Dans le but d’être mieux éclairé sur l’évolution du processus de reconquête de notre territoire occupé par des terroristes notamment l’arrivée des troupes françaises à Kidal dans la nuit du 29 Janvier sans être accompagnées par nos forces de l’ordre et de sécurité. Nous avons approché le Directeur de la DIRPA, Lt/colonel Souleymane Maïga qui a bien voulu nous accorder une interview. C’était le mercredi 30 Janvier au siège de la DIRPA. Suivons l’interview !
Le Zénith Balé : Bonjour Lt/Colonel Souleymane Maïga ! Après la libération progressive des régions de Mopti, Tombouctou et Gao, aujourd’hui qu’en-est-il de la situation à Kidal ?
Lt/Colonel : On n’a pas encore le compte-rendu du combat à Kidal mais ce qui est sûr, il y a eu des frappes dans cette zone avant l’arrivée des troupes françaises. Ces frappes préparaient l’arrivée de l’armée malienne et de ses alliés. Ces frappes ont été bien passées car les sites qui étaient dangereux ont été atteints. Il n’y a pas lieu de faire autre chose que d’attendre que les troupes au sol puissent se préparer, gérer la situation de la logistique.
Z.B. : Pourquoi seule l’armée française est allée à Kidal et cohabite avec le Mnla ?
Lt/colonel : Vous savez, Kidal est une ville comme Tombouctou, Gao, et pour le moment l’armée française est généralement avec les moyens aériens permettant d’atterrir à l’aéroport et est également à mesure de prendre la ville de Kidal et quant à l’armée malienne, elle se prépare. Vous savez, de Sevaré à Gao, c’est une distance et il faut prendre des dispositions pour gérer les problèmes logistiques car plus le trajet est long, plus ça demande d’efforts supplémentaires en matière de logistique. L’armée malienne va prendre des dispositions en accord avec les partenaires français pour pouvoir récupérer Kidal de la manière comme les autres villes ont été récupérées. La présence de l’armée française à Kidal avant nos forces de l’ordre et de sécurité se justifie donc par les moyens aériens dont elle dispose et par le fait qu’elle est à mesure de prendre Kidal. L’armée malienne est au sol et cela lui demande beaucoup d’efforts au plan logistique vu la distance qui sépare Sévaré de Kidal. Ce n’est pas tout, il y a aussi les autres localités comme Aguel’hok, Tessalit, jusqu’à la frontière de l’Algérie. Il va donc falloir faire le point, essayer de gérer le problème de logistique puis rejoindre l’armée française à Kidal. Sinon, il n’y a vraiment pas de problème.
Z.B. Est-ce à dire que l’armée malienne va négocier avec le Mnla qui est en réalité à la base de la situation que nous vivons et qui continue à parler de la partition de notre pays ?
Lt/colonel : En réalité, ce n’est pas l’armée qui négocie mais plutôt les autorités politiques. L’armée n’est que sous les ordres des autorités politiques. Pour le moment, nous n’avons pas reçu d’instruction de ne pas aller à Kidal. La mission de l’armée est la reconquête de toutes les villes occupées et Kidal étant une ville malienne, nous allons mettre dans nos activités dans le sens d’aller la récupérer. Déjà nous travaillons avec les forces alliées qui sont sur le terrain et certainement les choses seront coordonnées afin que la souveraineté du Mali puisse vraiment être sur toute l’étendue du territoire national. Là où il y a une menace, pour nous la menace se situe au niveau des groupes armés illégaux. Si le Mnla est armé, il sera désarmé dans la mesure où il ne peut y avoir deux forces armées sur le territoire. A part l’armée malienne et ses alliées, les autres groupes sont illégaux et c’est ça notre ligne de conduite. Tous les autres groupes armés doivent déposer les armes s’ils sont des Maliens. Je profite de votre journal pour demander à tous les groupes illégaux de déposer les armes car ils n’ont aucune légitimité. Même s’ils doivent négocier avec les politiques qu’ils déposent d’abord les armes. Pour terminer je précise que le Colonel est à Ansongo et quant aux alliés Tchadiens, ils ont pris la ville de Ménaka.
Mamadou BALLO
Dibi c’était prévisible comme d’ailleurs tout ce qui est arrivé dans ce pays depuis une année, après on ne peut pas travailler pour soi-même et en même temps pour son pays, j’ai vu des militaires maliens sur le net simulant des tirs parce qu’ils n’avaient pas assez de munitions pour s’entrainer dans la situation dans laquelle on est alors que quand on circule à Bamako, les land cruiser V8 on en croise partout, si des internautes savent avec 40 millions de fcfa qui est le prix d’un V8 , on peut acheter combien de balles d’AK47 par exemple ? j’ai vécu 7 ans en France je ne pense pas que même un ministre peut se permettre d’acheter un V8. Même aujourd’hui j’étais dans une mairie du district et il y avait un ministre j’ai entendu les plantons en parler mais n’importe qui aurait deviner parce que il y avait la mercedes classe E noire la dernière bien sure, il faut même être plus que brave pour combattre pour ce pays où le confort d’une poignée de gens est au dessous de tout.
😀
Les choses sérieuses commencent. On avait jusqu’ici amusé les Maliens. Hollande et l’OTAN libéraient le pays et garantissaient son intégrité. Eh bien que nini!
Toute la presse occidentale ne bruisse que la fameuse et mythologique question touareg. France inter ce matin au réveil nous apprend que le MNLA dispose de 2 à 3000 hommes de troupes armés dans la région de Kidal et que la question de l’autonomie de l’Azawad reste sur la table des négociations comme perspective irrécusable.
Nous y sommes! Cela fait des mois, qu’en lien avec les patriotes maliens, nous alertons l’opinion malienne débilité par les mensonges des françafricains Hollande et autres Dioncounda de la classe politique frelatée de Bamako. Mais en vain!
On commence à comprendre pourquoi les barbouzes de la coloniale ont occupé Kidal sans l’armée malienne. Et le MNLA auparavant réduite à néant disposerait désormais de quoi protéger les intérêts occidentaux et français au Mali partitionné avec la charia wahabite au Nord.
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