Une crise politique et institutionnelle au sud et une crise sécuritaire au nord, Bamako est aux prises avec une situation chaotique qui menace jusqu’aux fondements du Mali. Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé, parle, dans le deuxième cas, de « péril islamiste », du fait qu’au nord, le groupe Ansar Dine dirigé par Iyad Ag Ghaly, ambitionne de faire du Mali un Etat islamique.
A New York, à la demande de la France, le Conseil de sécurité des Nations Unies devait se réunir hier soir (mardi 3 mars) pour parler de la situation au Mali. Paris a proposé un texte qui fera l’objet d’une déclaration. Il ne s’agit pas d’une résolution (qui a plus de poids), mais d’un texte adopté par consensus.
Selon l’Ambassadeur de France auprès des Nations-Unies, Gérard Araud, (qui s’est prononcé sur rfi ce mardi), Paris aurait reçu un accord de principe auprès du Conseil de sécurité de l’ONU, et le texte pourrait être adopté dans la nuit ou ce mercredi, après avoir fait l’objet d’amendements. Selon l’Ambassadeur de France auprès des Nations-Unies, Gérard Araud, la France a proposé une réaction des Nations-Unies aux évènements au Mali.
Au Mali, la situation est jugée très grave par les observateurs. L’ensemble du nord du pays est contrôlé par des groupes rebelles, tandis que la situation à Bamako est toujours très troublée. Paris a estimé qu’il était indispensable que le Conseil de sécurité des Nations Unies réagisse en premier lieu pour apporter son soutien à la CEDEAO, afin de rétablir l’ordre constitutionnel à Bamako. Cette étape franchie et sur la base de ce rétablissement, trouver une solution politique avec les rebelles du nord, afin de restaurer l’unité et l’intégrité territoriale du pays. « le projet est en train d’être discuté », selon Gérard Araud. La France aurait rencontré un très fort soutien de l’ensemble des membres du conseil de sécurité pour ce soutien aux organisations africaines régionales dans leurs efforts de reconquête de la légalité républicaine.
La rédaction
Le plan des Francais ,c’etait en une premiere phase,de laisser leurs Allies occuper militairement toute la zone du Nord .Et pour atteindre cet objectif le MNLA s’est allie aux hordes d’AQMI,de Boko Haram et d’Ansar Dine, aux Jijadistes, etc.
Deuxieme phase,de presenter une Declaration au conseil de Securite reclamant l’Ordre Constitutionel et de suspendre l’integrite territoriale du Mali a une negociation avec les Rebelles qui se trouveraient alors en position de force apparente.(Cette strategie a ete comprise par certains membres du Conseil de Securite qui semblent mettre en tete des buts a atteindre par la CEDEAO l’integrite territoriale du Mali et qui attirent l’attention du Conseil sur la crise alimentaire et la situation des Refugies.)
Troisieme phase ,de faire de la CEDEAO l’Executeur de son plan.
L’objectif politique c’est d’attribuer une autonomie a la region du Nord pour accaparer les richesses du Sous-Sol.Vieille politique coloniale francaise d’emiettement politique,d’octroyer l’independance politique aux puits de petrole ,de manganese ,de minerai de fer ,de diamanr et d’or et de signer des Accords internationaux.Ridicule des ridicules!
Je pense que le Mali devrait, a ce stade,prendre un Avocat International pour rejeter les sanctions de la CEDEAO adoptees pour des raisons demagogiques,mais qui sont surtout dirigees contre la population Malienne et les couches les plus demunies.Chaque enfant Malien qui mourra a cause des privations des denrees essentielles constituera un motif de poursuite legale contre Ouattara , Juppe et Sarkozy.
La France est a la base de la rebellion Touaregue .Il y a des preuves palpables qui doivent etre rassemblees et presentees a la Cour Criminelle Internationale pour demander au moins les reparations des des dommages causes aux familles qui ont perdu des membres de leur famille,soldats, sauvagement assasines,les pertes de proprietes publiques et privees et enfin les crimes perpetres .
La France ne doit pas avoir un brin de sable du Sahara.Ceux qui continuent a croire a une amitie franco-Malienne se trompent.A l’independance ,la France a refuse de remettre les dossiers de recherche petrolifere du Nord au Mali .Elle a dit que ces etudes coutaient 17 millions de dollars si le Mali tenait a les avoir.Elle a envoye des missions successives au Sahara avec mission de chercher le petrole ,mais avec mission de ne pas en trouver.Nous n’avons pas besoin d’une telle Nation comme partenaire .De telles relations ne nous menent nulle part.Fermons la parenthese.
c est bien maintenant que la france s implique dans le dossier malien la crise va bientot finir. apres la resolution onusienne les rebelles seront repousser et booster hors du mali. je pense que les mailiens doivent s en prendre a ATT qui au lieu de gouverner n a fait que des “deals” avec KADAFY, avec les TOUAREGS. vraiemnt vous avez reagit en retard vis a vis de ATT. la sanction de l UA et de la CEDEAO est severe il faut discuter avec sanogo pour faire un gouvernement d ouverture et tout ira
Donnez a la France ces resources et nous serons en paix
Les vraies causes de la rebellion
Les trois régions de Tombouctou, Gao et Kidal couvrent 820000 Km carres (66% du territoire malien) et comptent 1.3 millions d’habitants en 2009 (9% de la population du Mali). Au Mali l’Azawad couvre ces trois régions a l’exception du sud de la boucle du Niger qui est une zone d’occupations traditionnelles songhaï. La région de Kidal dispose de la plus grosse réserve d’Or connue au Mali (160 tonnes). La région de Tombouctou partage avec la Mauritanie et l’Algérie le bassin pétrolifère et gazier de Taoudéni qui fait l’objet d’intenses prospections et d’investissements massifs; un nouvel eldorado selon beaucoup d’expert. Le gaz pourrait être exporte via Algérie.
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