.
Donnons nous les mains, ensemble nous vaincrons.
Toto, enfant noir,
Dès que je vois la photo de ce colonel je me souviens du vieux Ali Ould Kebad qui lui a apporté une vache en guise de cadeau pour l’armée et cet officier declare “nous ne voulons plus de peau blanche ici”, les vieux est exécuté et jeté dans une fosse apres son arrestation par l’armée malienne.
C’est faut menteur. Si cette histoire est vraie, tu n’allait pas echapper car d’apres le ton de la narration tu etais present. C’est parce que seulement vous avez eu peur maintenant que vous mentez pour une politique de guerre mediatique et d’intox. Pourquoi pendant l’occupation vous n’avez pas fuit au lieu de s’allier aux bandits. Vous fairiez mieux de rester en Mauritanie la bas. Aujourd’hui, les enfants du Mali ont pris conscience et le Mali est plein des hommes de ce genre avec le visage qui fait peur aux violeurs.
Toto,
vas te faire voir ailleurs toute la planete a vu le reportage de france 24 sur le vieux Ali Ould Kebad.
Les gens sont toujours chez eux dans le desert, le soldats et autres troupes etrangeres sont à Tombouctou et Gao et sache que plus jamais les azawadiens ne vous laisseront pas venir en maitre sur leur territoire.
Si tu as une goute d’humanité tu allais penser à ce vieux qui est resté et qui a été lachement tué par les militaires qui sont sensés le protéger
Salut mon frere,
Tu te trompes sur le militaire qui a refoule le Vieux Ali.C’etait un capitaine et ses hommes dans le camp militaire de Tombouctou.J’ai vu moi aussi ce reportage et j’avais des larmes aux yeux en voyant le petit-fils du vieux pleurer.Il faut retrouver les militaires laches qui ont commis cet acte et les pendre.
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