Le Boulevard du Peuple, c’est la voie qui part du pont des Martyrs au rond –point de l’hôpital Gabriel Touré. Si cet axe est capital pour joindre les deux rives du fleuve, force est de constater qu’il est difficile, voire impossible, d’y circuler. Car le Boulevard du peuple fait l’objet, d’une occupation anarchique par des vendeurs de tous poils.
En tout cas, ce ne sont pas ceux qui empruntent cette voie qui diront le contraire. Le boulevard du peuple, il faut le dire, est devenu impraticable. A cause de son occupation par des marchands de tout acabit. Il est impossible de faire la différence entre les boutiques et la route. Toute la voie est obstruée par des marchandises. Des commerçants ambulants n’hésitent pas à étaler leurs marchandises au milieu de la chaussée. Plus grave, ce sont les charretiers qui dictent, désormais, leur loi aux propriétaires de voitures. Si ce n’est pas une colline d’ordures qui se dresse ici au milieu de la route, là –bas, c’est la vendeuse de beignets qui allume le feu sur la voie. Sans se soucier des conséquences.
La route sert de parking pour motos et pour les taxis. Du coup la circulation devient un cauchemar pour les usagers ; lesquels sont, quotidiennement, confrontés à des embouteillages monstres. A cette allure, c’est l’existence même du Boulevard du peuple qui est menacée. Du moins, si rien n’est fait, dans les jours à venir, pour y mettre de l’ordre.
Le maire du district, Adama Sangaré, avait suscité l’espoir en décidant de mettre fin au désordre qui règne sur le boulevard du peuple.
Définitivement. Mieux, pour permettre à la mairie du district d’atteindre cet objectif, la banque Mondiale a financé à hauteur de 7 milliards CFA, le programme « transport urbain » dont la seconde phase à concerné l’amélioration de la circulation au centre –ville de Bamako. Ce programme a permis l’aménagement de plusieurs voies, à Bamako, dont le Boulevard du Peuple. L’aménagement de cette voie a permis, à la mairie du district, de déclencher une opération déguerpissement des occupants illicites. A fin de décongestionner le centre –ville.
Appuyée par la Brigade Urbaine de la Protection de l’Environnement (BUPE), la police, la garde nationale et de la gendarmerie nationale, la mairie du district avait réussi à « libérer » le Boulevard du peuple, à la grande satisfaction des usagers de cette voie. Le maire du district, Adama Sangaré avait promis que « l’opération de déguerpissement durera le temps qu’il faut ». Mais cette opération n’a pas fait long feu. Et les milliards de la Banque Mondiale semblent être dilapidés pour rien. Car le centre –ville de Bamako fait, l’objet d’une réoccupation anarchique sans précédent. Et ce dans le silence assourdissant d’une maire qui peine à honorer ses promesses.
Abou Berthé
Demandez donc aux bidasses de kati de venir nettoyer leur merde.
Arrêt!!! Dire que la voie est bouchée par les emboutaillage, on comprend. Mais dela à dire que les vendeuses de beignet sur la voie, ou encore que la voie sert de parking, il y a un pas dont on peut franchir lorsqu’on manque d’objectivité.
Qui l’eu cru, en un rien de temps ce fut le retour à la case départ avec l’occupation anarchique de cette voie publique. Où sont partis ces agents de la protection civile qui surveillait à longueur de journée ce bien public combien précieux et important pour les usagers de la route. Mais voilà qu’à la suite des évèménts du 22 mars que tous fut remis en cause.Peine perdue. personne ne peut arranger le Mali au risque de se faire intimider ou battu à mort ouvu et au su des autorités.L’on est souvent amener à dire où va ce pays sans force ni loi au prix de quelle démocratie.Allah Akbar, “don tè wélé don nan”.Qui l’eu cru!!!!!
Oui, un des multiples maux qui asphyxient notre cité
Ce que le journaliste dit est très sérieux : tout cela et tant d’autres choses, font partie des maux du Mali depuis des lustres : le laxisme, le laisser-aller, la corruption, le népotisme, l’incivisme, la mauvaise application des décisions de l’administration et de la justice…Tous ces maux qui rendent notre quotidien difficile et qui, au finish, ne profitent pratiquement à personne. Chacun doit faire son travail, même si le pays est en crise ou en guerre, ce n’est pas tout le monde qui est directement impliqué dans la préparation de la guerre et même si nous sommes en crise, cela ne doit pas nous empêcher de faire notre travail au service de la nation, de rendre notre ville propre, de respecter les domaines publics de l’état, les tracés des routes, de mettre fin aux occupations anarchiques des abords de voies etc…pour éviter l’engorgement et les embouteillages sans fin avec risque d’accidents, préjudiciables à d’autres citoyens.
Par rapport au problème d’occupation illicite et d’assainissement de Bamako (dont la solution parait pourtant simple), les ministères concernés, entre autres le Transports et l’Equipement, l’Urbanisme et l’habitat, Economie et Finances, Justice, Securité Intérieure et protection civile, Environnement et Assainissement, Administration territoriale avec le Gouvernorat, la Mairie centrale et les Mairies des communes…doivent prendre les actions nécessaires pour régler rapidement et définitivement ce problème.
Les problèmes sont bien connus de tous et sont visibles de partout (ou que l’on se trouve à Bamako) de même que les solutions à court, moyen et longt terme sont connus de tous (pourvu qu’ils en soient conscients). Les departements concernés peuvent même commencer des – par exemple par des actions à impact rapides par exempe -, cela n’aura aucune incidence negative sur le cours de la vie de la nation, bien au contraire, car cela fait partie de leurs travail normal.
Le Mali et surtout Bamako, a toujours eu besoin de ce toilletage et cela le plus vite possible, sinon la qualité de vie, principalement dans notre capitale, ne fait et ne fera que se dégrader davantage, au grand malheur de ceux qui portent ce pays et cette ville dans leur coeur
Brahim
Soyez sérieux on pense actuellement à autre chose arrêtez donc de nous distraire.
C’est à désespérer mon ami. S’il faut attendre la fin de la guerre pour rendre fluide la circulation, on attendra encore. Le problème des voies d’accès du marché est connu de tous. Il procède disons-le crûment du manque de savoir vivre des occupants illégaux, ceux qui envahissent la chaussée et ceux qui envahissent les troittoirs en y exposant le trop plein de leur magasin.
tOUT CELA EST POUR LE MANQUE D CIVISME,ET SURTOUT DE L´IGNORANCE,L´ANALPHABETISME.CAR LA MAJORITE PENSE QUE LA DEMOCRATIE EST FAIRE CE QU´ON VEUT.
C´EST VRAIS LA DEMOCRATIE EST LE POUVOIR DU PEUPLE MAIS ATTENTION CELA EST VALABLE DANS LES PAYS OU IL Y´A DE LA CULTURE OU LES GENS SAVENT RESPECTER LES LOIS MAIS PAS DANS LES PAYS OU MANQUE CETTE CULTURE.DONC NE NOUS TROMPONS PAS,ON A BESOIN DE LA DEMOCRATIE,AVEC UNE MAIN DURE,SANS DICTATURE
J´ESPERE QUE EN LISANT CETTE REFLEXION J´ESPERE MES FRERES MALIENS L´ANALYSERONT ET EN TIRER UNE CONCLUSION
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