L’Organisation des Nations Unies (ONU), l’Union Africaine (U.A) et la CEDEAO exigent la dissolution immédiate de la junte militaire. Mais aussi, son retrait de la gestion de la transition.
C’est, du moins, la principale résolution du sommet de l’UEMOA, tenu le 07 juin à Abidjan.
Aussi, l’U.A sollicitera, les jours à venir, le Conseil de sécurité de l’ONU pour autoriser une intervention militaire pour aider le Mali à recouvrer son intégrité territoriale.
Composés, entre autres des représentants de l’ONU, de l’UA, de la CEDEAO et de l’UEMOA…, les participants à ce sommet ont, à l’issue des travaux, réaffirmé leur soutien à la transition malienne, à la restauration de l’intégrité du pays et une intervention militaire internationale.
Aussi, ils ont donné mandat à l’UA à saisir l’ONU. Afin que le Conseil de sécurité autorise une intervention militaire dans le septentrion malien, contrôlé depuis quelques mois par des groupes armés. Avec la complicité des islamistes d’Ançar dine, d’Aqmi ou de Boko –Haram.
Dans le document final, rendu public, les participants ont, l’issue des travaux, réaffirmé leur ferme « volonté d’œuvrer à la mobilisation rapide d’un appui adéquat des Nations Unies ».
Sur le plan militaire, l’UA, la CEDEAO, l’ONU et la CEDEAO ont reconnu « la nécessité de mobiliser tous les moyens, y compris militaires », pour aider l’Etat malien à restructurer son territoire.
Pour ce faire, ces organisations sous –régionales et internationales se disent prêtes à apporter leur soutien financier et logistique à l’Etat malien.
En attendant, l’ONU, l’UA, la CEDEAO et l’UEMOA exigent la dissolution immédiate de la junte militaire. Mais aussi, leur retrait de la gestion de la transition.
Pour l’heure, aucune réaction de la junte militaire. Intervenu, vendredi soir sur le plateau du journal télévisé de 20 heures, Hammadoun Touré, ministre de la Communication, de la Poste et des Nouvelles Technologies, porte –parole du gouvernement, a réagi à la résolution du sommet d’Abidjan.
Selon lui, des mesures seront prises, dans les jours à venir, dans ce sens. Sans plus de précision.
Oumar Babi