Limogeage du Premier ministre par la junte : Le Mali sous ordre des putschistes

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Suite à l’incompréhension et à l’incohérence au sommet de l’Etat, le départ de l’arrogant Premier ministre Cheick Modibo Diarra était prévisible voire nécessaire. Mais, c’est la manière de son éviction et les auteurs de la démission forcée qui ont créée des frustrations aussi bien au Mali qu’ailleurs. Au lieu de trouver la formule pour permettre au Président Dioncounda de démettre le premier ministre,  puisqu’il disait qu’il ne savait pas à qui remettre sa démission, le Capitaine Sanogo, lui-même s’est chargé de l’affaire. Ce qui prouve à suffisance qu’il demeure le seul capitaine au bord du bateau malien.
Juste après la signature de l’accord cadre du 06 avril 2012, le capitaine putschiste a manifesté son regret de céder le pouvoir aux civils. La preuve, c’est que le Premier ministre issu dudit accord lui rendait régulièrement compte des activités gouvernementales. Comme si le Mali n’avait pas de Président. Comme si cela ne suffisait pas, malgré l’existence d’un gouvernement et le fonctionnement de la justice, Sanogo et ses hommes  procédaient à des enlèvements, pardon à des arrestations des hommes politiques. Enivré par  la soif de pouvoir, le tout « puissant » de Kati sortait régulièrement à la télévision nationale au nom du peuple malien pour s’exprimer sur les grandes questions de la  nation. Notamment le refus du déploiement des forces internationales au Mali. Dans sa folie de grandeur, avant que le décret de sa nomination à la tête du comité militaire de suivi  de la réforme des forces de défense et de sécurité ne soit signé, il s’était autoproclamé président de ladite structure. C’était le 27 juillet à l’occasion du retour  du président de la République par intérim de son séjour médical en France. Il a  fallu  attendre le 08 août pour que le président de la République par intérim, Dioncounda Traoré, assujetti par Sanogo signe en catimini sa nomination à la tête dudit comité militaire. Avant de  rendre public ce décret de nomination  en octobre 2012. Depuis l’obtention de ce titre officiel, Sanogo n’a cessé d’influencer  aussi bien sur la gestion sécuritaire  que politique de notre pays. Il serait à la base de l’incompréhension  qui règne au sein de la police nationale. Car selon certaines indiscrétions, il a favorisé les militants  du syndicat de police dirigé par Siméon Keïta au détriment des autres policiers. Sous prétexte que ces derniers ont contribué à la réussite de la chute du Président Att. C’est pour cela que dans sa tentative de compensations de ces policiers, en complicité avec le Président Dioncounda les agents de police se sont violemment affrontés le mercredi 26 septembre au Groupement mobile de la sécurité (Gms). Au lieu de laisser le soin au ministre de la sécurité intérieure et de la protection civile de mener la médiation, le putschiste Amadou Haya Sanogo a dépêché une délégation sur les lieux de l’incident. C’est encore lui qui est sorti à la télévision nationale pour annoncer la suspension de la montée en grade de certains policiers, source du conflit interne.
Sur le plan politique, la junte a officiellement annoncé son retrait de la vie politique. Mais cela n’a jamais été appliqué dans les faits. Le sieur Sanogo est impliqué dans la politique jusqu’au cou. Le Capitaine qui se croit être le Degaulle malien, au lieu de chausser ses bottes de combat veut combiner politique et sport. Il a tout récemment organisé une coupe de football en son nom à l’intention des jeunes de Kati, son fief emblématique. Les observateurs pensent que cette coupe aurait  un éclat approprié si elle était organisée entre les différents corps de l’armée. Car elle aurait consolidé la cohésion au sein de l’armée.
Pendant que la junte cherche à se repositionner, l’indélicat Premier ministre refuse d’obtempérer aux désidératas de ceux-ci.  Après avoir dénigré l’homme de la Nasa au gouvernement, Sanogo et ses amis se sont donné à leur jeu favori. Il s’agit de la force. Et gare à celui qui contrariera son principe surtout le nouveau premier ministre y compris Dioncounda.
Oumar KONATE

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4 COMMENTAIRES

  1. Ce Mr il faut en finir avec lui tu vois il nous parle plus des armes de la CEDEAO sauf l’argent qu’il continue à voler au profit du contribuable tout cela va rentrer dans l’ordre un jour vulgaire militaire.

    • En plus il s’interesse boukou au buget de l’Etat que la liberation du Nord( raison de son coup d’Etat). En plus il comence à prendre gout aux paroles comme un politicien et non comme un militaire.

  2. CMD n’a rien fait pour l’armée ? Un peu d’humilité au moins mon capitaine. Le gouvernement a debloqué combien de milliars pour acheter de nvlles armes ?Et son grand combat à travers la Comunauté Interle en faveur de l’appui aux forces armées du Mali ? Malgré la crise il y a t-il d’arriérés de salaires des militaires? Et la prime de 50 000 F octroyés aux militiares cencés etre au front (qui en afit sont aux bars de Sévaré, Bandiagara, Bankass, Markala, Konna…) ? Et maintenant que CMD n’est plus là (puisque c’est lui seul qui était le problème) quelle date peut peux tu liberer le Nord ? Oubien tu va chasser aussi Diango Sissoko à son tour en accusant lui aussi qu’il ne fait rien pour l’Armée?

  3. VISION DE SANOGO

    Grand abscent du Capi a la ceremonie de reception de nos prisoniers liberes par Dicko a kati m’a montre a quel point le Capi tient a etre ce jour las et non Dicko le heros national. Depuis ce jour, j’ai bien compris qu’il est las pour ses interets personnels et il n’a d’ailleur pas cacher: Si le peuple me voulait, pourquoi pas.

    les accusations contre CMD sont aussi malhonette que la maniere de le demettre du pouvoir. Dans ces allucations, il n’a pas touche les mots plein pouvoir que lui meme a negocier avec la CEDEAO parce que ne faisant pas confiance a Djonkouda. Lui meme a tellement manquer de respect a Djonkouda sur les antennes comme entre autre: Djonkouda n’est rien, il n’est pas dit Djonkouda mais les 40 jours ainsi de suite.

    Essayer de comprendre ses narratives, le PM n’a pas acheter d’armement, et pourtant tu nous disait que nos armement sont bloquees, qu’il y a d’embargo sur les armes du Mali. Le PM vivait dans hotels luxueus, il repette les memes calomnies du FDR qui manque de preuve solide. A NY il n’y a pas d’hotel moins comme au Mali, et tt les diplomes sont loges dans le meme quartier pour facilite les rencontres, surtout pour le Mali en ce moment ci. Le PM payait des gens: Qui? quand? et pour quelle but? seul le Diable le sait. Le PM a payer des militaires au cas ou: svp Capi. il est toujours facile de salir qqun qui n’a pas la meme liberte de s’expliquer devant son peuple. Par surprise le Capi veut que la majorite de l’ancienne equipe reste: pourquoi? parce qu’ils ont bien bosser. Donc celui qui as compose la dite gouvernement, savait ce qu’il faisait.

    Sanogo on a tout compris, vous voulez le pouvoir, pas pour la transition seulement, vous mourez pour l’estime des maliens (meme s’il faut vendre ta conscience). Vous voulez vous eternisez comme les autres leaders l’ont tanter, et sachez qu’il y aura toujours un Toumba dans tes rangs pret a abattre si l’occasion se prentait. Vous jouez avec les diables en jouant les violants du FDR. Sanogo le FDR est trop puissant. Djounkouda, Tiebile, Iba, Tapo, et les autres sauront comment te conduire dans l’enfer.

    What goes around always comes around! Good Luck

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