Libération des régions nord du Mali: Gao contre une intervention militaire

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Pour la libération du Nord du Mali, qui est entre les mains des islamistes terroristes, Aqmi, Alqaïda, Mujao, Ansardine et leurs suites, les populations de Gao, une des villes occupées, seraient contre l’intervention militaire. Qui d’ailleurs est l’alternative la plus partagée par les organisations africaines, internationales et des pays limitrophes.

Déçues de la part du gouvernement, qu’elles jugent indigne de les laisser défendre  leur propre sort et contrairement aux solutions de sortie de crise élaborées par les organisations régionales, l’Union Africaine, la Cédéao ; celles internationales, l’Organisation des Nations Unies, l’UE, et des pays limitrophes du Mali, les populations de Gao viennent d’apposer un niet pour une intervention militaire.

Hier matin, sur les antennes de la radio France internationale, RFI, un jeune du conseil régional de Gao,  a clamé l’opposition  des populations de la ville de Gao contre une intervention militaire.  «  Nous les habitants de Gao, nous sommes déçus de notre gouvernement et nous sommes  contre une intervention militaire pour libérer notre territoire des mains des rebelles. Et proposons une négociation.» selon toujours, Mr Maïga, les populations de Gao vivent  en parfaite harmonie avec les rebelles. «  Nous nous entendons bien avec les rebelles. Aujourd’hui, au plan de l’assistance sociale, ils sont les seuls qui nous viennent en aide. Pendant ce mois de ramadan, ils ont partagé des vivres à toutes les familles. Ils ont fait le curage des grands caniveaux de la ville, notamment au quartier 4 de la ville. Ils assurent l’alimentation de la ville en électricité et en eau. En plus de cela,  les gens du Mouvement pour l’Unicité Djihadiste en Afrique de l’Ouest (Mujao), entretiennent et sécurisent l’hôpital de la ville. » A-t-il ajouté.

Boubacar Yalkoué

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6 COMMENTAIRES

  1. Les populations du nord sont contre le Gouvernement de Cheick Modibo diarra qui les a abandonné et cela se comprend car depuis 3 mois rien n’a été fait pour les aider m^me pas sur le plan humanitaire. Ces populations soutiendraient tout gouvernement crédible, légitime soucieux de leur avenir. En attendant, elles pactiseront avec m^me le diable pour leur survie.

  2. maintenant la population pactise avec le diable, tout cela à cause du retard pris à intervenir, bientôt ils verront l’armée non pas en libérateurs, mais en occupants; c’est ce qu’il fallait éviter.

  3. Essayez de comprendre ce conseiller au lieu de le qualifier de connivence avec les rebelles. Il est Ecoeuré et sans espoir en voyant son Gouvernement patoger tellement longtemps qu’il ne peut que tenir ce genre de discours.
    Mais nous devons lui dire qu’au sud aussi il n’ya pas de gouvernement,pas de President, pas d’assemblée, que des bagards et violence verbale! pas d’armée au sud comme au Nord! oui oui l’armée cest à Sevaré ( ni au nord ni au sud), a Bamako il n’ya que des milices.

  4. rien de noueau quand on sait que beaucoup de gaoa etaient complissent de la prise de leur cité mais réonnaissez que mujao ne cultive pas du riz c’est l’effort du contribuable malien et autre….

    • Mon gars controle ton langage! le gouvernement a abandonné La Cité et on s’en fout de lui car il n’est po là pour nous ça se voit.

    • c est plutot le syndrome de stockholm,l otage finit par aimer son geolier et l inertie politique le favorise d autre part des avions atterissent a gao tout le temps, si mujao ne cultive pas de riz mujao a l argent des otages,allons malinke en attendant l armee il faut bien vivre et mujao n est pas notre ennemi notre ennemi demeure le gropuscule d apatrides du m…

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