Les adversaires du Mali Kura, en collusion avec les valets de l’impérialisme et les factions néocolonialistes, instrumentalisés se sont délectés à l’idée que notre compatissant voisin mauritanien allait prendre pour alibi la disparition de ses concitoyens et rompre ses relations séculaires d’amitié et de fraternité avec notre peuple. Pour l’instant, un compromis est acté entre les autorités maliennes et mauritaniennes qui ont promis de mener les enquêtes pour faire la lumière sur ce qui s’est passé. En attendant, sans aveu des autorités maliennes, tout ce qui est avancé contre les soldats maliens consiste des accusations sans fondement.
Pour l’heure, ceux qui jouissent de gît et de couvert de l’intelligence avec l’ennemi prennent leur mal en patience : le franc CFA n’a pas cours en Mauritanie et Nouakchott n’a pas fermé ses frontières avec le Mali. Un traitement préférentiel et différentiel est fait de l’information dans le dessein de salir.
Dommage ! La petite campagne connectée sur les médias de la propagande française ne trompe personne. Que nos confrères des médias étrangers soufflent dans la même trompette que l’hebdo de la Françafrique pour accuser les soldats maliens d’être des tortionnaires et des génocidaires d’une communauté, surprend-t-il outre mesure ? Les a-t-on entendu faire état de l’intervention de l’armée de l’air malienne qui a procédé, ce dimanche, à plusieurs frappes contre l’État islamique au grand Sahara (EIGS) qui procédait depuis jeudi à des attaques systématiques dans la zone de Ménaka ? Non, les succès du Mali sont à occulter dans la guerre de manipulation déclenchée depuis l’année dernière contre le Mali !
L’action concrète – Frappes aériennes des Forces armées Maliennes (FAMA) sur des positions de l’EIGS cette matinée du 13 mars 2022 dans la zone de Harodi localité située à une dizaine de kilomètres au sud d’Inchinanane (zone frontalière avec le Niger)- saluée par le Gatia à travers son secrétaire général Fahad Ag Almahmoud et le Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA), témoins oculaires, est mieux que tout discours. Elle est l’antithèse de « l’indifférence face au sort et à la détresse de certaines communautés » claironnées par les adeptes de la stigmatisation et de l’instrumentalisation du « silence des autorités de la Transition malienne face aux massacres récurrents dans cette région ».
Non loin de là, c’est la convocation par le Ministère des Affaires étrangères de la Mauritanie de l’Ambassadeur du Mali à Nouakchott, Mohamed Dibassy, au sujet de la disparition d’un groupe de citoyens mauritaniens, le 05 mars 2022, à Lagataye sur le territoire malien, dans la zone frontalière commune qui fait le buzz. Puis pensent-ils donner l’estocade à la vaillante armée malienne, les médias français se donnent à cœur joie le rapport de la Minusma.
L’infâme rhétorique accusatrice contre l’armée malienne et le peuple malien n’a pas tenu compte qu’à ce jour «sur la base de preuve matérielle technologique, il s’avère qu’aucune patrouille militaire des FAMa n’était présente dans la zone et aux dates indiquées et jusqu’à présent, aucune preuve matérielle ne permet d’incriminer nos vaillantes FAMa».
PAR SIKOU BAH