Quatre jours de frappes aériennes contre les groupes djihadistes, avec la destruction de nombreux de leurs sites et logistiques, et la mort de nombreux d’entre eux. C’est l’opération Serval menée par l’aviation française, conséquence de l’attaque de Konna par les islamistes. S’en tiendra-t-elle à là ?
Après l’offensive victorieuse menée par Aqmi, Mujao et Ansar Eddine contre les positions de l’Armée malienne à Konna, dernier verrou de protection du sud avant Sévaré, la France est entrée dans la danse, avec son Armée de l’air. Vendredi, elle a permis aux forces de défense et de sécurité maliennes de récupérer la ville de Konna, après des combats acharnés et une cuisante défaite des islamistes. Lesquels ont opéré un repli stratégique vers les régions du nord qu’ils contrôlent depuis avril dernier. Les choses auraient pu en rester là, comme l’ont pensé beaucoup d’observateurs pourtant avertis, qui croyaient que l’opération Serval n’avait pour seul objectif que de stopper l’avancée des terroristes vers le sud. L’important et stratégique aéroport de Sévaré ayant échappé des griffes des djihadistes, en effet, l’aviation française pouvait arrêter ses actions. C’était sans compter sur la volonté du président français, François Hollande, qui a décidé de «continuer».
C’est ainsi que les chasseurs français ont avancé le théâtre des opérations. Rafales et Mirages ont continué les frappes aériennes, mais cette fois, très loin de la ligne de démarcation. Successivement, les trois régions du nord ont fait les frais de la colère froide des militaires français. Gao, d’abord, dont les environs ont été bombardés. Ensuite, Niafunké et Léré, entre autres, avant que Kidal n’essuient les tirs. Ces différentes opérations, selon plusieurs sources militaires et indépendantes, dont des habitants restés sur place, auraient fait plusieurs dizaines de morts, alors que les principales cibles étaient les caches d’armes, les centres d’entraînement et les réservoirs de carburant. Plus d’une centaine de véhicules militaires auraient également été détruits avec leur contenu.
Mais, la destruction de cette importante logistique va-t-elle pour autant résoudre le problème ?
Selon plusieurs spécialistes, il faut nécessairement engager des combats au sol pour débusquer les occupants, reconquérir les localités, les garder et les sécuriser. C’est à cette offensive terrestre que les militaires maliens sont en train de se préparer. Mais, pour aller au nord, ils ne seront pas les seuls. Outre les Français qui sont déjà en plein cœur des opérations, les Etats-Unis et la Grande Bretagne, et sans doute d’autres pays occidentaux, ont promis d’assurer une importante partie de la logistique, dont les drones qui sont spécialisés dans la reconnaissance et le renseignement. Les pays africains ne seront pas en reste. Déjà, le Niger, le Nigeria, le Togo, le Bénin, le Burkina Faso, le Sénégal ont promis d’envoyer des contingents. Le Tchad, spécialisé dans la guerre des sables, souhaite être saisi officiellement par la Cédéao, avant de se décider à participer ou non à l’intervention. Cela n’a rien d’impossible, puisque l’opération n’est pas exclusivement sous-régionale, mais est décidée par l’Union africaine et exécutée sous l’égide des Nations unies qui ont donné mandat à la Misma (Mission internationale de soutien au Mali), avec comme bras armé, la force africaine d’intervention.
Même si plusieurs pays africains ont promis ou envoyé des contingents au Mali, cette force africaine est loin de réunir les 3300 hommes prévus. En outre, la logistique et les finances manquent à ce jour, les déclarations restant pour le moment au stade des promesses. Même l’Union européenne qui a promis à la France de mettre la main à la poche pour l’épauler dans la formation et l’instruction des forces de défense et de sécurité maliennes, rechigne pour le moment.
Or, en plus de cette formation nécessaire, le Mali a besoin de beaucoup d’argent (c’est le nerf de la guerre) pour financer certains préparatifs comme la réparation du matériel roulant et volant (blindés, hélicos, chasseurs, véhicules de transport, etc) qui, selon certains responsables militaires, est dans un état déplorable depuis dix ans.
Toutefois, puisque la Communauté internationale, dans un bel engagement, s’est rangée derrière la France, le Mali et la Cédéao, tous ces problèmes peuvent être surmontés le plus rapidement possible. Et la grande offensive ne serait plus qu’une question de semaines.
Abdel HAMY
Accueil Armée
IL FAUT ACCELERER LA REMISE A NIVEAU DE NOTRE AVIATION !!!!!!!!!
ON NE DOIT PAS RESTER DEPENDANT DE L AVIATION FRANCAISE !!!!!!!!
S’il vous plait envoyer tous les jeunes maliens au front, même ce qui sont à l’étranger doivent revenir. Pourquoi vous avez peur de mourir ? mobiliser 600 milles jeunes agé de 18 ans à plus. C’est votre pays qui est menacé. Si vous compter sur les étranger vous ne serez jamais respecté, votre pays ne connaîtra jamais la paix. Car vos adversaires ne vous craindrons pas et vont toujours vouloir revenir. Des hordes sauvages d’arabes maudits, veulent vous imposser leur vision du monde. Par pitié mobilisé les jeunes maliens pour qu’ils partent au front.
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