Libération du nord : « L’intervention des forces de la Cédeao ne doit pas être considérée comme une humiliation de trop », dixit Cheick Boucadary Traoré

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Dans un message posté sur la page Facebook de son parti, Care-Ciwara, le fils de l’ancien dictateur déchu et non moins ancien candidat à la présidentielle avortée d’avril dernier, Cheick Boucadary Traoré appelle ses compatriotes à «accepter l’aide militaire de la CEDEAO et du reste de la communauté internationale ».

Pour le président de Care-Ciwara, « le gouvernement et l’armée ne doivent pas forcément voir l’arrivée de troupes africaines comme une humiliation de trop. » Puisque, à son entendement, et c’est aussi ce qu’espèrent nombre de nos compatriotes, « ces forces africaines doivent être sous le commandement d’officiers maliens expérimentés qui connaissent mieux le terrain sahélien et la zone désertique. » Il s’agit, poursuit-il dans son message, de dire que « les ordres doivent venir du haut commandement militaire malien sous contrôle d’officiers supérieurs spécialistes en stratégies de guerre. Le Mali doit contrôler et gérer l’administration des forces étrangères sur son territoire. » Ce qui reste plausible dans la mesure où, comme le précise Cheick Boucadary, « 80% des armées de la Cedeao n’ont pas d’expérience de combat en milieu désertique ». Le Mali et le Niger devant constituer les 20%, qui ont une expérience désertique.

Occasion pour le beau-frère du Premier ministre d’inviter ses congénères politiques et l’ensemble du peuple du Mali à « soutenir moralement l’armée et les forces de sécurité, quelles que soient les différences et orientations politiques ». Allusion à la polémique qu’alimente la lettre de requête de Dioncounda Traoré, le président intérimaire à fait parvenir à Alassane Dramane Ouattara, président en exercice de la Cedeao.
« Ce soutien moral de l’ensemble de la nation est indispensable à nos hommes en uniforme qui, en dépit de tout, sont les meilleurs d’entre nous. Ils sont les moins rémunérés, mais toujours prêts à verser leur sang pour que nous autres puissions dormir tranquillement. »,
conclut-il, sagement.

Amadou Salif Guindo

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8 COMMENTAIRES

  1. sale journaliste tu n,as pas besoin de nous dire que boukadary est le beau frere du premier minitre..

  2. NE PAS SE TROMPER DE COMBAT, LA CEDEAO ÉPAULE LES MALIENS POUR ASSUMER LEUR SOUVERAINETÉ ET LEUR CITOYENNETÉ

    Bonjour,
    Après la lettre envoyée à la CEDEAO par le Président de la République du Mali par Intérim, certains Maliens se posent des questions et ont l’impression que la CEDEAO va leur arracher une partie voire toute leur souveraineté et/ou faire la guerre à leur place.

    Certainement pas, la CEDEAO ne veut pas arracher aux Maliens leur souveraineté, ni faire la guerre à leur place.

    Le Mali appartient aux Maliens, la CEDEAO en est consciente, c’est pourquoi, la CEDEAO a accepté le gouvernement d’union nationale qui a été constitué au Mali sur proposition du Premier Ministre, Cheick Modibo Diarra, et validation du Président, Dioncounda Traoré.

    Concernant la lettre envoyée à la CEDEAO par le Président, compte-tenu de la crise Malienne, après avoir mis en évidence l’urgence d’une action concertée et coordonnée du Mali, de la CEDEAO et de la communauté internationale, elle demande une aide à la CEDEAO dans le cadre du recouvrement des territoires occupés du Nord et de la lutte contre le terrorisme.

    Cette aide concerne principalement le renforcement des moyens logistiques et des capacités antiterroristes, l’appui par une police scientifique pour une guerre électronique, le soutien et l’appui aérien aux forces de défense et sécurité du Mali, la sécurisation et le contrôle des villes conquises, l’acheminement de l’assistance humanitaire et un détachement de liaison avec la MICEMA qui pourrait être déployé au sein du centre de coordination des opérations de sécurisation des institutions de transition du Mali.

    Ainsi, avec ou pas l’usage de la négociation, l’aide souhaitée convient pour une guerre directe que pourrait mener les forces de défense et sécurité du Mali avec une sécurisation des villes conquises faite par la CEDEAO mais aussi pour une guerre informationnelle (guerre électronique axée sur des renseignements vérifiés et sécurisés et sur une police scientifique) telle que je la propose.

    Dans tous les cas, les forces de défense et sécurité du Mali seront devant et piloteront les opérations sur le terrain avec une sécurisation des villes conquises qui sera assurée par la CEDEAO/UA/ONU.

    Alors, que veulent certains Maliens qui s’opposent à cette proposition du Président ou à celle de la CEDEAO ?

    La lettre du Président laisse la liberté de choix au Mali pour l’opérationalisation sur le terrain. C’est donc aux Maliens que revient la lourde tâche de faire le choix entre la guerre directe avec ou sans négociation préalable, la négociation et une guerre informationnelle (plus précise) telles que je les propose ou toute autre combinaison.

    A la manière de ce que dit le Président Obama, aux Américains, c’est, maintenant, aux Maliens de faire le choix définitif pour transformer l’espoir en opportunités pour libérer le Mali, pour le développer durablement et pour générer le bien-être pour tous.

    COMPTE-TENU DE LA SITUATION, LES MALIENS N’ONT PAS LE DROIT DE SE TROMPER DE COMBAT, QUI NE DOIT PAS ÊTRE CONTRE LE PRÉSIDENT OU LE GOUVERNEMENT DE TRANSITION OU CONTRE LA CEDEAO OU LA MÉDIATION.

    LES MALIENS DOIVENT FAIRE LE BON CHOIX POUR PRENDRE EN CHARGE, DANS L’UNITÉ, LEUR PROBLÈME COMMUN.

    Pour ce faire, la participation et l’engagement de tous, ainsi que le fait de prendre leurs responsabilités et assumer leur citoyenneté sont indispensables.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr

  3. Les habitants du Nord qui sont les prémiers concernés et qui souffrent le plus ont applaudi des deux mains l’annonce de l’aide de la CEDEAO. Mais nos militaires n’en veulent pas et eux même n’entreprennent rien pour aller sauver les habitants du Nord. La vérité est que nos militaires ont peur de se battre et ne veulent même pas entendre parler de la guerre.Quand la CEDEAO sera là ils seront obligés de bouger pour aller vers le nord touts grades confondus et nonobstant toute affinités ou lien de parenté avec Sanogo ou les autres princes du jour.C’est cette perspective qui les effraie le plus.

  4. 1. Avez-vous remarqué ? Depuis plus de 5 mois, les bandits armés du Nord (MNLA/ANE SARDINE/AQMI/BOKO HARAM/MUJAO) et les bandits armés du sud (CNDERRIERE) commettent les mêmes exactions sur les civils : vols, viols, enlèvements, flagellations, profanations, assassinats et trafics en tout genre (cigarettes, armes, drogues, humains…), arrestations arbitraires, coups de bottes, de crosses et de marteaux… ET S’EVITENT PRECAUTIEUSEMENT. BANDENT LEURS MUSCLES ET S’OPPOSENT TOUS A L’ARRIVEE DE TROUPES INTERNATIONALES…
    2. Tous les germes de la décomposition de l’armée malienne actuelle datent du régime de Moussa Traoré. Les 5 et 6 janvier 1991 à Tamanarasset, Ousmane Coulibaly , chef d’état major de l’armée malienne, et Iyad Ag Ali ont signé en Algérie le 1er accord qui prévoyait la démilitarisation du Nord dès signature du cessez-le-feu. C’est de là que sont partis tous les dérapages. L’extrême nord a été livré aux bandits armés. Insertion/Désertion/Réinsertion. La désertion a été normalisée dans une armée dans laquelle elle est passible de la peine capitale. Alpha a mal géré l’armée pendant une période, ensuite IBK a utilisé la manière forte pour calmer les bandits armés un moment. Mais le système Insertion/Désertion/Réinsertion a continué. Des touaregs ont compris qu’il faut prendre les armes pour obtenir des postes juteux, de l’argent, etc. Comme des politiciens et syndicalistes à Bamako ont compris qu’on est récompensé en fonction de son pouvoir de nuisance. ALPHA ET ATT ONT COMPRIS LA CONTRADICTION QU’IL Y A ENTRE UNE ARMEE FORTE ET LE DEVELOPEMENT. ILS ONT ALORS COMMIS L’ERREUR DE SACRIFIER L’ARMEE AU PROFIT DU DEVELOPPEMENT QUE PERSONNE NE PEUT LEUR CONTESTER. Ils ont seulement oublié le CARACTERE RECURRENT DE BANDITS DEGUISES EN REBELLES, COMME D’UNE PARTIE DE L’ARMEE ET DE NOMBRE DE NOS POLITICIENS ET SYNDICALISTES. ET ce banditisme saharien date du moyen âge et non de l’indépendance ou de la colonisation comme certains le simplifient. Ayant donc compris cela, il faut le traiter comme tel…
    3. Dioncounda (Président du Mali ?) se fait insulter par son armée sur une chaine internationale (RFI) en se faisant traiter d’IRRESPONSABLE. L’armée ou CNDERRIERE, par son porte parole, désavoue la décision prise par le Président au nom de la nation, le malheureux ne réagit pas, son parti non plus. AUCUNE PROTESTATION VIGOUREUSE COORDONNEE DES ACTEURS CONSCIENTS DE LA SOCIETE CIVILE. VOUS NE POUVEZ PAS ENTRER DANS UN GOUVERNEMENT ET NE PAS ETRE COMPTABLE DE SES RESULTATS. Certains politiciens ont le même culot de soutenir la COUARDISE des militaires déguisée en SOUVERAINETE (les ¾ ou plus du pays sont entre les mains de petits bandits de grand chemin). Depuis plus de 5 mois maintenant, l’armée malienne se prépare, est prête à l’assaut. Le Nord brûle sous les bandits barbus. Le Sud est quotidiennement outragé avec les bandits militaires qui ont fui le front. Même des marabouts sont maintenant arrêtés par la junte sous prétexte qu’ils étaient le marabout de tel béret rouge ou de tel dignitaire d’ATT! C’est ce qu’on appelle en bambara MOLOBALI, HORONKOLON. A chaque fois que les partenaires se disent que le gouvernement a maintenant les mains libres, qu’ils veulent revenir au Mali, les militaires font une sortie intempestive pour tout remettre en cause, pourrir la situation, empêcher le gouvernement de réussir sa mission de libération du Nord et d’organisation d’élections sur fichier biométrique, UNIQUEMENT POUR ASSURER LEUR PROPRE SURVIE A BAMAKO. Cela peut-il durer ? Et récession oblige, on n’entend de plus en plus que des appels désespérés de chefs de famille qui perdent leur emploi, qu’ils proviennent d’entreprises privées ou d’ONG de Sikasso ou de Mopti. Alors le gouvernement n’a d’autre choix que de REAGIR face à l’inertie et à l’opposition des militaires, ou DE DEMISSIONNER. On verra alors si les militaires peuvent gérer de façon solitaire l’un des pays les plus pauvres au monde, isolé de la CEDEAO, de l’UA, des NU…

  5. Bravo MrTraoré au nord on n en peut plus d attendre entre la faim et les humiliations quotidiennes,il faut que les differents decideurs accordent leurs violons

    • Merci Docteur, bonne analyse mais nos militaire ne veulent pas aller au front, ils veulent rester à Kati continuer a boire ie ils non plus de patriotisme , ils savent seulement frapper les civiles à bko ou tirer sur des innocents ah ils ont meme peur de sotir des camps.
      merci

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